Après les propos racistes et insultants tenus envers la communauté maghrébine, qui le pace au centre d'une polémique, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a tenté de dégonfler l'abcès en exprimant hier, non pas des excuses, mais juste des regrets. Après les propos racistes et insultants tenus envers la communauté maghrébine, qui le pace au centre d'une polémique, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a tenté de dégonfler l'abcès en exprimant hier, non pas des excuses, mais juste des regrets. Le moins que l‘on puisse dire, c‘est que le ministre français de l‘Intérieur a soigné sa sortie médiatique en vue d‘apaiser la tension. Le cadre est idoine, Brice Hortefeux est allé partager le ftour chez les musulmans de la Grande mosquée de Paris. Ceux là même qui ont fait l‘objet quelques jours auparavant des pires insultes racistes. Rappelons qu‘Hortefeux a commis, la semaine dernière, un grave dérapage raciste envers la communauté maghrébine. Sur une vidéo publiée par le site «lemonde.fr» qui tourne en boucle sur internet, filmée par un téléphone portable à l‘université d‘été de l‘UMP, Hortefeux tient des propos racistes en ricanant en compagnie d‘autres membres du même parti. Brice Hortefeux se voit alors présenter un jeune militant d‘origine maghrébine. «C‘est notre petit arabe», dit une militante de ce parti. «Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C‘est quand il y en a beaucoup qu‘il y a des problèmes», réplique le ministre français. La jeune femme y va gaiement : «Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière.» Hortefeux renchérit : «Il ne correspond pas du tout au prototype, alors», mais «ça, c‘est de l‘intégration», ajoute-t-il. Même après ses propos insultants, Brice Hortefeux a su faire gagner beaucoup de soutiens. Même les plus inattendus. Avant-hier, c‘est le Conseil français du culte musulman qui lui a apporté son soutien. Son président Mohamed Moussaoui a déclaré en recevant son hôte, «Hortefeux a exprimé ses regrets, Pour nous, c‘est suffisant», a-t-il assuré hier sur Europe 1, estimant que «la sincérité des regrets tenus a touché l‘ensemble de ceux qui étaient présents». Pour ce qui est de présenter des excuses, celui qui a été traité de «gros raciste» par Rachida Dati n‘en démord pas. Le fidèle lieutenant de Sarkozy nie avoir tenu des propos racistes, pour lui, c‘était juste de l‘humour. Un humour qui n‘est d‘ailleurs pas du goût de notre communauté installée en France. Mohamed Rezki, du parti des indigènes de la République, contacté par nos soins, estime qu‘au delà d‘un dérapage raciste, la récente sortie du premier flic de France, «s‘inquiétant de la nocivité des Arabes apparaît sous son jour véritable, une expression politique réfléchie. Ce n‘est pas un trait d‘humour. Dans la vidéo témoin, il signifie par là que jamais à ses yeux les bougnoules et les noirs ne seront considérés comme d‘authentiques citoyens». Le MRAP porte plainte contre Hortefeux Même si Hortefeux tente d'apaiser la polémique en gagnant le soutien du CFCM, le Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples (MRAP) ne veut pas passer l'éponge. Son président a décidé de faire citer le ministre de l'intérieur devant le tribunal correctionnel pour «diffamation à caractère raciste». Le parquet de Paris n'a pas confirmé lundi en fin de journée une éventuelle citation directe de Brice Hortefeux devant le tribunal correctionnel. Il revient par ailleurs à la Cour de justice de la République (CJR) de juger les crimes et délits commis par des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions. Le Mrap a, par ailleurs, demandé la démission de Brice Hortefeux. Le moins que l‘on puisse dire, c‘est que le ministre français de l‘Intérieur a soigné sa sortie médiatique en vue d‘apaiser la tension. Le cadre est idoine, Brice Hortefeux est allé partager le ftour chez les musulmans de la Grande mosquée de Paris. Ceux là même qui ont fait l‘objet quelques jours auparavant des pires insultes racistes. Rappelons qu‘Hortefeux a commis, la semaine dernière, un grave dérapage raciste envers la communauté maghrébine. Sur une vidéo publiée par le site «lemonde.fr» qui tourne en boucle sur internet, filmée par un téléphone portable à l‘université d‘été de l‘UMP, Hortefeux tient des propos racistes en ricanant en compagnie d‘autres membres du même parti. Brice Hortefeux se voit alors présenter un jeune militant d‘origine maghrébine. «C‘est notre petit arabe», dit une militante de ce parti. «Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C‘est quand il y en a beaucoup qu‘il y a des problèmes», réplique le ministre français. La jeune femme y va gaiement : «Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière.» Hortefeux renchérit : «Il ne correspond pas du tout au prototype, alors», mais «ça, c‘est de l‘intégration», ajoute-t-il. Même après ses propos insultants, Brice Hortefeux a su faire gagner beaucoup de soutiens. Même les plus inattendus. Avant-hier, c‘est le Conseil français du culte musulman qui lui a apporté son soutien. Son président Mohamed Moussaoui a déclaré en recevant son hôte, «Hortefeux a exprimé ses regrets, Pour nous, c‘est suffisant», a-t-il assuré hier sur Europe 1, estimant que «la sincérité des regrets tenus a touché l‘ensemble de ceux qui étaient présents». Pour ce qui est de présenter des excuses, celui qui a été traité de «gros raciste» par Rachida Dati n‘en démord pas. Le fidèle lieutenant de Sarkozy nie avoir tenu des propos racistes, pour lui, c‘était juste de l‘humour. Un humour qui n‘est d‘ailleurs pas du goût de notre communauté installée en France. Mohamed Rezki, du parti des indigènes de la République, contacté par nos soins, estime qu‘au delà d‘un dérapage raciste, la récente sortie du premier flic de France, «s‘inquiétant de la nocivité des Arabes apparaît sous son jour véritable, une expression politique réfléchie. Ce n‘est pas un trait d‘humour. Dans la vidéo témoin, il signifie par là que jamais à ses yeux les bougnoules et les noirs ne seront considérés comme d‘authentiques citoyens». Le MRAP porte plainte contre Hortefeux Même si Hortefeux tente d'apaiser la polémique en gagnant le soutien du CFCM, le Mouvement contre le racisme et l'amitié entre les peuples (MRAP) ne veut pas passer l'éponge. Son président a décidé de faire citer le ministre de l'intérieur devant le tribunal correctionnel pour «diffamation à caractère raciste». Le parquet de Paris n'a pas confirmé lundi en fin de journée une éventuelle citation directe de Brice Hortefeux devant le tribunal correctionnel. Il revient par ailleurs à la Cour de justice de la République (CJR) de juger les crimes et délits commis par des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions. Le Mrap a, par ailleurs, demandé la démission de Brice Hortefeux.