L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a laissé inchangées ses prévisions concernant la demande pétrolière mondiale pour cette année. Dans son rapport mensuel publié hier, l'OPEP indique que «la prévision de la demande mondiale de brut en 2009, avec un recul de 1,6 million de barils par jour (mb/j), reste inchangée» par rapport aux prévisions publiées en juillet. Pour 2010, l'organisation pronostique toujours «un arrêt du déclin de la demande mondiale de pétrole avec une hausse de 0,5 mb/j». Ces chiffres sont exactement les mêmes que ceux du rapport de juillet portant la demande de brut dans le monde pour 2009 à 83,91 mb/j et pour 2010 à 84,41 mb/j, soit 0,59% de plus que cette année. Même si la consommation de pétrole a fortement reculé aux Etats-Unis, pourtant en pleine période des déplacements estivaux, «les hausses de consommation ailleurs dans le monde ont permis de compenser ce déclin», note l'OPEP évoquant notamment la Chine et l'Inde. Selon l'organisation, pour l'année prochaine la reprise économique tardive ne conduira qu'à une légère augmentation de 0,5 mb/j de la demande mondiale de brut et même si l'on s'attend à une relance de la demande de carburant aux Etats-Unis «cela restera la grande inconnue pour 2010», selon le rapport. S'agissant des prix, l'organisation estime qu'en « l'absence de modifications importantes des fondamentaux du marché pétrolier, la volatilité indique la sensibilité accrue des prix du brut réagissant aux signaux économiques contradictoires ». Il est cité, dans ce sens les chiffres de la hausse du chômage aux Etats-Unis et dans la zone euro et le raffermissement du dollar. D'une manière générale, le maintien des prix actuels du brut «dépendra essentiellement de signaux plus clairs de l'amélioration de l'économie mondiale et si les attentes des marchés concernant la reprise ne se réalisent pas pleinement, les niveaux actuels des prix pourraient subir des pressions accrues», indique le rapport qui rappelle que «l'OPEP est fermement engagée, pour sa part, à renforcer la stabilité du marché pétrolier». La production de l'organisation a augmenté de 160.000 barils à 28,68 mb/j en juillet par rapport à juin. Le rapport souligne que « quoiqu'il en soit, après une longue et particulièrement dure période de récession mondiale, de nombreuses incertitudes persistent sur le moment et le rythme de la reprise économique ». Ainsi, malgré le recul du prix de l'essence, la consommation de carburant a baissé de 2% pendant la période allant de mai à juillet 2009 aux Etats-Unis alors qu'elle augmentait régulièrement de 1,4% chaque année lors des cinq années ayant précédées la crise économique mondiale, souligne l'OPEP. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a laissé inchangées ses prévisions concernant la demande pétrolière mondiale pour cette année. Dans son rapport mensuel publié hier, l'OPEP indique que «la prévision de la demande mondiale de brut en 2009, avec un recul de 1,6 million de barils par jour (mb/j), reste inchangée» par rapport aux prévisions publiées en juillet. Pour 2010, l'organisation pronostique toujours «un arrêt du déclin de la demande mondiale de pétrole avec une hausse de 0,5 mb/j». Ces chiffres sont exactement les mêmes que ceux du rapport de juillet portant la demande de brut dans le monde pour 2009 à 83,91 mb/j et pour 2010 à 84,41 mb/j, soit 0,59% de plus que cette année. Même si la consommation de pétrole a fortement reculé aux Etats-Unis, pourtant en pleine période des déplacements estivaux, «les hausses de consommation ailleurs dans le monde ont permis de compenser ce déclin», note l'OPEP évoquant notamment la Chine et l'Inde. Selon l'organisation, pour l'année prochaine la reprise économique tardive ne conduira qu'à une légère augmentation de 0,5 mb/j de la demande mondiale de brut et même si l'on s'attend à une relance de la demande de carburant aux Etats-Unis «cela restera la grande inconnue pour 2010», selon le rapport. S'agissant des prix, l'organisation estime qu'en « l'absence de modifications importantes des fondamentaux du marché pétrolier, la volatilité indique la sensibilité accrue des prix du brut réagissant aux signaux économiques contradictoires ». Il est cité, dans ce sens les chiffres de la hausse du chômage aux Etats-Unis et dans la zone euro et le raffermissement du dollar. D'une manière générale, le maintien des prix actuels du brut «dépendra essentiellement de signaux plus clairs de l'amélioration de l'économie mondiale et si les attentes des marchés concernant la reprise ne se réalisent pas pleinement, les niveaux actuels des prix pourraient subir des pressions accrues», indique le rapport qui rappelle que «l'OPEP est fermement engagée, pour sa part, à renforcer la stabilité du marché pétrolier». La production de l'organisation a augmenté de 160.000 barils à 28,68 mb/j en juillet par rapport à juin. Le rapport souligne que « quoiqu'il en soit, après une longue et particulièrement dure période de récession mondiale, de nombreuses incertitudes persistent sur le moment et le rythme de la reprise économique ». Ainsi, malgré le recul du prix de l'essence, la consommation de carburant a baissé de 2% pendant la période allant de mai à juillet 2009 aux Etats-Unis alors qu'elle augmentait régulièrement de 1,4% chaque année lors des cinq années ayant précédées la crise économique mondiale, souligne l'OPEP.