ONG, personnalités, citoyens du monde, témoins… ils sont 84 intervenants à prêter leurs voix aux revendications du peuple sahraoui. ONG, personnalités, citoyens du monde, témoins… ils sont 84 intervenants à prêter leurs voix aux revendications du peuple sahraoui. Les pétitionnaires sont intervenus, hier, au deuxième jour des travaux de la 4e Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, chargée de la décolonisation. Organisations non gouvernementales (ONG), juristes ou simples citoyens du monde, ils ont dénoncé "le statu quo qui caractérise la question du Sahara occidental depuis maintenant des décennies et appelé à mettre fin à l'occupation marocaine de ce territoire". 84 des 96 pétitionnaires retenus cette année intervenaient sur la question sahraouie. La présidente du groupe parlementaire espagnol "Paix et liberté pour le peuple sahraoui", Mme Rozario Garcia Diaz, a salué la résistance pacifique du peuple sahraoui et sa détermination à mettre fin à l'occupation marocaine, qu'elle a qualifiée "d'extrême injustice". "Nous avons toujours espéré que les négociations directes entre les deux parties (Front Polisario et Maroc) réussissent à mettre fin à l'occupation marocaine illégale et illégitime", du Sahara Occidental. "La question du Sahara Occidental est claire. Il s'agit d'un cas de décolonisation qu'il faudra résoudre dans le strict respect de la légalité internationale et des résolutions de l'AG de l'ONU et de son conseil de sécurité", a, pour sa part, affirmé M. Felipe Briones Vives, représentant de l'organisation internationale des juristes pour le Sahara Occidental. "Les revendications des Sahraouis sont légitimes alors que celles du Maroc concernant une prétendue souverainté sur le Sahara occidental ne le sont pas", a-t-il ajouté. Dans une lettre adressée à la commission, la militante sahraouie des droits de l'Homme, Mme Aminatou Haïder, a dénoncé les graves violations des droits de l'Homme perpétrées par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés et le silence complice de la comunauté internationale. Deux algériens figurent parmi les pétitionnaires, l'universitaire, Smaïl Débeche et l'ex-championne du monde d'athlétisme, Hassiba Boulmerka. "Les protestations et manifestations quotidiennes qu'organisent les sahraouis dans les territoires occupés prouvent leur refus du plan d'autonomie proposé par le Maroc", a déclaré M. Debèche. Un des refugiés sahraouis, M. Alouat Hamoudi, est également intervenu pour déplorer la passivité de la communauté internationale quand il s'agit de régler définitivement le conflit du Sahara Occidental alors qu'aucun pays du monde ne reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental. Les pétitionnaires sont intervenus, hier, au deuxième jour des travaux de la 4e Commission de l'Assemblée générale de l'ONU, chargée de la décolonisation. Organisations non gouvernementales (ONG), juristes ou simples citoyens du monde, ils ont dénoncé "le statu quo qui caractérise la question du Sahara occidental depuis maintenant des décennies et appelé à mettre fin à l'occupation marocaine de ce territoire". 84 des 96 pétitionnaires retenus cette année intervenaient sur la question sahraouie. La présidente du groupe parlementaire espagnol "Paix et liberté pour le peuple sahraoui", Mme Rozario Garcia Diaz, a salué la résistance pacifique du peuple sahraoui et sa détermination à mettre fin à l'occupation marocaine, qu'elle a qualifiée "d'extrême injustice". "Nous avons toujours espéré que les négociations directes entre les deux parties (Front Polisario et Maroc) réussissent à mettre fin à l'occupation marocaine illégale et illégitime", du Sahara Occidental. "La question du Sahara Occidental est claire. Il s'agit d'un cas de décolonisation qu'il faudra résoudre dans le strict respect de la légalité internationale et des résolutions de l'AG de l'ONU et de son conseil de sécurité", a, pour sa part, affirmé M. Felipe Briones Vives, représentant de l'organisation internationale des juristes pour le Sahara Occidental. "Les revendications des Sahraouis sont légitimes alors que celles du Maroc concernant une prétendue souverainté sur le Sahara occidental ne le sont pas", a-t-il ajouté. Dans une lettre adressée à la commission, la militante sahraouie des droits de l'Homme, Mme Aminatou Haïder, a dénoncé les graves violations des droits de l'Homme perpétrées par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés et le silence complice de la comunauté internationale. Deux algériens figurent parmi les pétitionnaires, l'universitaire, Smaïl Débeche et l'ex-championne du monde d'athlétisme, Hassiba Boulmerka. "Les protestations et manifestations quotidiennes qu'organisent les sahraouis dans les territoires occupés prouvent leur refus du plan d'autonomie proposé par le Maroc", a déclaré M. Debèche. Un des refugiés sahraouis, M. Alouat Hamoudi, est également intervenu pour déplorer la passivité de la communauté internationale quand il s'agit de régler définitivement le conflit du Sahara Occidental alors qu'aucun pays du monde ne reconnait la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.