Entendre en permanence un sifflement dans ses oreilles, c'est l'enfer que vivent de nombreuses personnes atteintes d'acouphènes. Des traitements peuvent améliorer ce symptôme pénible, mais ils sont longs et difficiles. Rares sont les personnes qui n'ont jamais éprouvé, à un moment ou à un autre, une sensation de sifflement ou de bourdonnement à l'intérieur de l'oreille. Il s'agit d'acouphènes, symptôme banal et vite oublié lorsqu'il se manifeste de manière transitoire. Mais chez certaines personnes, les acouphènes sont permanents et peuvent devenir un véritable cauchemar. Plusieurs millions de personnes en souffriraient. Entendre en permanence un sifflement dans ses oreilles, c'est l'enfer que vivent de nombreuses personnes atteintes d'acouphènes. Des traitements peuvent améliorer ce symptôme pénible, mais ils sont longs et difficiles. Rares sont les personnes qui n'ont jamais éprouvé, à un moment ou à un autre, une sensation de sifflement ou de bourdonnement à l'intérieur de l'oreille. Il s'agit d'acouphènes, symptôme banal et vite oublié lorsqu'il se manifeste de manière transitoire. Mais chez certaines personnes, les acouphènes sont permanents et peuvent devenir un véritable cauchemar. Plusieurs millions de personnes en souffriraient. Deux types d'acouphènes peuvent être distingués : Les acouphènes objectifs sont très rares. Ils sont liés à un bruit réel et mesurable, produit par une anomalie dans la région de l'oreille interne, qui contient l'organe de l'audition, la cochlée. Il peut s'agir d'une malformation vasculaire, de contractions musculaires ou de lésions de la cochlée elle-même. Une correction chirurgicale est parfois possible, permettant de supprimer les acouphènes. Les acouphènes subjectifs sont, au contraire, extrêmement fréquents. Ces sons fantômes n'ont de réalité que dans le système auditif des personnes qui les perçoivent. Ils se développent plus volontiers après 50 ou 60 ans et semblent souvent associés à la répétition d'expositions sonores et à la surdité liée au vieillissement (presbyacousie). Ils peuvent apparaître aussi à la suite d'un traumatisme sonore brutal ou d'un traumatisme crânien. Ces acouphènes subjectifs pourraient être dus à des lésions des cellules ciliées, les cellules de la cochlée qui perçoivent les vibrations sonores. En ondulant sous l'effet des vibrations, les cils transmettent un signal au nerf auditif. En cas d'acouphènes, les cils bougeraient en l'absence de sons et transmettraient ainsi un signal erroné permanent au nerf auditif. L'anomalie pourrait également se situer à l'intérieur de la synapse entre les cellules ciliées et les fibres nerveuses du nerf auditif. Hypertrophie du cortex Si les acouphènes prennent naissance dans l'organe de l'audition, c'est dans le cerveau que cette information va être traitée et prendre sa signification. Perçus comme un phénomène dangereux ou déplaisant, ces sons vont paraître de plus en plus intenses à mesure qu'ils se répètent et resteront présents à la conscience. A la longue, la zone du cortex qui traite cette information va s'hypertrophier. Si au contraire, ils sont négligés, les acouphènes finiront par ne plus être perçus. C'est l'habituation. Deux types d'appareils auditifs Comme on ne dispose encore d'aucun traitement pour supprimer la cause même des acouphènes subjectifs, le traitement va chercher, d'abord, à favoriser cette habituation. La première étape est de comprendre que l'acouphène n'a pas de gravité en soi : le son perçu ne risque pas de détruire l'oreille et n'est pas le signe d'une lésion importante. En cas de baisse de l'acuité auditive, le port d'une aide auditive classique suffit souvent à améliorer voire à supprimer les acouphènes, en rétablissant une bonne audition, qui va masquer ces bruits parasites. Dans le même temps, cette aide favorisera une véritable réorganisation du cerveau, marquée par le développement des zones auditives auparavant peu sollicitées. En l'absence de baisse importante de l'acuité auditive, il est possible de porter une prothèse qui génère un bruit de fond de faible intensité qui tend à diminuer la perception de l'acouphène. Le but est d'entraîner une habituation simultanée au son produit par l'appareil et à l'acouphène. Mais l'amélioration est lente à apparaître, puisqu'elle nécessite plusieurs mois de port quotidien. Néanmoins, les études cliniques témoignent de résultats importants. Il est conseillé d'associer le port de ces appareils à un soutien psychologique pour atténuer les pensées négatives associées aux acouphènes. Deux types d'acouphènes peuvent être distingués : Les acouphènes objectifs sont très rares. Ils sont liés à un bruit réel et mesurable, produit par une anomalie dans la région de l'oreille interne, qui contient l'organe de l'audition, la cochlée. Il peut s'agir d'une malformation vasculaire, de contractions musculaires ou de lésions de la cochlée elle-même. Une correction chirurgicale est parfois possible, permettant de supprimer les acouphènes. Les acouphènes subjectifs sont, au contraire, extrêmement fréquents. Ces sons fantômes n'ont de réalité que dans le système auditif des personnes qui les perçoivent. Ils se développent plus volontiers après 50 ou 60 ans et semblent souvent associés à la répétition d'expositions sonores et à la surdité liée au vieillissement (presbyacousie). Ils peuvent apparaître aussi à la suite d'un traumatisme sonore brutal ou d'un traumatisme crânien. Ces acouphènes subjectifs pourraient être dus à des lésions des cellules ciliées, les cellules de la cochlée qui perçoivent les vibrations sonores. En ondulant sous l'effet des vibrations, les cils transmettent un signal au nerf auditif. En cas d'acouphènes, les cils bougeraient en l'absence de sons et transmettraient ainsi un signal erroné permanent au nerf auditif. L'anomalie pourrait également se situer à l'intérieur de la synapse entre les cellules ciliées et les fibres nerveuses du nerf auditif. Hypertrophie du cortex Si les acouphènes prennent naissance dans l'organe de l'audition, c'est dans le cerveau que cette information va être traitée et prendre sa signification. Perçus comme un phénomène dangereux ou déplaisant, ces sons vont paraître de plus en plus intenses à mesure qu'ils se répètent et resteront présents à la conscience. A la longue, la zone du cortex qui traite cette information va s'hypertrophier. Si au contraire, ils sont négligés, les acouphènes finiront par ne plus être perçus. C'est l'habituation. Deux types d'appareils auditifs Comme on ne dispose encore d'aucun traitement pour supprimer la cause même des acouphènes subjectifs, le traitement va chercher, d'abord, à favoriser cette habituation. La première étape est de comprendre que l'acouphène n'a pas de gravité en soi : le son perçu ne risque pas de détruire l'oreille et n'est pas le signe d'une lésion importante. En cas de baisse de l'acuité auditive, le port d'une aide auditive classique suffit souvent à améliorer voire à supprimer les acouphènes, en rétablissant une bonne audition, qui va masquer ces bruits parasites. Dans le même temps, cette aide favorisera une véritable réorganisation du cerveau, marquée par le développement des zones auditives auparavant peu sollicitées. En l'absence de baisse importante de l'acuité auditive, il est possible de porter une prothèse qui génère un bruit de fond de faible intensité qui tend à diminuer la perception de l'acouphène. Le but est d'entraîner une habituation simultanée au son produit par l'appareil et à l'acouphène. Mais l'amélioration est lente à apparaître, puisqu'elle nécessite plusieurs mois de port quotidien. Néanmoins, les études cliniques témoignent de résultats importants. Il est conseillé d'associer le port de ces appareils à un soutien psychologique pour atténuer les pensées négatives associées aux acouphènes.