La déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, fin août dernier concernant l'organisation des heures de travail à l'université, n'a fait que compliquer la situation. La déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, fin août dernier concernant l'organisation des heures de travail à l'université, n'a fait que compliquer la situation. Les 1.164.137 étudiants, dont 1.063 280 en graduation, 55.014 en formation doctorale et 45.843 en formation continue, vont, à partir de demain, rejoindre les bancs de l'université pour entamer un nouvelle année universitaire qui sera plus longue et plus marquée que celles des années précédentes. Un véritable casse-tête aussi pour les responsables des centres et universités répartis à travers l'ensemble du pays qui auront à gérer les effets induits par le changement du week-end. Et c'est n'est pas là le moindre des soucis des ces responsables qui auront à proposer des solutions tirées par les cheveux. La déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, fin août dernier concernant l'organisation des heures de travail à l'université, n'a fait que compliquer la situation. «Le vendredi reste le jour de repos officiel, le samedi est un jour de repos», a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec les recteurs des universités organisée à Alger. A en croire le ministre, il y aura deux jours de repos pour l'université à charge pour tous les gestionnaires universitaires «de revoir leur planning pour bien gérer cette situation et récupérer les cours donnés jeudi dans l'ancien système». Il y aura certainement, comme constaté d'ailleurs au début du nouveau week-end dans les autres secteurs d'activité, un cafouillage certain qui sera plus ou moins long à l'entame de l'année, temps nécessaire pour s'adapter à ce changement. A cela, outre les problèmes récurrents auxquels fait face l'université : hébergement, déficit en places pédagogiques et corps enseignant, il faut ajouter le règlement de la sempiternelle question des problèmes socio-professionnels des enseignants qui n'a pas encore abouti. Un retard qui risque de perturber les cours durant cette année et qui risque de s'amplifier avec l'annonce de recrutement de professeurs étrangers pour l'université algérienne avec des avantages sans commune mesure avec leurs collègues nationaux. Une discrimination qui sera certainement mal perçue par les enseignants locaux. Il semble que la réforme de l'enseignement avance à grands pas, caractérisée par l'ouverture de nouvelles écoles, entre autres l'Ecole supérieure de journalisme, l'Ecole supérieure de management et l'Ecole supérieure de technologie, alors que d'autres écoles supérieures connaîtront un changement de statut à l'image de l'Ecole nationale supérieure de commerce (désormais ex-INC), l'Ecole nationale supérieure des sciences financières et commerciales (ex-ESC) et l'Ecole nationale supérieure de la statistique et de l'économie appliquée (ex-INPS), pour préparer, dit-on «l'élite de demain». Et les plus heureux de tous, pour une fois, ce seront les étudiants qui percevront une bouse majorée de 50%. Une revalorisation qui est loin de répondre à leurs besoins. Mais une consolation tout de même qui sera appréciée à sa juste valeur. Les 1.164.137 étudiants, dont 1.063 280 en graduation, 55.014 en formation doctorale et 45.843 en formation continue, vont, à partir de demain, rejoindre les bancs de l'université pour entamer un nouvelle année universitaire qui sera plus longue et plus marquée que celles des années précédentes. Un véritable casse-tête aussi pour les responsables des centres et universités répartis à travers l'ensemble du pays qui auront à gérer les effets induits par le changement du week-end. Et c'est n'est pas là le moindre des soucis des ces responsables qui auront à proposer des solutions tirées par les cheveux. La déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, fin août dernier concernant l'organisation des heures de travail à l'université, n'a fait que compliquer la situation. «Le vendredi reste le jour de repos officiel, le samedi est un jour de repos», a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec les recteurs des universités organisée à Alger. A en croire le ministre, il y aura deux jours de repos pour l'université à charge pour tous les gestionnaires universitaires «de revoir leur planning pour bien gérer cette situation et récupérer les cours donnés jeudi dans l'ancien système». Il y aura certainement, comme constaté d'ailleurs au début du nouveau week-end dans les autres secteurs d'activité, un cafouillage certain qui sera plus ou moins long à l'entame de l'année, temps nécessaire pour s'adapter à ce changement. A cela, outre les problèmes récurrents auxquels fait face l'université : hébergement, déficit en places pédagogiques et corps enseignant, il faut ajouter le règlement de la sempiternelle question des problèmes socio-professionnels des enseignants qui n'a pas encore abouti. Un retard qui risque de perturber les cours durant cette année et qui risque de s'amplifier avec l'annonce de recrutement de professeurs étrangers pour l'université algérienne avec des avantages sans commune mesure avec leurs collègues nationaux. Une discrimination qui sera certainement mal perçue par les enseignants locaux. Il semble que la réforme de l'enseignement avance à grands pas, caractérisée par l'ouverture de nouvelles écoles, entre autres l'Ecole supérieure de journalisme, l'Ecole supérieure de management et l'Ecole supérieure de technologie, alors que d'autres écoles supérieures connaîtront un changement de statut à l'image de l'Ecole nationale supérieure de commerce (désormais ex-INC), l'Ecole nationale supérieure des sciences financières et commerciales (ex-ESC) et l'Ecole nationale supérieure de la statistique et de l'économie appliquée (ex-INPS), pour préparer, dit-on «l'élite de demain». Et les plus heureux de tous, pour une fois, ce seront les étudiants qui percevront une bouse majorée de 50%. Une revalorisation qui est loin de répondre à leurs besoins. Mais une consolation tout de même qui sera appréciée à sa juste valeur.