Rien ne va plus au FLN. Le vieux parti est en proie à de fortes convulsions. A l'approche du 9e congrès, les vieux démons se réveillent et le parti que dirige Abdelaziz Belkhadem est plus que jamais tiraillé par des conflits internes. Ainsi en plus de guerre de tranchées que se livrent en sourdine les cadres du parti, guidés par la seule ambition de conforter leur place dans les sphères décisionnelles, nombreux sont les cadres et militants qui ont dénoncé la mainmise de la direction du parti sur les préparatifs du 9e congrès dont la tenue est prévue, comme annoncé déjà, le premier trimestre de l'année prochaine. Ces militants dénoncent leur marginalisation et leur exclusion en considérant que l'état major du parti a «verrouillé le jeu» dans l'objectif de garder leurs positions et privilèges. Ils reprochent surtout à Belkhadem et aux membres du secrétariat exécutif d'avoir pratiquement usé de coups de force pour écarter tous les opposants des commissions de préparation installées dans chaque mouhafadhas. Abbas Mekhalif, coordinateur de la «Cellule centrale de suivi», une structure créée au lendemain de la tenue du 8e congrès et qui regroupe tous les opposants à la ligne politique incarnée par le secrétaire général de l'instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem, ne manque pas de révéler que «la direction a fait fi des critères énoncés dans les statuts du parti pour choisir les membres des commissions de préparation installés à l'échelle locale». Mekhalif et ses amis, qui ont mené de fortes actions de protestation il y'a quelques années, comme ce fut le cas d'un regroupement devant le siége national du parti, ont brandi la menace d'organiser un congrès parallèle dans le cas où la direction politique ne révise pas ses positions et persiste dans sa politique de marginalisation des militants. Une position qui semble faire tache d'huile puisque la fronde est en train de s'élargir comme l'atteste l'appel lancé il y'a trois jours par deux membres du conseil national du parti. Dans cet appel, et après avoir fait le constat de l'échec de la direction du parti, ils n'ont pas hésité à exhorter les autres membres du conseil national à rejoindre le mouvement de contestation. La direction du parti ne semble pas prendre trop au sérieux ces « gesticulations ». Mieux, elle n'accorde aucun crédit aux initiateurs de la fronde. Pour Saïd Bouhadja «les préparatifs du congrès vont bon train comme le prouve l'installation de 45 commissions de mouhafadhas. Ils nous reste juste les 9 mouhafadhas qui ont connu un retard dans la structuration». Ce membre du secrétariat exécutif, contacté hier, nous a indiqué que «les mécontents sont isolés dans la masse des militants et n'ont par conséquent aucun effet sur le déroulement de l'opération de préparation du congrès». Affirmant que «la réussite du congrès relève de la responsabilité de tous les militants», Bouhadja a soutenu que «tout se déroule de manière ordinaire comme prévu». Il nous a ainsi annoncé que Abdelkrim Abada a présidé hier une réunion de la sous- commission chargée d'élaborer les textes relatifs à l'idéologie politique du parti alors que Abdelaziz Ziari présidera aujourd'hui une réunion de la sous–commission des institutions. Pour rappel, la commission nationale de préparation du 9e congrès, installée le 17 juin dernier, a créé 7 sous-commissions. Concernant les 9 mouhafadhas qui ont donné d'énormes soucis à Abdelaziz Belkhadem puisqu'il a échoué à les restructurer, Bouhadja s'est montré optimiste en déclarant que ces mouhafadhas seront dotées de structures élues avant la tenue du prochain congrès. Rien ne va plus au FLN. Le vieux parti est en proie à de fortes convulsions. A l'approche du 9e congrès, les vieux démons se réveillent et le parti que dirige Abdelaziz Belkhadem est plus que jamais tiraillé par des conflits internes. Ainsi en plus de guerre de tranchées que se livrent en sourdine les cadres du parti, guidés par la seule ambition de conforter leur place dans les sphères décisionnelles, nombreux sont les cadres et militants qui ont dénoncé la mainmise de la direction du parti sur les préparatifs du 9e congrès dont la tenue est prévue, comme annoncé déjà, le premier trimestre de l'année prochaine. Ces militants dénoncent leur marginalisation et leur exclusion en considérant que l'état major du parti a «verrouillé le jeu» dans l'objectif de garder leurs positions et privilèges. Ils reprochent surtout à Belkhadem et aux membres du secrétariat exécutif d'avoir pratiquement usé de coups de force pour écarter tous les opposants des commissions de préparation installées dans chaque mouhafadhas. Abbas Mekhalif, coordinateur de la «Cellule centrale de suivi», une structure créée au lendemain de la tenue du 8e congrès et qui regroupe tous les opposants à la ligne politique incarnée par le secrétaire général de l'instance exécutive, Abdelaziz Belkhadem, ne manque pas de révéler que «la direction a fait fi des critères énoncés dans les statuts du parti pour choisir les membres des commissions de préparation installés à l'échelle locale». Mekhalif et ses amis, qui ont mené de fortes actions de protestation il y'a quelques années, comme ce fut le cas d'un regroupement devant le siége national du parti, ont brandi la menace d'organiser un congrès parallèle dans le cas où la direction politique ne révise pas ses positions et persiste dans sa politique de marginalisation des militants. Une position qui semble faire tache d'huile puisque la fronde est en train de s'élargir comme l'atteste l'appel lancé il y'a trois jours par deux membres du conseil national du parti. Dans cet appel, et après avoir fait le constat de l'échec de la direction du parti, ils n'ont pas hésité à exhorter les autres membres du conseil national à rejoindre le mouvement de contestation. La direction du parti ne semble pas prendre trop au sérieux ces « gesticulations ». Mieux, elle n'accorde aucun crédit aux initiateurs de la fronde. Pour Saïd Bouhadja «les préparatifs du congrès vont bon train comme le prouve l'installation de 45 commissions de mouhafadhas. Ils nous reste juste les 9 mouhafadhas qui ont connu un retard dans la structuration». Ce membre du secrétariat exécutif, contacté hier, nous a indiqué que «les mécontents sont isolés dans la masse des militants et n'ont par conséquent aucun effet sur le déroulement de l'opération de préparation du congrès». Affirmant que «la réussite du congrès relève de la responsabilité de tous les militants», Bouhadja a soutenu que «tout se déroule de manière ordinaire comme prévu». Il nous a ainsi annoncé que Abdelkrim Abada a présidé hier une réunion de la sous- commission chargée d'élaborer les textes relatifs à l'idéologie politique du parti alors que Abdelaziz Ziari présidera aujourd'hui une réunion de la sous–commission des institutions. Pour rappel, la commission nationale de préparation du 9e congrès, installée le 17 juin dernier, a créé 7 sous-commissions. Concernant les 9 mouhafadhas qui ont donné d'énormes soucis à Abdelaziz Belkhadem puisqu'il a échoué à les restructurer, Bouhadja s'est montré optimiste en déclarant que ces mouhafadhas seront dotées de structures élues avant la tenue du prochain congrès.