L'économie britannique a encore enregistré une contraction au deuxième trimestre 2009 (0,8% soit -5,6% sur l'année), bien pire que celle prévue par les économistes et qui illustre la gravité de la récession frappant le pays. L'économie britannique s'est ainsi contractée pour le cinquième trimestre d'affilée. Le ralentissement annuel est le pire depuis le début de la statistique en 1955. Les économistes prévoyaient une contraction moindre, de 0,3% sur le trimestre et 5,2% sur l'année. D'après les chiffres publiés vendredi par l'Office national des statistiques (ONS), la production industrielle a baissé de 0,7%, la production de services de 0,6% et la construction a fait une nouvelle chute, de 2,2%. Hethal Metha, analyste du cabinet Ernst & Young, a reconnu que "les récents espoirs de reprise étaient allés plus vite que la réalité : avec des restrictions toujours sévères sur le crédit, des consommateurs et des entreprises qui continuent à faire attention et un commerce mondial qui n'a pas redémarré, il n'est pas facile d'être durablement optimiste en ce moment", a-t-elle assuré. "Un sale choc, décevant", commentait pour sa part Howard Archer, d'IHS Global Insight, en résumant le sentiment général. La contraction est certes moins prononcée qu'au premier trimestre 2009, "mais il est difficile de présenter les choses de manière positive", a-t-il estimé. Pour Hethal Metha, l'économie restera à tout le moins "très faible l'an prochain, avec une croissance très lente". L'économie britannique a encore enregistré une contraction au deuxième trimestre 2009 (0,8% soit -5,6% sur l'année), bien pire que celle prévue par les économistes et qui illustre la gravité de la récession frappant le pays. L'économie britannique s'est ainsi contractée pour le cinquième trimestre d'affilée. Le ralentissement annuel est le pire depuis le début de la statistique en 1955. Les économistes prévoyaient une contraction moindre, de 0,3% sur le trimestre et 5,2% sur l'année. D'après les chiffres publiés vendredi par l'Office national des statistiques (ONS), la production industrielle a baissé de 0,7%, la production de services de 0,6% et la construction a fait une nouvelle chute, de 2,2%. Hethal Metha, analyste du cabinet Ernst & Young, a reconnu que "les récents espoirs de reprise étaient allés plus vite que la réalité : avec des restrictions toujours sévères sur le crédit, des consommateurs et des entreprises qui continuent à faire attention et un commerce mondial qui n'a pas redémarré, il n'est pas facile d'être durablement optimiste en ce moment", a-t-elle assuré. "Un sale choc, décevant", commentait pour sa part Howard Archer, d'IHS Global Insight, en résumant le sentiment général. La contraction est certes moins prononcée qu'au premier trimestre 2009, "mais il est difficile de présenter les choses de manière positive", a-t-il estimé. Pour Hethal Metha, l'économie restera à tout le moins "très faible l'an prochain, avec une croissance très lente".