Au moment où tout semble annoncer des rentrées scolaire et universitaire particulièrement chaudes, moults aléas gangrènent, encore et toujours, le milieu universitaire, notamment les cités universitaires, lesquelles accueillent, chaque année, des miliers d'étudiants en quête d'un toit plus ou moins décent. À l'insuffisance des places pédagogiques au sein des amphis, se greffe le problème de l'hébergement des nombreux étudiants déplacés. Au moment où tout semble annoncer des rentrées scolaire et universitaire particulièrement chaudes, moults aléas gangrènent, encore et toujours, le milieu universitaire, notamment les cités universitaires, lesquelles accueillent, chaque année, des miliers d'étudiants en quête d'un toit plus ou moins décent. À l'insuffisance des places pédagogiques au sein des amphis, se greffe le problème de l'hébergement des nombreux étudiants déplacés. Les cités universitaires à Alger illustrent, on ne peut mieux, l'image de sous-développement. Insuffisance de lits, médiocrité des services de restauration, manque d'infrastructures de distraction et de loisir, surcharge des chambres et autres aléas qui pénalisent cruellement les étudiants venus des wilayas de l'intérieur du pays poursuivant leurs études à Alger. Généralement, ces derniers sont à la base de tous les mouvements de protestation et de grève. «On se sent abandonnés par la tutelle. Les infrastructure ne suffisent plus au niveau des cités universitaires, et au moment où le nombre des étudiants s'accroît d'une année à l'autre, les centres d'accueil ne suivent pas», déplore Nourdine, étudiant à la faculté des sciences politiques et de l'information de Ben Aknoun, membre de l'organisation estudiantine l'UNEA (Union nationale des étudiants algériens). À quelques jours de la rentrée universitaire, les cités universitaires à Alger ne semblent pas être prêtes à recevoir les milliers d'étudiants venus des différentes wilayas d'Algérie. Comme il et de tradition, les deux premières semaines qui suivent la rentrés universitaires, une anarchie totale règnera au sein de l'ensembles de cités universitaires où rien ne fonctionne comme on veut. Beaucoup de malversations et détournements voient le jour dans ce secteur sensible, d'ailleurs les colonnes de la presse nationale se font souvent l'écho des affaires concernant des directeurs de cités ou de gestionnaires ayant fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour abus de biens publics. «Quand je pense à mon retour dans la cité, j'ai les jambes qui refusent d'avancer. Je pense beaucoup plus à ces conditions d'hebergement qu'à mes études», nous avoue un étudiant. Les solutions adoptées par la tutelle pour désengorger les cités sont contestées par les étudiants. Il s'agit d'une «politique d'implantation» de nouveaux blocs au niveau des cités au détriment des espaces verts, rasant ainsi les espaces censé être pour le repos et la distraction après une longue journée d'études et de recherche. Pis encore, lors de ces extensions, tout le monde s'attendait à ce que de nouveaux foyers et restaurant soient également au menu de cette dotation, mais cela n'a pas été le cas à la grande frustration des étudiants. La tutelle a installé des blocs qui reçoivent des centaines, voire même des milliers d'étudiants dans chaque cité en laissant à leur disposition les mêmes commodités d'avant. Ce cas est illustratif au sein des cités universitaires de garçons de Ben Aknoun et de Beni Messous. Diktat au sein des cités de jeunes filles Les filles demeurent les proies idéales et faciles pour certains responsables indélicats. Le manque constaté dans les différentes cités universitaires de jeunes filles est flagrant. A l'instar d'une dizaine de cités, un cas parmi les plus déplorables est signalé au niveau de la cité universitaire de Oulel Fayet. Un coup d'œil de loin laisse imaginer qu'une base militaire est érigée sur cette vaste piste de désolation et éloignée de la ville d'une dizaine de kilomètres, ni arbre ni voie revêtu n'existent. Des chalets préfabriqués tels ceux installées lors de séisme de Boumerdès, sont là pour accueillir ces futurs cadres de la nation, toutes disciplines confondues. «C'est honteux pour nous, pour nos responsables et pour l'Algérie entière de prétendre que ces étables sont une cité universitaires», déplore une militante de la formation UGEL. En dépit des réclamation et des protestations menées pas ces demoiselles ainsi que l'intervention de leurs parents, la situation demeure inchangée. On ne peut tout de même pas occulter le drame de l'année précédente lorsque des jeunes voyous sous l'effet de substances illicites, ont tenté d'envahir la cité pour de sombres desseins, chose qui a crée une panique générale. L'insécurité régne donc toujours sur les lieux. Le manque de commodités à l'intérieur de la cité, dénoncé par les filles, perdure. «Nous sommes toujours victimes de plusieurs manques», déplorent les étudiantes. Ces dernières n'accusent personne : directeurs de cités, Office national des œuvres universitaire, ministère de l'Enseignement supérieur, aucun de ces organismes n'a daigné envoyé un écho positif aux multiples doléances, un constat amer établi par les futurs cadres de l'Algérie qui demandent juste à être traités comme de simples être humains nécessitant un minimum de commodités. Les cités universitaires à Alger illustrent, on ne peut mieux, l'image de sous-développement. Insuffisance de lits, médiocrité des services de restauration, manque d'infrastructures de distraction et de loisir, surcharge des chambres et autres aléas qui pénalisent cruellement les étudiants venus des wilayas de l'intérieur du pays poursuivant leurs études à Alger. Généralement, ces derniers sont à la base de tous les mouvements de protestation et de grève. «On se sent abandonnés par la tutelle. Les infrastructure ne suffisent plus au niveau des cités universitaires, et au moment où le nombre des étudiants s'accroît d'une année à l'autre, les centres d'accueil ne suivent pas», déplore Nourdine, étudiant à la faculté des sciences politiques et de l'information de Ben Aknoun, membre de l'organisation estudiantine l'UNEA (Union nationale des étudiants algériens). À quelques jours de la rentrée universitaire, les cités universitaires à Alger ne semblent pas être prêtes à recevoir les milliers d'étudiants venus des différentes wilayas d'Algérie. Comme il et de tradition, les deux premières semaines qui suivent la rentrés universitaires, une anarchie totale règnera au sein de l'ensembles de cités universitaires où rien ne fonctionne comme on veut. Beaucoup de malversations et détournements voient le jour dans ce secteur sensible, d'ailleurs les colonnes de la presse nationale se font souvent l'écho des affaires concernant des directeurs de cités ou de gestionnaires ayant fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour abus de biens publics. «Quand je pense à mon retour dans la cité, j'ai les jambes qui refusent d'avancer. Je pense beaucoup plus à ces conditions d'hebergement qu'à mes études», nous avoue un étudiant. Les solutions adoptées par la tutelle pour désengorger les cités sont contestées par les étudiants. Il s'agit d'une «politique d'implantation» de nouveaux blocs au niveau des cités au détriment des espaces verts, rasant ainsi les espaces censé être pour le repos et la distraction après une longue journée d'études et de recherche. Pis encore, lors de ces extensions, tout le monde s'attendait à ce que de nouveaux foyers et restaurant soient également au menu de cette dotation, mais cela n'a pas été le cas à la grande frustration des étudiants. La tutelle a installé des blocs qui reçoivent des centaines, voire même des milliers d'étudiants dans chaque cité en laissant à leur disposition les mêmes commodités d'avant. Ce cas est illustratif au sein des cités universitaires de garçons de Ben Aknoun et de Beni Messous. Diktat au sein des cités de jeunes filles Les filles demeurent les proies idéales et faciles pour certains responsables indélicats. Le manque constaté dans les différentes cités universitaires de jeunes filles est flagrant. A l'instar d'une dizaine de cités, un cas parmi les plus déplorables est signalé au niveau de la cité universitaire de Oulel Fayet. Un coup d'œil de loin laisse imaginer qu'une base militaire est érigée sur cette vaste piste de désolation et éloignée de la ville d'une dizaine de kilomètres, ni arbre ni voie revêtu n'existent. Des chalets préfabriqués tels ceux installées lors de séisme de Boumerdès, sont là pour accueillir ces futurs cadres de la nation, toutes disciplines confondues. «C'est honteux pour nous, pour nos responsables et pour l'Algérie entière de prétendre que ces étables sont une cité universitaires», déplore une militante de la formation UGEL. En dépit des réclamation et des protestations menées pas ces demoiselles ainsi que l'intervention de leurs parents, la situation demeure inchangée. On ne peut tout de même pas occulter le drame de l'année précédente lorsque des jeunes voyous sous l'effet de substances illicites, ont tenté d'envahir la cité pour de sombres desseins, chose qui a crée une panique générale. L'insécurité régne donc toujours sur les lieux. Le manque de commodités à l'intérieur de la cité, dénoncé par les filles, perdure. «Nous sommes toujours victimes de plusieurs manques», déplorent les étudiantes. Ces dernières n'accusent personne : directeurs de cités, Office national des œuvres universitaire, ministère de l'Enseignement supérieur, aucun de ces organismes n'a daigné envoyé un écho positif aux multiples doléances, un constat amer établi par les futurs cadres de l'Algérie qui demandent juste à être traités comme de simples être humains nécessitant un minimum de commodités.