Le pain, ce produit de première nécessité sacralisé dans les us et coutumes, produit que rien ne saurait remplacer sur la table algéroise, dépend entièrement et exclusivement d'une main-d'œuvre issue des wilayas de l'intérieur des pays. Ces ouvriers fêtant, comme de juste, l'Aïd en famille laissent désemparés des milliers de familles en quête de leurs baguette quotidienne. Le pain, ce produit de première nécessité sacralisé dans les us et coutumes, produit que rien ne saurait remplacer sur la table algéroise, dépend entièrement et exclusivement d'une main-d'œuvre issue des wilayas de l'intérieur des pays. Ces ouvriers fêtant, comme de juste, l'Aïd en famille laissent désemparés des milliers de familles en quête de leurs baguette quotidienne. Les Algérois depuis l'Aïd à ce jour pâtissent cruellement de la fermeture de la majorité des boulangeries. Ce phénomène, que l'on croyait révolu ces dernières années, continue toutefois de sévir, les jours précédant et ceux suivant les fêtes religieuses ou nationales, et ce en dépit des instructions de la tutelle censée réglementer les commerces de proximité. Ces jours «d'après-fête», qui s'eternisent, pénalisent ainsi grandement les habitants de la capitale. Les ménagères sont obligées de pétrir elles-mêmes leur galette et pour celles qui n'ont pas le temps ou ne savent pas le faire se rabattre sur le couscous et autres pâtes. Les rares boulangeries restées ouvertes sont prises d'assaut dès le petit matin, mais ne peuvent bien sûr répondre à la demande, les autres sont obligés de se rabattre sur les commerçants informels, autrefois boudés et qui sont pris d'assaut par les ménagères et autres pères de famille. Ces commerçants en profitent pour se sucrer au passage cédant la baguette à 15 DA et en certains endroits carrément à 40DA. Les fourgonnettes ravitaillant ces commerçants n'ont même plus le temps de déposer leurs paniers, les clients qui les guettent les assiégeant avant même que leurs moteurs arrête de tourner. La fermeture des boulangeries reste la plus illustrative de cet état de faits, étant donné que le pain, et à un degré moindre le lait, sont les denrées que l'on est tenu d'acheter au jour le jour, mais il est utile de signaler que beaucoup d'autres commerces retent également fermés, à l'instar des restaurants. Une torpeur s'empare, immanquablement, de la capitale après chaque fête comme si Alger se reposait de ses nuits et journées hyper-mouvementées. Est-ce à dire que les Algérois ne savent rien faire de leurs dix doigs et sont-ils condamnés à avoir recours, éternellement, à la main d'œuvre venue de différentes régions de l'intérieur du pays. Cela au moment où les jeunes Algérois ne cessent de se plaindre du chômage. Ces mêmes jeunes, ironie du sort, ont pour habitude statut d'Algérois oblige, de dire à ces mêmes artisans qui ne rechignent pas à la tâche «cabtak wilaytak», et s'ils les prenaient au mot, car là il s'agit de quelques jours seulement et l'on a vu des familles désemparées ne sachant plus à quel saint se vouer. Les boulangers interrogés sur les raisons de cette situation, confirment que cette situation est due à l'absence des ouvriers qui ne sont pas encore rentrés, étant partis passer les fêtes de l'Aïd avec leurs familles. «La plupart des ouvriers viennent des autres wilayas et ils préfèrent donner le maximum durant le mois de ramadhan et passer ensuite quelques jours avec leur familles, ce qui est parfaitement légitime. Et donc de ce fait, nous ne pouvons faire face à la forte demande !», expliquent-ils. Les Algérois depuis l'Aïd à ce jour pâtissent cruellement de la fermeture de la majorité des boulangeries. Ce phénomène, que l'on croyait révolu ces dernières années, continue toutefois de sévir, les jours précédant et ceux suivant les fêtes religieuses ou nationales, et ce en dépit des instructions de la tutelle censée réglementer les commerces de proximité. Ces jours «d'après-fête», qui s'eternisent, pénalisent ainsi grandement les habitants de la capitale. Les ménagères sont obligées de pétrir elles-mêmes leur galette et pour celles qui n'ont pas le temps ou ne savent pas le faire se rabattre sur le couscous et autres pâtes. Les rares boulangeries restées ouvertes sont prises d'assaut dès le petit matin, mais ne peuvent bien sûr répondre à la demande, les autres sont obligés de se rabattre sur les commerçants informels, autrefois boudés et qui sont pris d'assaut par les ménagères et autres pères de famille. Ces commerçants en profitent pour se sucrer au passage cédant la baguette à 15 DA et en certains endroits carrément à 40DA. Les fourgonnettes ravitaillant ces commerçants n'ont même plus le temps de déposer leurs paniers, les clients qui les guettent les assiégeant avant même que leurs moteurs arrête de tourner. La fermeture des boulangeries reste la plus illustrative de cet état de faits, étant donné que le pain, et à un degré moindre le lait, sont les denrées que l'on est tenu d'acheter au jour le jour, mais il est utile de signaler que beaucoup d'autres commerces retent également fermés, à l'instar des restaurants. Une torpeur s'empare, immanquablement, de la capitale après chaque fête comme si Alger se reposait de ses nuits et journées hyper-mouvementées. Est-ce à dire que les Algérois ne savent rien faire de leurs dix doigs et sont-ils condamnés à avoir recours, éternellement, à la main d'œuvre venue de différentes régions de l'intérieur du pays. Cela au moment où les jeunes Algérois ne cessent de se plaindre du chômage. Ces mêmes jeunes, ironie du sort, ont pour habitude statut d'Algérois oblige, de dire à ces mêmes artisans qui ne rechignent pas à la tâche «cabtak wilaytak», et s'ils les prenaient au mot, car là il s'agit de quelques jours seulement et l'on a vu des familles désemparées ne sachant plus à quel saint se vouer. Les boulangers interrogés sur les raisons de cette situation, confirment que cette situation est due à l'absence des ouvriers qui ne sont pas encore rentrés, étant partis passer les fêtes de l'Aïd avec leurs familles. «La plupart des ouvriers viennent des autres wilayas et ils préfèrent donner le maximum durant le mois de ramadhan et passer ensuite quelques jours avec leur familles, ce qui est parfaitement légitime. Et donc de ce fait, nous ne pouvons faire face à la forte demande !», expliquent-ils.