Qualifiant d'«immorale, injuste et contraire au droit international», l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc, Mme Cleaver espère un changement d'attitude de l'administration Obama sur cette question. Qualifiant d'«immorale, injuste et contraire au droit international», l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc, Mme Cleaver espère un changement d'attitude de l'administration Obama sur cette question. Quarante ans après, madame Kathleen Neal Cleaver, elle aussi, retrouve l'ambiance du Panaf. grande militante américaine du Mouvement de solidarité avec les peuples qui luttent pour leur liberté, elle est invitée au 2e festival du Panaf qui se déroule à Alger. Le poids des ans n'a pas eu raison de cette infatigable défenseuse des droits humains qui continue son combat pour la promotion des droits de l'Homme. Au cours de la conférence de presse qu'elle a animée, jeudi, à Alger, au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, madame Kathleen Neal Cleaver, qui garde des souvenirs indélébiles du 1er Panaf, après s'être entretenue avec la ministre sahraouie de la Culture et des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme, s'est engagée à porter les revendications et à soutenir, aux Etats-Unis d'Amérique, le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. La militante américaine des droits humains avoue « la difficulté », de la tâche et explique qu'elle est venue pour comprendre ce qui se passe et ce qui se dit, autour des droits humains des Sahraouis. Elle estime que «les colonialismes produisent les mêmes effets sur les peuples soumis à la domination étrangère». Madame Cleaver est particulièrement frappée par la description minutieuse de cette situation par Frantz Fanon. Sans reprendre le célèbre slogan de Barack Obama, «Yes, we can», elle reste convaincue qu'avec la mobilisation et la concertation des militants des causes justes à travers le monde, «les choses peuvent changer». En tous cas, c'est qu'elle s'efforcera de faire, à son retour à Atlanta avec les gens avec qui elle travaille, soulignant dans ce sillage que «la solidarité et le soutien de nombreuses organisations américaines des droits civiques, des accusés à tort, des Noirs américains, ont bénéficié de la révision de leur procès». Qualifiant d'«immorale, injuste et contraire au droit international», l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc, Mme Cleaver espère un changement d'attitude de l'administration Obama sur cette question et souhaite «plus d'action et de solidarité de la société civile pour faire pression», sur le gouvernement US». Elle reconnait que «la jeunesse d'aujourd'hui, notamment africaine, est différente de celle des années soixante qui a mené des combats pour la libération du continent et que le puissant mouvement noir (Blacks Panthers et Malcom X) s'est inspiré de ces luttes pour engager des combats pour l'émancipation des Noirs américains». La militante des droits civiques estime que le 2e Panaf, placé sous le signe de «la renaissance de l'Afrique est une bonne chose», et «quelque chose de puissant». La Vve de Eldridge Cleaver a été faite citoyenne d'honneur d'Alger pour son engagement dans la lutte pour les droits humains et civiques. S. B. Quarante ans après, madame Kathleen Neal Cleaver, elle aussi, retrouve l'ambiance du Panaf. grande militante américaine du Mouvement de solidarité avec les peuples qui luttent pour leur liberté, elle est invitée au 2e festival du Panaf qui se déroule à Alger. Le poids des ans n'a pas eu raison de cette infatigable défenseuse des droits humains qui continue son combat pour la promotion des droits de l'Homme. Au cours de la conférence de presse qu'elle a animée, jeudi, à Alger, au siège du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, madame Kathleen Neal Cleaver, qui garde des souvenirs indélébiles du 1er Panaf, après s'être entretenue avec la ministre sahraouie de la Culture et des défenseurs sahraouis des droits de l'Homme, s'est engagée à porter les revendications et à soutenir, aux Etats-Unis d'Amérique, le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. La militante américaine des droits humains avoue « la difficulté », de la tâche et explique qu'elle est venue pour comprendre ce qui se passe et ce qui se dit, autour des droits humains des Sahraouis. Elle estime que «les colonialismes produisent les mêmes effets sur les peuples soumis à la domination étrangère». Madame Cleaver est particulièrement frappée par la description minutieuse de cette situation par Frantz Fanon. Sans reprendre le célèbre slogan de Barack Obama, «Yes, we can», elle reste convaincue qu'avec la mobilisation et la concertation des militants des causes justes à travers le monde, «les choses peuvent changer». En tous cas, c'est qu'elle s'efforcera de faire, à son retour à Atlanta avec les gens avec qui elle travaille, soulignant dans ce sillage que «la solidarité et le soutien de nombreuses organisations américaines des droits civiques, des accusés à tort, des Noirs américains, ont bénéficié de la révision de leur procès». Qualifiant d'«immorale, injuste et contraire au droit international», l'occupation du Sahara Occidental par le Maroc, Mme Cleaver espère un changement d'attitude de l'administration Obama sur cette question et souhaite «plus d'action et de solidarité de la société civile pour faire pression», sur le gouvernement US». Elle reconnait que «la jeunesse d'aujourd'hui, notamment africaine, est différente de celle des années soixante qui a mené des combats pour la libération du continent et que le puissant mouvement noir (Blacks Panthers et Malcom X) s'est inspiré de ces luttes pour engager des combats pour l'émancipation des Noirs américains». La militante des droits civiques estime que le 2e Panaf, placé sous le signe de «la renaissance de l'Afrique est une bonne chose», et «quelque chose de puissant». La Vve de Eldridge Cleaver a été faite citoyenne d'honneur d'Alger pour son engagement dans la lutte pour les droits humains et civiques. S. B.