L'Algérie a connu une campagne céréalière 2008/2009 «exceptionnelle» faisant de l'année 2009 une «année référence», grâce à une production sur champs de 6,12 millions de tonnes dont 2,13 millions ont été vendues par les céréaliculteurs aux Coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) contre 1,5 million en 1991, année durant laquelle les CCLS avaient réalisé leur plus importante collecte. L'Algérie a connu une campagne céréalière 2008/2009 «exceptionnelle» faisant de l'année 2009 une «année référence», grâce à une production sur champs de 6,12 millions de tonnes dont 2,13 millions ont été vendues par les céréaliculteurs aux Coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) contre 1,5 million en 1991, année durant laquelle les CCLS avaient réalisé leur plus importante collecte. C'est ce qui ressort du bilan de la campagne céréalière 2008/2009 présenté, jeudi, par le ministère de l'Agriculture en présence du premier responsable du secteur, Rachid Benaissa, et des professionnels de la filière réunis au siège du ministère. Outre les conditions météorologiques favorables (pluviosité abondante), c'est surtout «la conjonction des intérêts» des différents acteurs impliqués dans la filière de la céréaliculture qui a favorisé cette production céréalière «importante» et «systématique» comme l'a relevé le secrétaire général du ministère de l'Agriculture à l'occasion de la tenue, jeudi, d'une rencontre ayant réuni les différents acteurs de la filière céréalière et consacrée à la présentation du bilan de la campagne céréalière 2008/2009. Notons dans ce contexte que la production obtenue sur champs, mesurée en juillet 2009, a été élaborée sur la base d'une enquête réalisée sur un échantillon de 1.150 parcelles dans 21 wilayas représentant 80% du potentiel de production céréalière. De la présentation du bilan, il ressort que cette campagne, entamée dès la fin de la campagne 2007/2008, plus précisément en août 2008, s'est déroulée dans un contexte marqué par «une mobilisation des CCLS», mais aussi par l'entrée en vigueur des mesures prises par le gouvernement en faveur de la filière des céréales. Des mesures ayant, entre autres, consisté en l'octroi aux céréaliculteurs de crédits fournisseurs par l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour l'acquisition de semences d'engrais et de produits phytosanitaires, le lancement du crédit campagne «Rfig» sans intérêts et l'exonération de la TVA des produits phytosanitaires conformément aux dispositions de la loi de finances 2008. A cela s'ajoute le maintien de la décision, prise en 2008 relative aux prix minima garantis pour les céréaliculteurs, à savoir 45.000 DA/tonne pour le blé dur, 35.000 DA/t pour le blé tendre et 25.000DA/t pour ce qui est de l'orge. Par ailleurs, les services agricoles précisent qu'un dispositif «particulier» a été mis en place pour conduire, dans les meilleures conditions, la campagne moisson-battage tant au niveau central que local ; un dispositif portant essentiellement en le renforcement des capacités de stockage existantes habituellement au niveau des CCLS et ce, à travers la location de silos et de hangars appartenant à des entreprises publique et privée. L'objectif à travers cette mesure est de se rapprocher des agriculteurs tout en leur évitant les longs déplacements. Au total, ce sont 479 points de collecte dotés en instruments de pesée et de moyens de manutention qui ont été ouverts, selon les chiffres de l'OAIC. Pour la réussite de l'opération de moisson-battage, 8.446 moissonneuses-batteuses dont 51 nouvelle génération ont été mobilisées soit une moyenne d'une machine par 400 hectares. A signaler que le rendement moyen national en production céréalière est de 16,5 quintaux/hectare sur l'ensemble des superficies récoltées ; un taux même s'il est jugé satisfaisant n'en reste pas moins «insuffisant» sachant que les services concernés tablent sur au moins 22 qx/ha. Les meilleurs taux de collecte ont été obtenus par les wilayas de Constantine 76% de la production, Mila (63%), Souk Ahras (59%) et Tiaret avec 56%. Intervenant à l'occasion, Rachid Benaissa, qui n'a pas caché sa satisfaction quant aux résultats enregistrés, a néanmoins estimé que «le succès doit être modeste», appelant les professionnels de la filière à donner le meilleur d'eux-mêmes pour de meilleurs résultats. Il a à ce propos appelé à la «consolidation» des acquis actuels à travers notamment la rationalisation de l'utilisation des potentialités tant humaines que matérielles mobilisées sur le terrain. Cela, alors que des taux de collecte «appréciables» ont été enregistrés, souvent pour la première fois, au niveau de certaines zones steppiques à l'instar des wilayas de Laghouat, Tébessa, Khenchela et M'sila, avec des taux respectifs de 61%, 51%, 41% et 33%. Par ailleurs, signalons que dans le cadre de la campagne labours-semailles 2009/2010, des dispositions ont été prises par l'OAIC pour 200.000 tonnes de semences réglementaires et ce, en termes de mobilisation des produits de traitement de semence et de sacherie destinés au conditionnement. 8 milliards DA pour la mécanisation de la céréaliculture Une convention qui a été signée, jeudi dernier, entre d'une part la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) et d'autre part, la société de production de matériel agricole Trading (PMAT) et les coopératives des céréales et légumes secs (CCLS) en présence du ministre du secteur, Rachid Benaissa, et des représentants des trois institutions sus-citées. Cette convention concerne, essentiellement, selon le premier responsable de la BADR, le financement par la banque de l'acquisition de 500 moissonneuses-batteuses et l'équivalent en tracteurs et matériel d'accompagnement qui seront acquis par les CCLS et ce, dans le but de «mieux encadrer la prochaine campagne céréalière 2009/2010 en termes de mécanisation du secteur». Une bonne partie du montage financier de cette opération, de l'ordre de 8 milliards de dinars, est prise en charge par la BADR souligne son premier responsable ajoutant que le reste du financement relève du soutien de l'Etat accordé au machinisme agricole dans le cadre de l'encouragement de la production nationale. «Cela permettra certainement à la banque de renforcer sa contribution en tant qu'accompagnateur du secteur de l'agriculture en termes de financement», souligne le P-DG de la BADR. De son côté, Rachid Benaissa a indiqué que l'objectif de cette convention est de permettre aux CCLS de disposer du matériel nécessaire et adéquat pour essayer d'agir par des «actions ordonnées et coordonnées» avec les autres céréaliculteurs qui, eux, disposent des leurs propres moyens. «C'est du travail pour la PMAT, des moyens pour les CCLS, mais c'est aussi un moyen de modernisation de l'activité céréalière», a ajouté M. Benaissa en marge de la signature de la convention. La signature de cette convention, comme le précise le premier responsable du secteur, est dû en fait à la «la vétusté» du matériel existant puisque l'on a constaté qu'il y avait des pertes au moment de la récolte, et qu'il fallait souvent intervenir pour réparer et régler le matériel d'où cette décision de renforcer la mécanisation de la céréaliculture, conclut M. Benaissa. C'est ce qui ressort du bilan de la campagne céréalière 2008/2009 présenté, jeudi, par le ministère de l'Agriculture en présence du premier responsable du secteur, Rachid Benaissa, et des professionnels de la filière réunis au siège du ministère. Outre les conditions météorologiques favorables (pluviosité abondante), c'est surtout «la conjonction des intérêts» des différents acteurs impliqués dans la filière de la céréaliculture qui a favorisé cette production céréalière «importante» et «systématique» comme l'a relevé le secrétaire général du ministère de l'Agriculture à l'occasion de la tenue, jeudi, d'une rencontre ayant réuni les différents acteurs de la filière céréalière et consacrée à la présentation du bilan de la campagne céréalière 2008/2009. Notons dans ce contexte que la production obtenue sur champs, mesurée en juillet 2009, a été élaborée sur la base d'une enquête réalisée sur un échantillon de 1.150 parcelles dans 21 wilayas représentant 80% du potentiel de production céréalière. De la présentation du bilan, il ressort que cette campagne, entamée dès la fin de la campagne 2007/2008, plus précisément en août 2008, s'est déroulée dans un contexte marqué par «une mobilisation des CCLS», mais aussi par l'entrée en vigueur des mesures prises par le gouvernement en faveur de la filière des céréales. Des mesures ayant, entre autres, consisté en l'octroi aux céréaliculteurs de crédits fournisseurs par l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) pour l'acquisition de semences d'engrais et de produits phytosanitaires, le lancement du crédit campagne «Rfig» sans intérêts et l'exonération de la TVA des produits phytosanitaires conformément aux dispositions de la loi de finances 2008. A cela s'ajoute le maintien de la décision, prise en 2008 relative aux prix minima garantis pour les céréaliculteurs, à savoir 45.000 DA/tonne pour le blé dur, 35.000 DA/t pour le blé tendre et 25.000DA/t pour ce qui est de l'orge. Par ailleurs, les services agricoles précisent qu'un dispositif «particulier» a été mis en place pour conduire, dans les meilleures conditions, la campagne moisson-battage tant au niveau central que local ; un dispositif portant essentiellement en le renforcement des capacités de stockage existantes habituellement au niveau des CCLS et ce, à travers la location de silos et de hangars appartenant à des entreprises publique et privée. L'objectif à travers cette mesure est de se rapprocher des agriculteurs tout en leur évitant les longs déplacements. Au total, ce sont 479 points de collecte dotés en instruments de pesée et de moyens de manutention qui ont été ouverts, selon les chiffres de l'OAIC. Pour la réussite de l'opération de moisson-battage, 8.446 moissonneuses-batteuses dont 51 nouvelle génération ont été mobilisées soit une moyenne d'une machine par 400 hectares. A signaler que le rendement moyen national en production céréalière est de 16,5 quintaux/hectare sur l'ensemble des superficies récoltées ; un taux même s'il est jugé satisfaisant n'en reste pas moins «insuffisant» sachant que les services concernés tablent sur au moins 22 qx/ha. Les meilleurs taux de collecte ont été obtenus par les wilayas de Constantine 76% de la production, Mila (63%), Souk Ahras (59%) et Tiaret avec 56%. Intervenant à l'occasion, Rachid Benaissa, qui n'a pas caché sa satisfaction quant aux résultats enregistrés, a néanmoins estimé que «le succès doit être modeste», appelant les professionnels de la filière à donner le meilleur d'eux-mêmes pour de meilleurs résultats. Il a à ce propos appelé à la «consolidation» des acquis actuels à travers notamment la rationalisation de l'utilisation des potentialités tant humaines que matérielles mobilisées sur le terrain. Cela, alors que des taux de collecte «appréciables» ont été enregistrés, souvent pour la première fois, au niveau de certaines zones steppiques à l'instar des wilayas de Laghouat, Tébessa, Khenchela et M'sila, avec des taux respectifs de 61%, 51%, 41% et 33%. Par ailleurs, signalons que dans le cadre de la campagne labours-semailles 2009/2010, des dispositions ont été prises par l'OAIC pour 200.000 tonnes de semences réglementaires et ce, en termes de mobilisation des produits de traitement de semence et de sacherie destinés au conditionnement. 8 milliards DA pour la mécanisation de la céréaliculture Une convention qui a été signée, jeudi dernier, entre d'une part la Banque de l'agriculture et du développement rural (BADR) et d'autre part, la société de production de matériel agricole Trading (PMAT) et les coopératives des céréales et légumes secs (CCLS) en présence du ministre du secteur, Rachid Benaissa, et des représentants des trois institutions sus-citées. Cette convention concerne, essentiellement, selon le premier responsable de la BADR, le financement par la banque de l'acquisition de 500 moissonneuses-batteuses et l'équivalent en tracteurs et matériel d'accompagnement qui seront acquis par les CCLS et ce, dans le but de «mieux encadrer la prochaine campagne céréalière 2009/2010 en termes de mécanisation du secteur». Une bonne partie du montage financier de cette opération, de l'ordre de 8 milliards de dinars, est prise en charge par la BADR souligne son premier responsable ajoutant que le reste du financement relève du soutien de l'Etat accordé au machinisme agricole dans le cadre de l'encouragement de la production nationale. «Cela permettra certainement à la banque de renforcer sa contribution en tant qu'accompagnateur du secteur de l'agriculture en termes de financement», souligne le P-DG de la BADR. De son côté, Rachid Benaissa a indiqué que l'objectif de cette convention est de permettre aux CCLS de disposer du matériel nécessaire et adéquat pour essayer d'agir par des «actions ordonnées et coordonnées» avec les autres céréaliculteurs qui, eux, disposent des leurs propres moyens. «C'est du travail pour la PMAT, des moyens pour les CCLS, mais c'est aussi un moyen de modernisation de l'activité céréalière», a ajouté M. Benaissa en marge de la signature de la convention. La signature de cette convention, comme le précise le premier responsable du secteur, est dû en fait à la «la vétusté» du matériel existant puisque l'on a constaté qu'il y avait des pertes au moment de la récolte, et qu'il fallait souvent intervenir pour réparer et régler le matériel d'où cette décision de renforcer la mécanisation de la céréaliculture, conclut M. Benaissa.