Tunis, le Ramadhan est une institution fortement ancrée dans les mœurs et dans la culture du pays. C'est autour de la table, après l'appel à la prière du Maghreb (coucher de soleil), que la famille se retrouve autour de la même table. La rupture du jeûne commence par un une datte accompagnée d'un verre de lait. Pour perpétuer la tradition prophétique), les femmes préparent du pain de campagne Tabouna (celui que les Tunisiens mangent depuis 3000 ans en et qu'ils ne consomme guère les autres jours), la chorba (soupe). La meilleure, c'est la plus ancienne, c'est-à-dire la chorba d'orge, les briks ; les tajines, les olives. Pour la soirée : des crèmes, du sorgho. Et pour le Shour, du couscous au lait et aux dates, ou du riz. Les soirées ; Bien plus que le mois de la commémoration, le Ramadhan est celui de l'identité culturelle. C'est sur l'écran de la TV que les Tunisiens attendent impatiemment l'appel à la prière, annonçant pour tous la rupture du jeûne. La TV commence par diffuser des émissions religieuses, puis des versets du Coran puis l'appel à la prière, relayé en ville par un coup de canon. Juste après la rupture du jeûne, ce sont des chansons ou des chants religieux, puis une cascade de publicités tournant presque toutes sur des produits alimentaires. Même les familles qui ne regardent jamais cette chaîne rompent leur boycott pendant le mois du ramadhan. Après un flot de publicités (yaourts, soupe, boissons gazeuses, chocolats, beurre, margarine, crèmes, levure, légumes en conserves) qui constituent une véritable incitation à la débauche alimentaire, c'est l'heure des feuilletons. TV 7 se prépare pour le Ramadhan qui semble réconcilier les Tunisiens avec la chaîne. Les pratiquants vont dans les mosquées où ils prient. Dans les grandes villes, surtout à Tunis, le Ramadhan est le mois de la culture. Les soirées animées par le festival de la médina se déroulent essentiellement dans l'enceinte de la médina. Tunis, le Ramadhan est une institution fortement ancrée dans les mœurs et dans la culture du pays. C'est autour de la table, après l'appel à la prière du Maghreb (coucher de soleil), que la famille se retrouve autour de la même table. La rupture du jeûne commence par un une datte accompagnée d'un verre de lait. Pour perpétuer la tradition prophétique), les femmes préparent du pain de campagne Tabouna (celui que les Tunisiens mangent depuis 3000 ans en et qu'ils ne consomme guère les autres jours), la chorba (soupe). La meilleure, c'est la plus ancienne, c'est-à-dire la chorba d'orge, les briks ; les tajines, les olives. Pour la soirée : des crèmes, du sorgho. Et pour le Shour, du couscous au lait et aux dates, ou du riz. Les soirées ; Bien plus que le mois de la commémoration, le Ramadhan est celui de l'identité culturelle. C'est sur l'écran de la TV que les Tunisiens attendent impatiemment l'appel à la prière, annonçant pour tous la rupture du jeûne. La TV commence par diffuser des émissions religieuses, puis des versets du Coran puis l'appel à la prière, relayé en ville par un coup de canon. Juste après la rupture du jeûne, ce sont des chansons ou des chants religieux, puis une cascade de publicités tournant presque toutes sur des produits alimentaires. Même les familles qui ne regardent jamais cette chaîne rompent leur boycott pendant le mois du ramadhan. Après un flot de publicités (yaourts, soupe, boissons gazeuses, chocolats, beurre, margarine, crèmes, levure, légumes en conserves) qui constituent une véritable incitation à la débauche alimentaire, c'est l'heure des feuilletons. TV 7 se prépare pour le Ramadhan qui semble réconcilier les Tunisiens avec la chaîne. Les pratiquants vont dans les mosquées où ils prient. Dans les grandes villes, surtout à Tunis, le Ramadhan est le mois de la culture. Les soirées animées par le festival de la médina se déroulent essentiellement dans l'enceinte de la médina.