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Le ramadhan dans la communauté musulmane à Montréal
Us et coutumes
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 09 - 2009

Le rituel de ramadhan a pour cette communauté différentes significations religieuses et socioculturelles. Bien que retiré de son contexte musulman d'origine, le ramadhan à Montréal conserve les pratiques et les symboles religieux et sociaux qui lui sont propres, tout en subissant plusieurs transformations. Si, chez nous, au Maghreb, le ramadhan est vécu de manière publique, communautaire, obligatoire et collective, à Montréal, il devient une affaire privée individuelle et libre. En effet, à Montréal, le mois sacré n'a presque aucune portée publique ou politique. Cela s'explique par le fait que l'immigration musulmane au Québec est récente. Socialement, le ramadhan se vit avec les proches et ne s'étend pas à une collectivité quelconque. Bien que la famille soit davantage valorisée pendant ce mois, les jeûneurs ne ressentent pas l'obligation de se conformer à une norme sociale. D'ailleurs, très peu de répondants ont mis de l'importance sur l'aspect socialisant du ramadhan. La popularité grandissante de la pratique du jeûne dans les pays musulmans s'explique en partie par cette tendance à l'individualisation héritée de la modernité. Ce regain de popularité de la pratique ne reflète pas un retour aux sources, mais bien une entrée dans le "djihad de soi".
En effet, la pratique du ramadhan d'un point de vue religieux est une véritable «pratique du soi". Vivre à Montréal dans un milieu non musulman, pourrait sans doute accélérer ce processus global d'individualisation de la religion. Détachée de son contexte socioculturel musulman, la pratique perd sa signification sociale normative et se concentre vers une signification religieuse vers soi et vers Dieu.
La fin du ramadhan est marquée par une grande fête, l'Aid al-fitr, qui dure habituellement 3 jours. À l'occasion de cette fête, les fidèles se réunissent tous à la mosquée tôt le matin pour les prières collectives de l'aïd. Selon la tradition, lors de cette fête on fait une tournée chez des parents et des amis et on prépare spécialement des plats qu'on s'échang pour l'occasion. On achète des vêtements aux enfants et on les gâte avec des cadeaux et des bonbons.
Le rituel de ramadhan a pour cette communauté différentes significations religieuses et socioculturelles. Bien que retiré de son contexte musulman d'origine, le ramadhan à Montréal conserve les pratiques et les symboles religieux et sociaux qui lui sont propres, tout en subissant plusieurs transformations. Si, chez nous, au Maghreb, le ramadhan est vécu de manière publique, communautaire, obligatoire et collective, à Montréal, il devient une affaire privée individuelle et libre. En effet, à Montréal, le mois sacré n'a presque aucune portée publique ou politique. Cela s'explique par le fait que l'immigration musulmane au Québec est récente. Socialement, le ramadhan se vit avec les proches et ne s'étend pas à une collectivité quelconque. Bien que la famille soit davantage valorisée pendant ce mois, les jeûneurs ne ressentent pas l'obligation de se conformer à une norme sociale. D'ailleurs, très peu de répondants ont mis de l'importance sur l'aspect socialisant du ramadhan. La popularité grandissante de la pratique du jeûne dans les pays musulmans s'explique en partie par cette tendance à l'individualisation héritée de la modernité. Ce regain de popularité de la pratique ne reflète pas un retour aux sources, mais bien une entrée dans le "djihad de soi".
En effet, la pratique du ramadhan d'un point de vue religieux est une véritable «pratique du soi". Vivre à Montréal dans un milieu non musulman, pourrait sans doute accélérer ce processus global d'individualisation de la religion. Détachée de son contexte socioculturel musulman, la pratique perd sa signification sociale normative et se concentre vers une signification religieuse vers soi et vers Dieu.
La fin du ramadhan est marquée par une grande fête, l'Aid al-fitr, qui dure habituellement 3 jours. À l'occasion de cette fête, les fidèles se réunissent tous à la mosquée tôt le matin pour les prières collectives de l'aïd. Selon la tradition, lors de cette fête on fait une tournée chez des parents et des amis et on prépare spécialement des plats qu'on s'échang pour l'occasion. On achète des vêtements aux enfants et on les gâte avec des cadeaux et des bonbons.


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