A la faveur d'une reprise progressive de l'économie mondiale, la consommation mondiale de pétrole devrait remonter en 2010 après la baisse attendue cette année, a conclu une enquête réalisée par l'agence Reuters auprès des analystes et professionnels du secteur pétrolier. Selon cette étude, la croissance attendue de 1,1% de la consommation mondiale ne devrait toutefois pas suffire à absorber la totalité des capacités excédentaires en dépit de l'augmentation de la production des pays extérieurs à l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). La demande globale devrait ainsi augmenter de 900 000 barils par jour (b/j) pour remonter à 89,4 millions de b/j en 2010, selon les prévisions recueillies. Elle a reculé de 2,5% par rapport à son pic de 2007 à 86,2 millions de b/j en raison de la hausse des cours du brut et de la crise économique qui ont pesé sur la consommation. Cette baisse de la demande a favorisé la chute du prix du baril, tombé sous la barre des 40 dollars en décembre après avoir atteint près de 150 dollars l'été dernier. Ces dernières semaines, le baril est remonté autour de 70 dollars, soutenu par la réduction de la production de l'OPEP et par l'anticipation d'une reprise de la demande dépassant celle de l'offre au cours des années à venir. Pourtant, certains analystes estiment que hausse de la demande n'est pas évident. «Il y a six mois, on craignait qu'à l'avenir l'offre diminue fortement mais je crois que ces craintes sont tout aussi fortes aujourd'hui», explique Adam Sieminski, économiste en chef énergie de Deutsche Bank. «De notre point de vue, la demande de pétrole ne sera pas particulièrement solide l'année prochaine et l'offre non OPEP restera importante.» Dans ce contexte d'incertitude, la Chine, l'Arabie Saoudite et les Etats-Unis devraient être les moteurs de la reprise, selon les auteurs de l'étude. Ainsi, on estime qu'en 2010, près d'un quart de la hausse attendue de la demande mondiale, soit 200 000 b/j, devrait être mis au compte de la Chine. Les pays de l'OCDE devraient consommer 45,6 millions de b/j, un niveau stable par rapport à cette année. Mais l'évolution réelle de leur demande dépendra de l'ampleur d'une éventuelle reprise aux Etats-Unis, un pays qui consomme un quart environ du pétrole brûlé dans le monde. «Les principaux moteurs de la croissance de la demande pétrolière en 2010 seront la Chine, l'Arabie Saoudite et les Etats-Unis. Ce sont les trois régions clés, et la demande américaine devrait se reprendre avec le redressement de l'économie», estime Amrita Sen, de Barclays Capital. Le bureau Merrill Lynch, prévoit que la croissance de l'économie mondiale atteindra 3,7% l'an prochain mais la moyenne des prévisions recueillies n'est que de 2,8%. «L'efficacité des plans de relance aux Etats-Unis et en Chine aura un impact important», souligne Rick Mueller, directeur des marchés pétroliers chez Energy Security Analysis. L'offre non OPEP pourrait augmenter de 100 000 b/j en 2010 à 50,5 millions de b/j selon l'enquête. Parallèlement, les besoins en brut OPEP pourraient augmenter de 400 000 b/j à 29,5 millions de b/j, soit deux millions de b/j en-dessous de leur niveau de 2008. A la faveur d'une reprise progressive de l'économie mondiale, la consommation mondiale de pétrole devrait remonter en 2010 après la baisse attendue cette année, a conclu une enquête réalisée par l'agence Reuters auprès des analystes et professionnels du secteur pétrolier. Selon cette étude, la croissance attendue de 1,1% de la consommation mondiale ne devrait toutefois pas suffire à absorber la totalité des capacités excédentaires en dépit de l'augmentation de la production des pays extérieurs à l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). La demande globale devrait ainsi augmenter de 900 000 barils par jour (b/j) pour remonter à 89,4 millions de b/j en 2010, selon les prévisions recueillies. Elle a reculé de 2,5% par rapport à son pic de 2007 à 86,2 millions de b/j en raison de la hausse des cours du brut et de la crise économique qui ont pesé sur la consommation. Cette baisse de la demande a favorisé la chute du prix du baril, tombé sous la barre des 40 dollars en décembre après avoir atteint près de 150 dollars l'été dernier. Ces dernières semaines, le baril est remonté autour de 70 dollars, soutenu par la réduction de la production de l'OPEP et par l'anticipation d'une reprise de la demande dépassant celle de l'offre au cours des années à venir. Pourtant, certains analystes estiment que hausse de la demande n'est pas évident. «Il y a six mois, on craignait qu'à l'avenir l'offre diminue fortement mais je crois que ces craintes sont tout aussi fortes aujourd'hui», explique Adam Sieminski, économiste en chef énergie de Deutsche Bank. «De notre point de vue, la demande de pétrole ne sera pas particulièrement solide l'année prochaine et l'offre non OPEP restera importante.» Dans ce contexte d'incertitude, la Chine, l'Arabie Saoudite et les Etats-Unis devraient être les moteurs de la reprise, selon les auteurs de l'étude. Ainsi, on estime qu'en 2010, près d'un quart de la hausse attendue de la demande mondiale, soit 200 000 b/j, devrait être mis au compte de la Chine. Les pays de l'OCDE devraient consommer 45,6 millions de b/j, un niveau stable par rapport à cette année. Mais l'évolution réelle de leur demande dépendra de l'ampleur d'une éventuelle reprise aux Etats-Unis, un pays qui consomme un quart environ du pétrole brûlé dans le monde. «Les principaux moteurs de la croissance de la demande pétrolière en 2010 seront la Chine, l'Arabie Saoudite et les Etats-Unis. Ce sont les trois régions clés, et la demande américaine devrait se reprendre avec le redressement de l'économie», estime Amrita Sen, de Barclays Capital. Le bureau Merrill Lynch, prévoit que la croissance de l'économie mondiale atteindra 3,7% l'an prochain mais la moyenne des prévisions recueillies n'est que de 2,8%. «L'efficacité des plans de relance aux Etats-Unis et en Chine aura un impact important», souligne Rick Mueller, directeur des marchés pétroliers chez Energy Security Analysis. L'offre non OPEP pourrait augmenter de 100 000 b/j en 2010 à 50,5 millions de b/j selon l'enquête. Parallèlement, les besoins en brut OPEP pourraient augmenter de 400 000 b/j à 29,5 millions de b/j, soit deux millions de b/j en-dessous de leur niveau de 2008.