Le rapport de la Banque mondiale fait de l'Algérie le pays du Maghreb où il est le moins facile de faire des affaires. Le pays se place 14e seulement sur une liste qui comporte 19 pays de la région Moyen Orient et Afrique du Nord. Le rapport de la Banque mondiale fait de l'Algérie le pays du Maghreb où il est le moins facile de faire des affaires. Le pays se place 14e seulement sur une liste qui comporte 19 pays de la région Moyen Orient et Afrique du Nord. Une nouvelle fois le rapport Doing Business 2010 de la Banque mondiale est venu épingler l'Algérie sur les carences liées à l'environnement des affaires. Les critiques formulées à longueur d'année par les opérateurs économiques nationaux concernant les difficultés d'évoluer sur le marché national, ainsi que celles des entreprises étrangères intervenues à la suite des nouvelles mesures recadrant l'investissement étranger et les importations annoncés à la fin de l'année 2008, ne sont donc pas passées inaperçues. Car bien que reconnaissant à l'Algérie certaines améliorations, le rapport de la BM reste dans son ensemble très critique. Il faut savoir que selon l'institution internationale, Doing Business analyse les règlementations locales qui s'appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, notamment leurs opérations de création, leurs échanges commerciaux transfrontaliers, le paiement de leurs impôts et la fermeture de l'entreprise. Doing Business ne mesure pas tous les aspects de l'environnement des affaires qui importent aux entreprises et aux investisseurs. En revanche il ne mesure pas la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de compétences de la main-d'œuvre ni la solidité du système financier dans les pays évalués. Force est de constater que sur les aspects traités, la position de l'Algérie, par rapport au reste du monde et plus précisément par rapport aux économies voisines, est peu reluisante. Seulement 47 places la séparent de la 183e et dernière position du classement occupée par la République Centrafricaine. Avec un classement à la 136e, l'Algérie devance des pays comme Djibouti, le Timor, Sao Tomé et Principe, le Burundi, le Surinam ou encore l'Afghanistan, alors que la quasi-totalité des pays arabes et maghrébins la surclasse. Avec ce nouveau classement, l'Algérie recule encore de deux places en comparaison avec le rapport de l'année dernière. Pourtant la Banque mondiale lui reconnaît quelques efforts. Elle note d'ailleurs que le pays «a introduit des règlements pour améliorer la gestion des procédures d'octroi des permis de construire et afin d'assurer l'achèvement des projets dans les délais». De plus, «l'exécution des contrats a été améliorée, l'IRG a été réduite de 25 % à 19% pour les activités de tourisme, la construction et les travaux publics ainsi que la production de biens». Le rapport indique également que «L'Algérie a baissé les coûts de transfert de propriété, et a rendu ses tribunaux plus efficaces». Cela n'est cependant pas assez, comparé aux insuffisances observées sur les autres aspects liés à l'environnement des affaires. Les carences de l'Algérie sont telles que même dans la région Mena (Moyen Orient et Afrique du Nord), le pays n'arrive pas à faire mieux qu'une place de 14e sur une liste qui en comporte seulement 19. Seuls l'Iran, la Palestine, la Syrie, l'Irak et Djibouti ne font pas mieux que l'Algérie. Les défaillances de l'Algérie sont observées en matière de création d'entreprise avec une place de 148e mondiale et de 16e dans la région Mena, en matière de transfert de propriété avec une position de 160e mondiale et de dernière dans la région Mena et dans le domaine du payement des impôts avec la dernière position dans la région Mena et 168e dans le classement mondial. Le rapport de la Banque mondiale fait de l'Algérie le pays du Maghreb où il est le moins facile de faire des affaires puisque nos voisins tunisiens et marocains se classent respectivement 69e et 128e, alors que l'Egypte est 106e. Dans le monde arabe, les pays où il est le plus facile de faire des affaires sont l'Arabie saoudite 13e, le Bahreïn 20e et les Emirats arabes unis 33e. Une nouvelle fois le rapport Doing Business 2010 de la Banque mondiale est venu épingler l'Algérie sur les carences liées à l'environnement des affaires. Les critiques formulées à longueur d'année par les opérateurs économiques nationaux concernant les difficultés d'évoluer sur le marché national, ainsi que celles des entreprises étrangères intervenues à la suite des nouvelles mesures recadrant l'investissement étranger et les importations annoncés à la fin de l'année 2008, ne sont donc pas passées inaperçues. Car bien que reconnaissant à l'Algérie certaines améliorations, le rapport de la BM reste dans son ensemble très critique. Il faut savoir que selon l'institution internationale, Doing Business analyse les règlementations locales qui s'appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, notamment leurs opérations de création, leurs échanges commerciaux transfrontaliers, le paiement de leurs impôts et la fermeture de l'entreprise. Doing Business ne mesure pas tous les aspects de l'environnement des affaires qui importent aux entreprises et aux investisseurs. En revanche il ne mesure pas la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de compétences de la main-d'œuvre ni la solidité du système financier dans les pays évalués. Force est de constater que sur les aspects traités, la position de l'Algérie, par rapport au reste du monde et plus précisément par rapport aux économies voisines, est peu reluisante. Seulement 47 places la séparent de la 183e et dernière position du classement occupée par la République Centrafricaine. Avec un classement à la 136e, l'Algérie devance des pays comme Djibouti, le Timor, Sao Tomé et Principe, le Burundi, le Surinam ou encore l'Afghanistan, alors que la quasi-totalité des pays arabes et maghrébins la surclasse. Avec ce nouveau classement, l'Algérie recule encore de deux places en comparaison avec le rapport de l'année dernière. Pourtant la Banque mondiale lui reconnaît quelques efforts. Elle note d'ailleurs que le pays «a introduit des règlements pour améliorer la gestion des procédures d'octroi des permis de construire et afin d'assurer l'achèvement des projets dans les délais». De plus, «l'exécution des contrats a été améliorée, l'IRG a été réduite de 25 % à 19% pour les activités de tourisme, la construction et les travaux publics ainsi que la production de biens». Le rapport indique également que «L'Algérie a baissé les coûts de transfert de propriété, et a rendu ses tribunaux plus efficaces». Cela n'est cependant pas assez, comparé aux insuffisances observées sur les autres aspects liés à l'environnement des affaires. Les carences de l'Algérie sont telles que même dans la région Mena (Moyen Orient et Afrique du Nord), le pays n'arrive pas à faire mieux qu'une place de 14e sur une liste qui en comporte seulement 19. Seuls l'Iran, la Palestine, la Syrie, l'Irak et Djibouti ne font pas mieux que l'Algérie. Les défaillances de l'Algérie sont observées en matière de création d'entreprise avec une place de 148e mondiale et de 16e dans la région Mena, en matière de transfert de propriété avec une position de 160e mondiale et de dernière dans la région Mena et dans le domaine du payement des impôts avec la dernière position dans la région Mena et 168e dans le classement mondial. Le rapport de la Banque mondiale fait de l'Algérie le pays du Maghreb où il est le moins facile de faire des affaires puisque nos voisins tunisiens et marocains se classent respectivement 69e et 128e, alors que l'Egypte est 106e. Dans le monde arabe, les pays où il est le plus facile de faire des affaires sont l'Arabie saoudite 13e, le Bahreïn 20e et les Emirats arabes unis 33e.