Le ministère des Transports a ordonné en mai dernier aux directeurs des transports différentes wilayas de créer de nouvelles lignes supplémentaires à celles déjà existantes, cela afin de répondre favorablement à la demande du citoyen. Le ministère des Transports a ordonné en mai dernier aux directeurs des transports différentes wilayas de créer de nouvelles lignes supplémentaires à celles déjà existantes, cela afin de répondre favorablement à la demande du citoyen. Les usagers des transports en commun, en particulier les bus, ne cessent de se plaindre de «l'anarchie permanente qui règne en maîtresse sur le secteur» causant ainsi des répercussions négatives sur le citoyen. Afin justement de mettre un terme à cette réalité, d'envergue nationale, le besoin d'élaborer une étude statistique bien fondée se fait sentir. C'est ce qu'a affirmé, hier, à Midi libre, M. Abdelkader Boucherit président de l'Union générale des transporteurs algériens (UNAT) au lendemain de sa rencontre avec des représentants du ministère des Transports. D'ailleurs, nous dira-t-il «la réponse des autorités aux doléances soulevée lors de cette rencontre est attendue dés le retour du ministre, Amar Tou de ses vacances d'été». La rencontre en question a été, en effet, consacrée à la soumission de l'UNAT d'un certains nombre de suggestions auprès de ce département ministériel. Entre autres points soulevés par l'Union figure notamment le gel de la décision du ministère consistant à ajouter des lignes de transport au niveau de chaque wilaya. «Cette initiative prise de manière unilatérale ne fera qu'aggraver la situation déjà ingérable actuellement», a tonné M. Boucherit. Le ministère des Transports a en effet ordonné en mai dernier aux directeurs de transport des différentes wilayas de créer de nouvelles lignes supplémentaires à celles déjà existantes, cela afin de répondre favorablement à la demande du citoyen. Cela n'est pas la solution selon l'UNAT. Puisqu'à son sens «l'attribution de nouvelle lignes ou de moyens de transports ne doit pas dépendre d'une règle hasardeuse mais doit bien, au contraire, répondre à la densité de la population et aux besoins dans chaque région. «Pourquoi attribuer, à titre d'exemple, à telle ou telle commune juste 20 lignes alors que peut-être ses besoins pourraient être inférieurs ou supérieurs à ce nombre ?», s'interroge notre interlocuteur. Estimant que «les capacités véridiques, du secteur, sont méconnues aussi bien de la part des plus hautes autorités que de la part des plus modestes associations, la priorité doit par conséquent être accordé à la découverte et la valorisation des moyens existants en la matière». Pour expliquer cette anarchie, notre interlocuteur n'a pas hésité, dans sa lancée, à fustiger en premier lieu, les transporteurs eux-mêmes en leur reprochant de «profiter du manque flagrant de contrôle pour travailler à leur gré». Les changements de lignes ou d'horaires et la surcharge de leurs moyens de locomotions étant, pricise-t-il, «les plus fréquentes de ces pratiques». L'UNAT appelle également, dans le but de promouvoir le secteur et donner au pays une image novatrice, à l'organisation de cycle de formation pour les chauffeurs et receveurs, à l'unification des tenues de travail ainsi qu'à la prolongation des horaires de la disponibilité du transport de 5 heures du matin à minuit. Signalons par ailleurs qu'une réunion, devant regrouper les différents acteurs intervenant dans le secteur du transport de voyageurs, rassemblant aux côtés de L'UNAT, la Fédération nationale des auto-écoles, la Fédération des taxieurs et la Fédération du transport de voyageurs, est attendue au cours de cette semaine. Un débat sera enclenché lors de cette rencontre autour de l'organisation du secteur. Les usagers des transports en commun, en particulier les bus, ne cessent de se plaindre de «l'anarchie permanente qui règne en maîtresse sur le secteur» causant ainsi des répercussions négatives sur le citoyen. Afin justement de mettre un terme à cette réalité, d'envergue nationale, le besoin d'élaborer une étude statistique bien fondée se fait sentir. C'est ce qu'a affirmé, hier, à Midi libre, M. Abdelkader Boucherit président de l'Union générale des transporteurs algériens (UNAT) au lendemain de sa rencontre avec des représentants du ministère des Transports. D'ailleurs, nous dira-t-il «la réponse des autorités aux doléances soulevée lors de cette rencontre est attendue dés le retour du ministre, Amar Tou de ses vacances d'été». La rencontre en question a été, en effet, consacrée à la soumission de l'UNAT d'un certains nombre de suggestions auprès de ce département ministériel. Entre autres points soulevés par l'Union figure notamment le gel de la décision du ministère consistant à ajouter des lignes de transport au niveau de chaque wilaya. «Cette initiative prise de manière unilatérale ne fera qu'aggraver la situation déjà ingérable actuellement», a tonné M. Boucherit. Le ministère des Transports a en effet ordonné en mai dernier aux directeurs de transport des différentes wilayas de créer de nouvelles lignes supplémentaires à celles déjà existantes, cela afin de répondre favorablement à la demande du citoyen. Cela n'est pas la solution selon l'UNAT. Puisqu'à son sens «l'attribution de nouvelle lignes ou de moyens de transports ne doit pas dépendre d'une règle hasardeuse mais doit bien, au contraire, répondre à la densité de la population et aux besoins dans chaque région. «Pourquoi attribuer, à titre d'exemple, à telle ou telle commune juste 20 lignes alors que peut-être ses besoins pourraient être inférieurs ou supérieurs à ce nombre ?», s'interroge notre interlocuteur. Estimant que «les capacités véridiques, du secteur, sont méconnues aussi bien de la part des plus hautes autorités que de la part des plus modestes associations, la priorité doit par conséquent être accordé à la découverte et la valorisation des moyens existants en la matière». Pour expliquer cette anarchie, notre interlocuteur n'a pas hésité, dans sa lancée, à fustiger en premier lieu, les transporteurs eux-mêmes en leur reprochant de «profiter du manque flagrant de contrôle pour travailler à leur gré». Les changements de lignes ou d'horaires et la surcharge de leurs moyens de locomotions étant, pricise-t-il, «les plus fréquentes de ces pratiques». L'UNAT appelle également, dans le but de promouvoir le secteur et donner au pays une image novatrice, à l'organisation de cycle de formation pour les chauffeurs et receveurs, à l'unification des tenues de travail ainsi qu'à la prolongation des horaires de la disponibilité du transport de 5 heures du matin à minuit. Signalons par ailleurs qu'une réunion, devant regrouper les différents acteurs intervenant dans le secteur du transport de voyageurs, rassemblant aux côtés de L'UNAT, la Fédération nationale des auto-écoles, la Fédération des taxieurs et la Fédération du transport de voyageurs, est attendue au cours de cette semaine. Un débat sera enclenché lors de cette rencontre autour de l'organisation du secteur.