La suspension des crédits à la consommation par les pouvoirs publics, décidée à la faveur d'une mesure introduite dans la loi de finances complementaire 2009, va certainement avoir une fâcheuse répercussion sur le chiffre d'affaires de ces agents économiques. La suspension des crédits à la consommation par les pouvoirs publics, décidée à la faveur d'une mesure introduite dans la loi de finances complementaire 2009, va certainement avoir une fâcheuse répercussion sur le chiffre d'affaires de ces agents économiques. Le temps sont durs pour les concessionnaires auto. La suspension des crédits à la consommation par les pouvoirs publics, décidée à la faveur d'une mesure introduite dans la loi de finances complementaire 2009, va certainement avoir une fâcheuse répercussion sur le chiffre d'affaires de ces agents economiques. La vente des véhicules est en effet appelée à connaître, après des années de boom, une courbe décroissante. Les banques ne vont plus pouvoir octroyer des crédits aux particuliers pour leur permettre d'acheter des voitures. «C'est sûr que cela constitue un véritable coup dur pour les professionnels du secteur car on est touchés de plein fouet» admet le président de l'Association nationale des concessionnaires automobiles. Mohamed Bairi, contacté hier, est on ne peut plus catégorique sur cette question lorsque il a indiqué que cette mesure, énoncé dans l'article 75 de ce texte législatif qui suspend, à l'exception des crédits relatifs au foncier, tous les autres crédits à la consommation, «va avoir des incidences négatives directes sur la vente des véhicules qui connaîtra forcément une baisse sensible». Il a estimé qu'il ne peut, pour l'heure, prédire le seuil des pertes que vont subir les concessionnaires automobile lesquels ont vu leur chiffre d'affaires bondir de plusieurs points ces dernières années grâce à ce bon filon. Il faut dire, et Mohamed Bairi le confirme aussi, que la vente à crédit, a constitué 30% du chiffre d'affaires globale des concessionnaires auto depuis que la formule des crédits à la consommation est en vigueur. Des milliers, voire même des centaines de milliers d'Algériens, qui ont des revenus relativement modestes, ont pu se permettre d'acheter des véhicules grâce à cette formule. Cette dernière a surtout été développée par les filiales locales des banques étrangères, mais elle a tout de même été aussi à l'origine du renouvellement d'une grande partie du parc national automobile. Notre interlocuteur, qui a précisé que le bureau national de l'association ne s'est pas encore réuni pour examiner cette mesure, a déclaré que les banques et les associations de consommateurs, puisque directement concernés, doivent elles aussi se prononcer sur cette question. Mais que peut faire l'association pour essayer d'infléchir la position des pouvoirs publics ? «Sincèrement je ne sais pas comment on va s'y prendre», indique Bairi avant d'ajouter que «Les concessionnaires vont désormais devoir s'adapter à cette nouvelle donne». Pour certains, les concessionnaires peuvent recourir à la formule du leasing pour combler un tant soit peu les pertes annoncées en termes de vente. Certains concessionnaires le font déjà, à l'image de Renault et de Hyundai. Mohamed Bairi ne semble pas de cet avis puisque, a-t-il soutenu, «le leasing ne peut nullement être le palliatif car cette formule est surtout destinée aux entreprises et il n'est pas possible de la généraliser aux particuliers». Le temps sont durs pour les concessionnaires auto. La suspension des crédits à la consommation par les pouvoirs publics, décidée à la faveur d'une mesure introduite dans la loi de finances complementaire 2009, va certainement avoir une fâcheuse répercussion sur le chiffre d'affaires de ces agents economiques. La vente des véhicules est en effet appelée à connaître, après des années de boom, une courbe décroissante. Les banques ne vont plus pouvoir octroyer des crédits aux particuliers pour leur permettre d'acheter des voitures. «C'est sûr que cela constitue un véritable coup dur pour les professionnels du secteur car on est touchés de plein fouet» admet le président de l'Association nationale des concessionnaires automobiles. Mohamed Bairi, contacté hier, est on ne peut plus catégorique sur cette question lorsque il a indiqué que cette mesure, énoncé dans l'article 75 de ce texte législatif qui suspend, à l'exception des crédits relatifs au foncier, tous les autres crédits à la consommation, «va avoir des incidences négatives directes sur la vente des véhicules qui connaîtra forcément une baisse sensible». Il a estimé qu'il ne peut, pour l'heure, prédire le seuil des pertes que vont subir les concessionnaires automobile lesquels ont vu leur chiffre d'affaires bondir de plusieurs points ces dernières années grâce à ce bon filon. Il faut dire, et Mohamed Bairi le confirme aussi, que la vente à crédit, a constitué 30% du chiffre d'affaires globale des concessionnaires auto depuis que la formule des crédits à la consommation est en vigueur. Des milliers, voire même des centaines de milliers d'Algériens, qui ont des revenus relativement modestes, ont pu se permettre d'acheter des véhicules grâce à cette formule. Cette dernière a surtout été développée par les filiales locales des banques étrangères, mais elle a tout de même été aussi à l'origine du renouvellement d'une grande partie du parc national automobile. Notre interlocuteur, qui a précisé que le bureau national de l'association ne s'est pas encore réuni pour examiner cette mesure, a déclaré que les banques et les associations de consommateurs, puisque directement concernés, doivent elles aussi se prononcer sur cette question. Mais que peut faire l'association pour essayer d'infléchir la position des pouvoirs publics ? «Sincèrement je ne sais pas comment on va s'y prendre», indique Bairi avant d'ajouter que «Les concessionnaires vont désormais devoir s'adapter à cette nouvelle donne». Pour certains, les concessionnaires peuvent recourir à la formule du leasing pour combler un tant soit peu les pertes annoncées en termes de vente. Certains concessionnaires le font déjà, à l'image de Renault et de Hyundai. Mohamed Bairi ne semble pas de cet avis puisque, a-t-il soutenu, «le leasing ne peut nullement être le palliatif car cette formule est surtout destinée aux entreprises et il n'est pas possible de la généraliser aux particuliers».