L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait décider d'un maintien de son niveau de production de brut lors de sa prochaine réunion prévue le 9 septembre prochain à Vienne, a indiqué hier le ministre koweïtien du Pétrole Cheikh Ahmad Abdallah al-Sabah. L'OPEP doit «maintenir sa production», a-t-il dit en estimant satisfaisant le niveau actuel des prix du pétrole, tout en espérant que le prix du baril reste «entre 70 et 80 dollars». Les cours du pétrole s'inscrivaient légèrement à la baisse hier matin, au lendemain d'un fort rebond, affectés par la dégringolade de la Bourse chinoise qui a relancé les inquiétudes sur le redressement de la demande pétrolière et en attendant la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains. A Londres, le baril de Brent de la mer du nord pour livraison en octobre perdait 60 cents par rapport à la clôture de la veille, à 71,77 dollars, alors qu'à New York, le brut léger texan (WTI) pour la même échéance perdait 39 cents à 68,80 dollars. «Une augmentation plus importante qu'attendu des stocks de distillats pèserait sur le prix des produits pétroliers et renforcerait la pression sur le brut», ont averti des analystes chez VTB Capital. Les prévisions des analystes tablent déjà sur une progression de 1,5 million de barils des stocks de brut la semaine dernière, un recul des réserves d'essence de 800.000 barils, et une petite hausse des stocks de distillats, de 500 000 barils. Le marché surveillera aussi la trajectoire de l'Ouragan Bill qui risque de se rapprocher des centres de raffinage de la côte est du Canada. Le FMI affirme que la reprise a commencé La «reprise a commencé» à l'échelle mondiale, mais le redressement de l'économie «ne sera pas simple» car la crise laisse des «cicatrices profondes» pour plusieurs années, a estimé avant hier l'économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard. Pour soutenir cette reprise, M. Blanchard a affirmé que «des rééquilibrages seront nécessaires, tant à l'intérieur des pays qu'entre les pays». Selon lui, «dans les récessions normales, aussi destructives soient-elles pour les entreprises et l'emploi, les choses se redressent de manière prévisible», et «la récession mondiale actuelle est loin d'être normale», M. Blanchard, qui est également conseiller économique et directeur du Département des études au FMI, a ajouté que «le monde n'est pas dans une récession banale. Le redressement ne sera pas simple. La crise a laissé des cicatrices profondes qui auront des conséquences tout à la fois sur l'offre et la demande pendant plusieurs années». Selon lui, les Etats-Unis qui étaient «à l'origine de la crise», seront «au centre de toute reprise mondiale», estimant que « 3% de la demande globale américaine devra provenir d'autre part» que des ménages américains. «Les exportations nettes des Etats-Unis doivent augmenter» pour combler le manque à gagner provenant de la baisse de la consommation, soutient-il, étant donné qu'il est «peu probable que la demande globale provienne de l'investissement, et que la relance budgétaire ne pourra pas être maintenue éternellement». L'expert indique enfin que la solution se trouverait essentiellement dans les pays d'Asie «avec de forts excédents des comptes courants», et en particulier en Chine, selon M. Blanchard. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait décider d'un maintien de son niveau de production de brut lors de sa prochaine réunion prévue le 9 septembre prochain à Vienne, a indiqué hier le ministre koweïtien du Pétrole Cheikh Ahmad Abdallah al-Sabah. L'OPEP doit «maintenir sa production», a-t-il dit en estimant satisfaisant le niveau actuel des prix du pétrole, tout en espérant que le prix du baril reste «entre 70 et 80 dollars». Les cours du pétrole s'inscrivaient légèrement à la baisse hier matin, au lendemain d'un fort rebond, affectés par la dégringolade de la Bourse chinoise qui a relancé les inquiétudes sur le redressement de la demande pétrolière et en attendant la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains. A Londres, le baril de Brent de la mer du nord pour livraison en octobre perdait 60 cents par rapport à la clôture de la veille, à 71,77 dollars, alors qu'à New York, le brut léger texan (WTI) pour la même échéance perdait 39 cents à 68,80 dollars. «Une augmentation plus importante qu'attendu des stocks de distillats pèserait sur le prix des produits pétroliers et renforcerait la pression sur le brut», ont averti des analystes chez VTB Capital. Les prévisions des analystes tablent déjà sur une progression de 1,5 million de barils des stocks de brut la semaine dernière, un recul des réserves d'essence de 800.000 barils, et une petite hausse des stocks de distillats, de 500 000 barils. Le marché surveillera aussi la trajectoire de l'Ouragan Bill qui risque de se rapprocher des centres de raffinage de la côte est du Canada. Le FMI affirme que la reprise a commencé La «reprise a commencé» à l'échelle mondiale, mais le redressement de l'économie «ne sera pas simple» car la crise laisse des «cicatrices profondes» pour plusieurs années, a estimé avant hier l'économiste en chef du FMI, Olivier Blanchard. Pour soutenir cette reprise, M. Blanchard a affirmé que «des rééquilibrages seront nécessaires, tant à l'intérieur des pays qu'entre les pays». Selon lui, «dans les récessions normales, aussi destructives soient-elles pour les entreprises et l'emploi, les choses se redressent de manière prévisible», et «la récession mondiale actuelle est loin d'être normale», M. Blanchard, qui est également conseiller économique et directeur du Département des études au FMI, a ajouté que «le monde n'est pas dans une récession banale. Le redressement ne sera pas simple. La crise a laissé des cicatrices profondes qui auront des conséquences tout à la fois sur l'offre et la demande pendant plusieurs années». Selon lui, les Etats-Unis qui étaient «à l'origine de la crise», seront «au centre de toute reprise mondiale», estimant que « 3% de la demande globale américaine devra provenir d'autre part» que des ménages américains. «Les exportations nettes des Etats-Unis doivent augmenter» pour combler le manque à gagner provenant de la baisse de la consommation, soutient-il, étant donné qu'il est «peu probable que la demande globale provienne de l'investissement, et que la relance budgétaire ne pourra pas être maintenue éternellement». L'expert indique enfin que la solution se trouverait essentiellement dans les pays d'Asie «avec de forts excédents des comptes courants», et en particulier en Chine, selon M. Blanchard.