Pour la seconde fois en l'espace de 18 mois, un vent de dissidence souffle sur l'Assemblée populaire communale de Dély Ibrahim où 8 élus de quatre formations politiques (FLN, FFS, RND et PT), sur un total des 11 élus composant l'Assemblée, ont fait cause commune et menacent de retirer leur confiance à l'actuel président Brahim Sedrati, élu sur une liste indépendante, sans toutefois motiver leur décision. C'est ce que nous a déclaré hier le principal concerné par cette «affaire», M. Sedrati qui nous a reçus dans son bureau en présence de deux élus dont l'ex-P/APC Othmane Zidane et l'actuel secrétaire général de l'APC. Brahim Sedrati qui en est à son 5e mandat d'élu - dont deux présidences, vice-président de l'APC d'El Biar et une mandature en qualité d'élu -, également avocat agréé à la Cour suprême, affirme que ces élus qui n'en sont pas à leur premier coup de force qu'il assimile à un «putsch illégal», veulent (sa) tête parce qu'il a osé «dire non à leurs ambitions foncières», qu'ils n'hésitent d'ailleurs pas à afficher ostensiblement. Depuis le mois d'avril dernier donc, la commune de Dély Ibrahim vit une situation de blocage notamment du fait que les meneurs de la fronde constituent la majorité. C'est le début d'une seconde crise après une période de faux répit où l'Assemblée semblait avoir repris son cours. On totalise 12 mois de boycott en à peine 18 mois d'exercice ; même du temps où Othmane Zidane présidait aux destinées de la commune, ces mêmes élus ont de tout temps œuvré à «obstruer» le fonctionnement de l'Assemblée comme il en témoigne lui-même. «Ils veulent perturber et toucher à la stabilité de la commune. Ces personnes sont venues dans un autre esprit de travail», accuse le P/APC. Parmi les dissidents figure un élu, le 1er vice-président actuel en l'occurrence, pourtant poursuivi par la justice et condamné pénalement et définitivement pour un chef d'inculpation en relation avec son activité à l'intérieur de l'APC mais que personne n'a pu déloger à ce jour malgré l'existence de l'article 33 du Code communal et malgré les pétitions des citoyens et en dépit de l'écrit personnel accompagné de l'arrêt du jugement adressé par M. Sedrati au wali délégué ; le même élu, considéré également comme étant la plaque tournante de ce trafic foncier, est également poursuivi dans une autre affaire. Depuis 2002, ce personnage est la cible de la presse mais en dépit de tout cela, il demeure «indéboulonnable». Ce personnage aurait semé la «culture» du blocage dans l'esprit des autres élus afin, affirme Sedrati, de cacher ses «erreurs» et pour qu'il ne soit pas «démasqué». Le P/APC s'estime «otage» de ces élus et ce au même titre que les citoyens, puisque 27 projets totalisant la bagatelle de 100 milliards de dinars n'ont toujours pas fait l'objet de délibérations de la part de ces élus. Une situation qui a fait sortir de leurs gonds les citoyens de cette municipalité qui ont décidé de se liguer derrière leur premier magistrat au profit duquel une motion de soutien, contenant plus de 1.600 noms, circule et qui sera envoyée incessamment aux autorités concernées. «Nous ne voulons pas être pris en otage par une bande de danseurs, de repris de justice et autres pensionnaires d'asiles psychiatriques», protestent des citoyens rencontrés devant le siège de l'APC en référence au passé de certains de ces élus frondeurs. «Ça suffit, barakat ! Il faut que ça cesse», tonne Sedrati qui s'en prend au wali d'Alger qui lui refuse audience malgré son insistance. «Je cherche à voir le wali d'Alger pour lui exposer ce problème qui perdure depuis 8 mois (…) Je suis quand même maire d'une commune très sensible où il y a de gros problèmes, pour lesquels on mérite quand même d'être reçus au moins une fois !», déplore-t-il. Cette énième «affaire» remet au goût du jour cette fâcheuse propension de certains élus à recourir systématiquement au retrait de confiance mettant ainsi entre parenthèses les intérêts des citoyens qui leur ont pourtant délégué leurs destinées. Pour la seconde fois en l'espace de 18 mois, un vent de dissidence souffle sur l'Assemblée populaire communale de Dély Ibrahim où 8 élus de quatre formations politiques (FLN, FFS, RND et PT), sur un total des 11 élus composant l'Assemblée, ont fait cause commune et menacent de retirer leur confiance à l'actuel président Brahim Sedrati, élu sur une liste indépendante, sans toutefois motiver leur décision. C'est ce que nous a déclaré hier le principal concerné par cette «affaire», M. Sedrati qui nous a reçus dans son bureau en présence de deux élus dont l'ex-P/APC Othmane Zidane et l'actuel secrétaire général de l'APC. Brahim Sedrati qui en est à son 5e mandat d'élu - dont deux présidences, vice-président de l'APC d'El Biar et une mandature en qualité d'élu -, également avocat agréé à la Cour suprême, affirme que ces élus qui n'en sont pas à leur premier coup de force qu'il assimile à un «putsch illégal», veulent (sa) tête parce qu'il a osé «dire non à leurs ambitions foncières», qu'ils n'hésitent d'ailleurs pas à afficher ostensiblement. Depuis le mois d'avril dernier donc, la commune de Dély Ibrahim vit une situation de blocage notamment du fait que les meneurs de la fronde constituent la majorité. C'est le début d'une seconde crise après une période de faux répit où l'Assemblée semblait avoir repris son cours. On totalise 12 mois de boycott en à peine 18 mois d'exercice ; même du temps où Othmane Zidane présidait aux destinées de la commune, ces mêmes élus ont de tout temps œuvré à «obstruer» le fonctionnement de l'Assemblée comme il en témoigne lui-même. «Ils veulent perturber et toucher à la stabilité de la commune. Ces personnes sont venues dans un autre esprit de travail», accuse le P/APC. Parmi les dissidents figure un élu, le 1er vice-président actuel en l'occurrence, pourtant poursuivi par la justice et condamné pénalement et définitivement pour un chef d'inculpation en relation avec son activité à l'intérieur de l'APC mais que personne n'a pu déloger à ce jour malgré l'existence de l'article 33 du Code communal et malgré les pétitions des citoyens et en dépit de l'écrit personnel accompagné de l'arrêt du jugement adressé par M. Sedrati au wali délégué ; le même élu, considéré également comme étant la plaque tournante de ce trafic foncier, est également poursuivi dans une autre affaire. Depuis 2002, ce personnage est la cible de la presse mais en dépit de tout cela, il demeure «indéboulonnable». Ce personnage aurait semé la «culture» du blocage dans l'esprit des autres élus afin, affirme Sedrati, de cacher ses «erreurs» et pour qu'il ne soit pas «démasqué». Le P/APC s'estime «otage» de ces élus et ce au même titre que les citoyens, puisque 27 projets totalisant la bagatelle de 100 milliards de dinars n'ont toujours pas fait l'objet de délibérations de la part de ces élus. Une situation qui a fait sortir de leurs gonds les citoyens de cette municipalité qui ont décidé de se liguer derrière leur premier magistrat au profit duquel une motion de soutien, contenant plus de 1.600 noms, circule et qui sera envoyée incessamment aux autorités concernées. «Nous ne voulons pas être pris en otage par une bande de danseurs, de repris de justice et autres pensionnaires d'asiles psychiatriques», protestent des citoyens rencontrés devant le siège de l'APC en référence au passé de certains de ces élus frondeurs. «Ça suffit, barakat ! Il faut que ça cesse», tonne Sedrati qui s'en prend au wali d'Alger qui lui refuse audience malgré son insistance. «Je cherche à voir le wali d'Alger pour lui exposer ce problème qui perdure depuis 8 mois (…) Je suis quand même maire d'une commune très sensible où il y a de gros problèmes, pour lesquels on mérite quand même d'être reçus au moins une fois !», déplore-t-il. Cette énième «affaire» remet au goût du jour cette fâcheuse propension de certains élus à recourir systématiquement au retrait de confiance mettant ainsi entre parenthèses les intérêts des citoyens qui leur ont pourtant délégué leurs destinées.