Les familles révolutionnaire et syndicale ont commémoré hier le cinquantième anniversaire de la mort du fondateur de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le martyr Aissat Idir. Intervenant à l'occasion , le secrétaire général de l'UGTA, M. Abdelmadjid Sidi Saïd fera l'éloge du défunt en rappelant toute les qualités et le respect dont jouissait Aissat Idir parmi ses compatriotes. Il retracera le parcours du martyr et son rôle dans l'amélioration des conditions socioprofessionnelle des travailleurs algériens. «Il a toujours lutté pour les droits des travailleurs, et longuement contribué à la sensibilisation du peuple, en faisant de l'union et de la mobilisation son cheval de bataille, au profit de la Révolution nationale», a souligné Sidi Said. Il insistera également sur le fait que «c'est grâce à des hommes de la trempe de Aissat Idir que l'Algérie a pu recouvrir son indépendance et que le travailleur algérien peut jouir de tous ses droits». «L'Algérie a de tous temps eu besoin d'hommes de cette qualité pour poursuivre l'édification du pays et aller de l'avant», conclut-il. De son côté, Said Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) ne manquera pas de revenir sur le parcours du martyr Aissat Idir, combattant de la première heure. «Le chahid Aissat Idir, a mené un rude combat contre le colonialisme qui nonobstant l'emprisonnement, la torture et toutes, formes de répression, réussira à relever le défi, et de mener à terme sont double combat, entre activité syndicale et militantisme nationaliste en faveur des travailleurs algériens», dira-t-il. Feu Aissat Idir est, rappelons-le, né en 1919 à Djamaâ Saharidj, village situé près de Tizi-Ouzou, au sein d'une famille de condition modeste. Il effectua ses études primaires dans son village et les poursuivit à l'Ecole normale d'institutions de Bouzaréah. En 1935, il rejoignit son oncle paternel à Tunis pour poursuivre des études supérieures en économie à l'université tunisienne jusqu'en 1938. En 1944, Aissat Idir entra à l'usine d'aviation, où ses penchants syndicalistes commencèrent à apparaître et il s'intéressa à la défense des intérêts des travailleurs algériens. En février 1956, il créa la première organisation syndicale algérienne, représentée par l'UGTA dont il fut nommé secrétaire général. Arrêté le 23 mai 1956 par les autorités coloniales en raison de ses activités syndicales, il fut emprisonné à Berrouaghia. Il mourut le 26 juillet 1959 des suites des tortures qu'il avait subies. Les familles révolutionnaire et syndicale ont commémoré hier le cinquantième anniversaire de la mort du fondateur de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le martyr Aissat Idir. Intervenant à l'occasion , le secrétaire général de l'UGTA, M. Abdelmadjid Sidi Saïd fera l'éloge du défunt en rappelant toute les qualités et le respect dont jouissait Aissat Idir parmi ses compatriotes. Il retracera le parcours du martyr et son rôle dans l'amélioration des conditions socioprofessionnelle des travailleurs algériens. «Il a toujours lutté pour les droits des travailleurs, et longuement contribué à la sensibilisation du peuple, en faisant de l'union et de la mobilisation son cheval de bataille, au profit de la Révolution nationale», a souligné Sidi Said. Il insistera également sur le fait que «c'est grâce à des hommes de la trempe de Aissat Idir que l'Algérie a pu recouvrir son indépendance et que le travailleur algérien peut jouir de tous ses droits». «L'Algérie a de tous temps eu besoin d'hommes de cette qualité pour poursuivre l'édification du pays et aller de l'avant», conclut-il. De son côté, Said Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) ne manquera pas de revenir sur le parcours du martyr Aissat Idir, combattant de la première heure. «Le chahid Aissat Idir, a mené un rude combat contre le colonialisme qui nonobstant l'emprisonnement, la torture et toutes, formes de répression, réussira à relever le défi, et de mener à terme sont double combat, entre activité syndicale et militantisme nationaliste en faveur des travailleurs algériens», dira-t-il. Feu Aissat Idir est, rappelons-le, né en 1919 à Djamaâ Saharidj, village situé près de Tizi-Ouzou, au sein d'une famille de condition modeste. Il effectua ses études primaires dans son village et les poursuivit à l'Ecole normale d'institutions de Bouzaréah. En 1935, il rejoignit son oncle paternel à Tunis pour poursuivre des études supérieures en économie à l'université tunisienne jusqu'en 1938. En 1944, Aissat Idir entra à l'usine d'aviation, où ses penchants syndicalistes commencèrent à apparaître et il s'intéressa à la défense des intérêts des travailleurs algériens. En février 1956, il créa la première organisation syndicale algérienne, représentée par l'UGTA dont il fut nommé secrétaire général. Arrêté le 23 mai 1956 par les autorités coloniales en raison de ses activités syndicales, il fut emprisonné à Berrouaghia. Il mourut le 26 juillet 1959 des suites des tortures qu'il avait subies.