Elle est révolue l'époque où la circoncision des enfants était pratiquée par de vieux talebs enturbannés qui maniaient avec dextérité les ciseaux sous les youyous des femmes émues. Cette cérémonie religieuse, dont chacun de nous a conservé un souvenir indélébile, se déroulait dans une ambiance conviviale où membres de la famille, voisins, proches et amis se réunissaient autour d'un délicieux couscous garni et de l'incontournable tamina. Des cadeaux en nature et en espèces faisaient le bonheur des bambins vêtus d'une gandoura, coiffés d'une chéchia et chaussés de babouches blanches. Cette pratique traditionnelle ancrée dans nos us et coutumes a perdu au fil des ans sa spécificité, voire son charme pittoresque puisque les personnes possédant des notions médicales ont pris le relais pour des raisons strictement mercantiles, car il faut débourser au bas mot 2.000 dinars ! Désormais, il est primordial de prendre rendez-vous auprès de l'officiant qui exerce chez lui sachant que son agenda est chargé. Depuis le drame qui a engendré des décès voilà 3 ans à El Khroub, le ministère de la Santé a promptement réagi en interdisant formellement la circoncision par un personnel non qualifié dans des locaux inappropriés. Il incombe dorénavant aux chirurgien et aux médecins de procéder à l'excision du prépuce dans une structure médicale où les conditions d'hygiène sont réunies. Cette mesure salutaire qui vise la préservation des vies humaines gagneraient à être médiatisée afin d'assainir cette pratique. A l'approche des grandes vacances d'été, période de prédilection des circoncisions, les services compétents sont interpellés pour veiller à l'application de cette décision ministérielle. Elle est révolue l'époque où la circoncision des enfants était pratiquée par de vieux talebs enturbannés qui maniaient avec dextérité les ciseaux sous les youyous des femmes émues. Cette cérémonie religieuse, dont chacun de nous a conservé un souvenir indélébile, se déroulait dans une ambiance conviviale où membres de la famille, voisins, proches et amis se réunissaient autour d'un délicieux couscous garni et de l'incontournable tamina. Des cadeaux en nature et en espèces faisaient le bonheur des bambins vêtus d'une gandoura, coiffés d'une chéchia et chaussés de babouches blanches. Cette pratique traditionnelle ancrée dans nos us et coutumes a perdu au fil des ans sa spécificité, voire son charme pittoresque puisque les personnes possédant des notions médicales ont pris le relais pour des raisons strictement mercantiles, car il faut débourser au bas mot 2.000 dinars ! Désormais, il est primordial de prendre rendez-vous auprès de l'officiant qui exerce chez lui sachant que son agenda est chargé. Depuis le drame qui a engendré des décès voilà 3 ans à El Khroub, le ministère de la Santé a promptement réagi en interdisant formellement la circoncision par un personnel non qualifié dans des locaux inappropriés. Il incombe dorénavant aux chirurgien et aux médecins de procéder à l'excision du prépuce dans une structure médicale où les conditions d'hygiène sont réunies. Cette mesure salutaire qui vise la préservation des vies humaines gagneraient à être médiatisée afin d'assainir cette pratique. A l'approche des grandes vacances d'été, période de prédilection des circoncisions, les services compétents sont interpellés pour veiller à l'application de cette décision ministérielle.