Les Allemands votent demain pour des législatives qui devraient reconduire Angela Merkel à la tête de la première puissance économique européenne, mais pas forcément avec les alliés de son choix. Dirigeant le premier parti d'Allemagne, la chancelière la plus populaire de l'après-guerre est assurée, sauf énorme bouleversement de dernière minute, d'obtenir un nouveau mandat de quatre ans. Mais alors que son but est d'obtenir une majorité de gouvernement avec les libéraux du FDP, les derniers sondages indiquent au contraire qu'elle pourrait être obligée de reconduire sa coalition malaisée avec le Parti social-démocrate (SPD). "La grande coalition a fait du bon travail mais il est temps, face à la pire crise économique depuis 60 ans, de tout faire pour assurer une vraie relance économique", a déclaré Mme Merkel au journal Frankfurter Rundschau pour expliquer son souhait de gouverner avec le FDP. Malheureusement pour elle, les derniers sondages publiés cette semaine accordent au mieux 48% des intentions de vote à ses conservateurs CDU/CSU et au FDP, ce qui pourrait tout juste leur permettre de recueillir la moitié des sièges au Bundestag. Au pire, ils n'auraient que 46%. L'avance de Mme Merkel dans les sondages se réduit depuis un débat télévisé où son adversaire social-démocrate Frank-Walter Steinmeier, actuel ministre des Affaires étrangères, lui a contre toute attente tenu la dragée haute. Depuis cette piètre performance, les détracteurs de la chancelière lui reprochent d'avoir tout misé sur sa popularité personnelle, refusant de faire des propositions concrètes ou d'attaquer le SPD. "Elle mène une campagne électorale qui ne ressemble pas à un combat", constate le politologue Gero Neugebauer. De fait, en politique intérieure, Angela Merkel préfère rester au-dessus de la mélée et se mouille rarement, alors qu'elle n'hésite pas à donner de la voix sur la scène internationale. . Un nouvelle occasion pour elle de soigner son image de "femme la plus puissante du monde", titre que lui décerne depuis quatre ans le magazine américain Forbes. Une victoire trop juste dimanche limiterait cependant sa liberté de manoeuvre. Les compromis exigés par sa cohabitation difficile avec le SPD ont mécontenté la base du parti conservateur. D'après les sondages, une majorité d'Allemands s'attend à une reconduction de la "grande coalition" Quelque 62 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Les premières projections sont attendues à partir de 16H00 GMT. Les Allemands votent demain pour des législatives qui devraient reconduire Angela Merkel à la tête de la première puissance économique européenne, mais pas forcément avec les alliés de son choix. Dirigeant le premier parti d'Allemagne, la chancelière la plus populaire de l'après-guerre est assurée, sauf énorme bouleversement de dernière minute, d'obtenir un nouveau mandat de quatre ans. Mais alors que son but est d'obtenir une majorité de gouvernement avec les libéraux du FDP, les derniers sondages indiquent au contraire qu'elle pourrait être obligée de reconduire sa coalition malaisée avec le Parti social-démocrate (SPD). "La grande coalition a fait du bon travail mais il est temps, face à la pire crise économique depuis 60 ans, de tout faire pour assurer une vraie relance économique", a déclaré Mme Merkel au journal Frankfurter Rundschau pour expliquer son souhait de gouverner avec le FDP. Malheureusement pour elle, les derniers sondages publiés cette semaine accordent au mieux 48% des intentions de vote à ses conservateurs CDU/CSU et au FDP, ce qui pourrait tout juste leur permettre de recueillir la moitié des sièges au Bundestag. Au pire, ils n'auraient que 46%. L'avance de Mme Merkel dans les sondages se réduit depuis un débat télévisé où son adversaire social-démocrate Frank-Walter Steinmeier, actuel ministre des Affaires étrangères, lui a contre toute attente tenu la dragée haute. Depuis cette piètre performance, les détracteurs de la chancelière lui reprochent d'avoir tout misé sur sa popularité personnelle, refusant de faire des propositions concrètes ou d'attaquer le SPD. "Elle mène une campagne électorale qui ne ressemble pas à un combat", constate le politologue Gero Neugebauer. De fait, en politique intérieure, Angela Merkel préfère rester au-dessus de la mélée et se mouille rarement, alors qu'elle n'hésite pas à donner de la voix sur la scène internationale. . Un nouvelle occasion pour elle de soigner son image de "femme la plus puissante du monde", titre que lui décerne depuis quatre ans le magazine américain Forbes. Une victoire trop juste dimanche limiterait cependant sa liberté de manoeuvre. Les compromis exigés par sa cohabitation difficile avec le SPD ont mécontenté la base du parti conservateur. D'après les sondages, une majorité d'Allemands s'attend à une reconduction de la "grande coalition" Quelque 62 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Les premières projections sont attendues à partir de 16H00 GMT.