Même si beaucoup de devantures de magasins à Alger-Centre n'ont rien à envier à celles de capitales autrement huppées, l'espace urbanistique dans la capitale est loin d'avoir gagné ses lettres de noblesse. Certaines devantures continuent à présenter un bric-à-brac sans aucune harmonie et qui n'incite aucunement à y faire une halte.. Même si beaucoup de devantures de magasins à Alger-Centre n'ont rien à envier à celles de capitales autrement huppées, l'espace urbanistique dans la capitale est loin d'avoir gagné ses lettres de noblesse. Certaines devantures continuent à présenter un bric-à-brac sans aucune harmonie et qui n'incite aucunement à y faire une halte.. La pollution visuelle, concerne l'ensemble des nuisances portant préjudice à un espace, un paysage et à l'environnement urbain, cela sans parler de la pollution environnementale (poubelles en pleine ville, pollution de l'air…). Nous avons choisi de parler de la pollution visuelle (dégradation des édifices publics, constructions anarchiques, transformations illégales de l'architecture des bâtisses, la dégradation de l'urbanisme commercial, les marchés informels et l'absence d'espaces verts dans les agglomérations urbaines. La capitale censée être la vitrine du pays s'est lancée un grand défi cette dernière décennie. Ce défi relève d'une volonté politique de mettre Alger au niveau des autres capitales, ceci concernant l'urbanisme et la modernité. La pollution visuelle de ce fait fait débat, à commnencer par les espaces commerciaux attirant les touristes, à l'instar de ceux traditionnels : souks, boutiques de produits artisanaux qui doivent bénéficier d'une certaine organisation pour offrir une harmonie visuelle pouvant attirer encore plus de clients et touristes. Devantures à Alger Abordons le sujet des devantures des boutiques de la capitale, «les vitrines des magasins d'Alger ont encore un grand chemin à faire pour représenter dignement la capitale de ce pays qui a tant à offiri avec sa mer, ses montagnes et son Sahara», nous affirmera un jeune architecte paysagiste ayant suivi ses études à l'étranger. Toutefois, lorsque l'on parle du processus d'évolution du programme du gouvernement, concernant l'amélioration urbaine et que l'on parle des efforts de l'Etat pour le processus des aménagements paysagers de nos milieux urbains, on pense d'emblée aux ministères et à l'administration, mais jamais aux citoyens comme si ces derniers n'étaient pas concernés par ce chapitre. Les Algérois, premiers concernés Les citoyens, hélas participent et quotidiennement, à la dégradation des centres urbains par leur incivisme volontaire ou pas. Alors qu'ils devraient être les premiers à protéger leur paysage urbain. La célébration de la première Journée nationale de la ville le 20 février 2007, et suite à la publication sur le Journal officiel des décrets d'application de la loi d'orientation de la ville, a laissé les citoyens interrogatifs sur l'avenir de leur cadre de vie urbain. Cela malgré la volonté législative des autorités de l'Etat de mettre en place les grandes décisions pour la réussite de l'amélioration urbaine, notamment à Alger. Même si beaucoup d'Algérois pensent qu'Alger peut réussir l'amélioration du cadre de vie de ses résidants, car possèdant le substrat intellectuel et les moyens financiers, la ville reste toutefois handicapée devant les acteurs de la déliquescence urbaine et le manque de volonté d'intégrer les vraies spécialistes d'aménagement urbain comme les urbanistes et les architectes paysagistes, qui sauront défier les obstacles pouratteindre la perfection urbanistique et rattraper le retard cumulé. Alger à la recherche de sa gloire passée La ville d'Alger et en dépit de son riche passé historique, a perdu de son aura de ville souffrant du manque d'études urbanistiques et paysagières, des échecs des différentes politiques d'amélioration urbaine. La récente loi sur l'orientation de la ville devait entraîner un profond changement dans l'organisation, l'équipement et le fonctionnement des milieux urbains dans un proche avenir. Notre paysage devrait subir de profondes mutations, vu que l'enjeu du paysage urbain constitue aujourd'hui un des fondements autant pour la qualité de vie de ces nouveaux territoires urbanisés et à urbaniser que pour leur réussite économique et sociale. Parallèlement, le réaménagement des espaces publics urbains dans la capitale, conditionne l'amélioration du cadre de vie des habitants et le développement du tourisme, les paramètres composant les espaces publics et le bâti doivent être diagnostiqués et analysés pour réussir un projet viable, autant pour des aspects fonctionnels qu'esthétiques et avec une démarche d'aménagement qui doit donc s'appuyer sur un concept d'ensemble lié à une réponse exhaustive de tous les paramètres, mais aussi au traitement des détails qui font la réussite d'un projet en milieu urbain. La wilaya d'Alger mise tout sur l'urbanisme Le wali d'Alger a récemment rendu public un arrêté concernant l'aménagement urbain commercial. Cet arrêté semble avoir été pris en considération uniquement par l'APC d'Alger-Centre, qui a procédé, en premier lieu, à quelque mesures d'aménagement à l'exemple de l'aménagement des devantures des magasins et des vitrines des principales rues de sa commune : Didouche Mourad, Audin Hassiba…, cela en exigeant des propriétaires des locaux commerciaux d'avoir de belles vitrines, de respecter les normes imposées et de prendre en considération l'aspect esthétique de la commune. «Il est à noter que l'exécution du cahier des charges concernant l'aménagement des façades commerciales a été réalisé à hauteur de 45%», nous affirme le premier responsable de la commune, M Zitouni, le P/APC. L'opération s'est retrouvée, toutefois, confrontée aux problèmes de 107 locaux fermés et représentant un pourcentage de 11% sur l'axe Didouche Mourad-Larbi Ben M'hidi, explique notre interlocuteur. Turn-over ou la gangène du commerce La perturbation du programme de l'aménagement des devantures des boutiques est due essentiellement, selon M. Zitouni, au turn-over important dans les activités commerciales, soit le changement d'activité. Un manque de concertation entre les organes de gestion de l'activité empêche la mise en place du cahier des charges lié à la zone. Dans le cadre de l'amélioration des devantures commerciales, la collectivité d'Alger-Centre, entre 2002 et 2007, a délivré des autorisations de travaux suivant des cahiers de charge élaborés par la commune pour 415 devantures réparties sur les axes principaux : L'arrêté du wali, qui devait entrer en application au début de l'année 2009, concernant l'aménager des devantures commerciales, précisait que les vitrines des magasins et boutiques de la capitale devaient être découvertes aux passagers et que même la fermeture des grillages deavaient permettre aux clients de voir l'interieur des vitrines des magasins fermés. Les magasins devaient, en outre, laisser la lumière à l'intérieur durant la nuit, à l'instar des magasins des capitales des pays développés. Cet arrête n'est pas appliqué dans plusieurs communes d'Alger pour différentes raisons : la première étant, selon certains responsables de communes telles Bir-Mourad-Rais ou Hussein Dey qu'ils n'auraient pas reçu ledit arrêté. Ce dernier aurait pourtant pu être un précieux acquis pour la capitale à tous les plans : économique et social pour son développement local. Quelle place pour les touristes ? Alger a ses touristes et ses hôtes lors des divers évènements culturels ou autres, les participants au Panaf n'ont pas encore, tous, quitté nos murs. Nous voyons ces visiteurs sillonner les rues d'Alger faisant du lèche-vitrines pour tenter de trouver le souvenir à emporter et qui leur parlera le mieux d'Alger une fois rentrés dans leur pays. Alors que peut leur offrir notre capitale en termes de bonnes images à à travers ses vitrines, son commerce, son paysage urbain et son environnement urbain en général ?!! Ce qu'en pensent les autorités communales... Il est plutôt malaisé d'avoir l'avis des autorités concernées concernant notre sujet !! Nous avons tenté de joindre les services concernés pour plus de détails concernant les mesures prises par les autorités pour l'amélioration urbaine, les causes de la non application des arrêtés du wali qui devaient redonner à la capitale son prestige. Malheureusement nous n'avons pu accéder au service de l'aménagement urbain. La raison réside en la quasi impossibilité d'accéder à ce service, vu qu'avant il faut transiter par les services de la wilaya auprès desquels il faut déposer une demande écrite et attendre que ces services vous communiquent leur aval et le nom du service à approcher, soit celui de l'aménagement urbain avec lequel il faut ensuite prendre un rendez-vous. Dans l'attente de cet aval nous vous proposons ces impressions côté citoyens en attendant le point de vue des autorités concernées. C. K. La pollution visuelle, concerne l'ensemble des nuisances portant préjudice à un espace, un paysage et à l'environnement urbain, cela sans parler de la pollution environnementale (poubelles en pleine ville, pollution de l'air…). Nous avons choisi de parler de la pollution visuelle (dégradation des édifices publics, constructions anarchiques, transformations illégales de l'architecture des bâtisses, la dégradation de l'urbanisme commercial, les marchés informels et l'absence d'espaces verts dans les agglomérations urbaines. La capitale censée être la vitrine du pays s'est lancée un grand défi cette dernière décennie. Ce défi relève d'une volonté politique de mettre Alger au niveau des autres capitales, ceci concernant l'urbanisme et la modernité. La pollution visuelle de ce fait fait débat, à commnencer par les espaces commerciaux attirant les touristes, à l'instar de ceux traditionnels : souks, boutiques de produits artisanaux qui doivent bénéficier d'une certaine organisation pour offrir une harmonie visuelle pouvant attirer encore plus de clients et touristes. Devantures à Alger Abordons le sujet des devantures des boutiques de la capitale, «les vitrines des magasins d'Alger ont encore un grand chemin à faire pour représenter dignement la capitale de ce pays qui a tant à offiri avec sa mer, ses montagnes et son Sahara», nous affirmera un jeune architecte paysagiste ayant suivi ses études à l'étranger. Toutefois, lorsque l'on parle du processus d'évolution du programme du gouvernement, concernant l'amélioration urbaine et que l'on parle des efforts de l'Etat pour le processus des aménagements paysagers de nos milieux urbains, on pense d'emblée aux ministères et à l'administration, mais jamais aux citoyens comme si ces derniers n'étaient pas concernés par ce chapitre. Les Algérois, premiers concernés Les citoyens, hélas participent et quotidiennement, à la dégradation des centres urbains par leur incivisme volontaire ou pas. Alors qu'ils devraient être les premiers à protéger leur paysage urbain. La célébration de la première Journée nationale de la ville le 20 février 2007, et suite à la publication sur le Journal officiel des décrets d'application de la loi d'orientation de la ville, a laissé les citoyens interrogatifs sur l'avenir de leur cadre de vie urbain. Cela malgré la volonté législative des autorités de l'Etat de mettre en place les grandes décisions pour la réussite de l'amélioration urbaine, notamment à Alger. Même si beaucoup d'Algérois pensent qu'Alger peut réussir l'amélioration du cadre de vie de ses résidants, car possèdant le substrat intellectuel et les moyens financiers, la ville reste toutefois handicapée devant les acteurs de la déliquescence urbaine et le manque de volonté d'intégrer les vraies spécialistes d'aménagement urbain comme les urbanistes et les architectes paysagistes, qui sauront défier les obstacles pouratteindre la perfection urbanistique et rattraper le retard cumulé. Alger à la recherche de sa gloire passée La ville d'Alger et en dépit de son riche passé historique, a perdu de son aura de ville souffrant du manque d'études urbanistiques et paysagières, des échecs des différentes politiques d'amélioration urbaine. La récente loi sur l'orientation de la ville devait entraîner un profond changement dans l'organisation, l'équipement et le fonctionnement des milieux urbains dans un proche avenir. Notre paysage devrait subir de profondes mutations, vu que l'enjeu du paysage urbain constitue aujourd'hui un des fondements autant pour la qualité de vie de ces nouveaux territoires urbanisés et à urbaniser que pour leur réussite économique et sociale. Parallèlement, le réaménagement des espaces publics urbains dans la capitale, conditionne l'amélioration du cadre de vie des habitants et le développement du tourisme, les paramètres composant les espaces publics et le bâti doivent être diagnostiqués et analysés pour réussir un projet viable, autant pour des aspects fonctionnels qu'esthétiques et avec une démarche d'aménagement qui doit donc s'appuyer sur un concept d'ensemble lié à une réponse exhaustive de tous les paramètres, mais aussi au traitement des détails qui font la réussite d'un projet en milieu urbain. La wilaya d'Alger mise tout sur l'urbanisme Le wali d'Alger a récemment rendu public un arrêté concernant l'aménagement urbain commercial. Cet arrêté semble avoir été pris en considération uniquement par l'APC d'Alger-Centre, qui a procédé, en premier lieu, à quelque mesures d'aménagement à l'exemple de l'aménagement des devantures des magasins et des vitrines des principales rues de sa commune : Didouche Mourad, Audin Hassiba…, cela en exigeant des propriétaires des locaux commerciaux d'avoir de belles vitrines, de respecter les normes imposées et de prendre en considération l'aspect esthétique de la commune. «Il est à noter que l'exécution du cahier des charges concernant l'aménagement des façades commerciales a été réalisé à hauteur de 45%», nous affirme le premier responsable de la commune, M Zitouni, le P/APC. L'opération s'est retrouvée, toutefois, confrontée aux problèmes de 107 locaux fermés et représentant un pourcentage de 11% sur l'axe Didouche Mourad-Larbi Ben M'hidi, explique notre interlocuteur. Turn-over ou la gangène du commerce La perturbation du programme de l'aménagement des devantures des boutiques est due essentiellement, selon M. Zitouni, au turn-over important dans les activités commerciales, soit le changement d'activité. Un manque de concertation entre les organes de gestion de l'activité empêche la mise en place du cahier des charges lié à la zone. Dans le cadre de l'amélioration des devantures commerciales, la collectivité d'Alger-Centre, entre 2002 et 2007, a délivré des autorisations de travaux suivant des cahiers de charge élaborés par la commune pour 415 devantures réparties sur les axes principaux : L'arrêté du wali, qui devait entrer en application au début de l'année 2009, concernant l'aménager des devantures commerciales, précisait que les vitrines des magasins et boutiques de la capitale devaient être découvertes aux passagers et que même la fermeture des grillages deavaient permettre aux clients de voir l'interieur des vitrines des magasins fermés. Les magasins devaient, en outre, laisser la lumière à l'intérieur durant la nuit, à l'instar des magasins des capitales des pays développés. Cet arrête n'est pas appliqué dans plusieurs communes d'Alger pour différentes raisons : la première étant, selon certains responsables de communes telles Bir-Mourad-Rais ou Hussein Dey qu'ils n'auraient pas reçu ledit arrêté. Ce dernier aurait pourtant pu être un précieux acquis pour la capitale à tous les plans : économique et social pour son développement local. Quelle place pour les touristes ? Alger a ses touristes et ses hôtes lors des divers évènements culturels ou autres, les participants au Panaf n'ont pas encore, tous, quitté nos murs. Nous voyons ces visiteurs sillonner les rues d'Alger faisant du lèche-vitrines pour tenter de trouver le souvenir à emporter et qui leur parlera le mieux d'Alger une fois rentrés dans leur pays. Alors que peut leur offrir notre capitale en termes de bonnes images à à travers ses vitrines, son commerce, son paysage urbain et son environnement urbain en général ?!! Ce qu'en pensent les autorités communales... Il est plutôt malaisé d'avoir l'avis des autorités concernées concernant notre sujet !! Nous avons tenté de joindre les services concernés pour plus de détails concernant les mesures prises par les autorités pour l'amélioration urbaine, les causes de la non application des arrêtés du wali qui devaient redonner à la capitale son prestige. Malheureusement nous n'avons pu accéder au service de l'aménagement urbain. La raison réside en la quasi impossibilité d'accéder à ce service, vu qu'avant il faut transiter par les services de la wilaya auprès desquels il faut déposer une demande écrite et attendre que ces services vous communiquent leur aval et le nom du service à approcher, soit celui de l'aménagement urbain avec lequel il faut ensuite prendre un rendez-vous. Dans l'attente de cet aval nous vous proposons ces impressions côté citoyens en attendant le point de vue des autorités concernées. C. K.