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Des travaux qui clochardisent les lieux
Cite Oumakhlouf de Bachdjarah
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 10 - 2009

Les résidants de la cité Oumakhlouf de Bachdjarah, qui pensaient que les travaux décidés dans leur cité allaient mettre fin aux problèmes d'infiltration dans leurs appartements, la réparation des minuteries, le remplacements des placards ayant faits leurs temps, ont vite déchanté en comprenant que le chantier mis en place allait, bien au contraire aggraver leurs maux et leur faire vivre un véritable cauchemar qui allait même mettre à mal leurs maigres acquis puisque les espaces verts dont la cité s'énorgueillait ont été rasés...
Les résidants de la cité Oumakhlouf de Bachdjarah, qui pensaient que les travaux décidés dans leur cité allaient mettre fin aux problèmes d'infiltration dans leurs appartements, la réparation des minuteries, le remplacements des placards ayant faits leurs temps, ont vite déchanté en comprenant que le chantier mis en place allait, bien au contraire aggraver leurs maux et leur faire vivre un véritable cauchemar qui allait même mettre à mal leurs maigres acquis puisque les espaces verts dont la cité s'énorgueillait ont été rasés...
La cité appellé plus communément cité Egeco a bénéficié dernièrement d'une enveloppe, initialement destinée aux travaux de réhabilitation de la cité, à l'instar de l'étanchéité, les minuteries dans les cages d'escaliers, les placards plus que rongés par trente années d'existence, les portes d'entrée des immeubles... bref la liste reste encore longue. Pour preuve, un entrepreneur, locataire lui-même dans ladite cité, et ambitionnant de prendre ledit marché est venu s'enquérir de l'état des appartements ayant souffert des des infiltrations, a même pris des photos à l'intérieur de ces appartements afin de pouvoir, avait-il avancé, de solliciter l'attribution du marché en assurant les locataires que tous les manques et défaillances déplorés seront pris en charge. Les locataires des derniers étages avaient poussé un soupir de soulagement au mois de juin quand ils virent s'installer le campement des ouvriers censés mettre fin aux problèmes déplorés. Les riverains s'étaient même dits que l'été était véritablement la période propice pour entamer les travaux d'étanchéité, puisque ces derniers ne seraient pas surpris et retardés par les pluies automnales. Mais les citoyens ont vite déchanté en constatant que le matériel entreposé ne correspondait nullement aux type de travaux attendus. Du ciment pour confectionner du béton, du parpaing et du pseudo fer forgé à deux sous étaient les matériaux entreposés utilisés pour le prétendu «embellissement des bordures et le bitumage des trottoirs». A cela, rien de mal si ce n‘est que ces travaux sont très mal fagotés, les jointures entre deux parpaings se faisant à l'emporte-pièce avec des «paquets» de ciment plaqués que l'on peut en outre démolir d'un simple coup de pied. Les trottoirs ont été défoncés au marteau-piqueur alors que ces derniers venaient juste d'être refaits... mais il est bon de faire travailler une main d'œuvre en proie au chômage destructeur, sauf que tous les travaux sont faits en dépit du bon sens. Les ouvriers abordent un endroit avant de le délaisser pour passer à un autre endroit de la cité, ceci en laissant des barres de fer dépasser, présentant ainsi un risque certain pour les enfants inconscients du danger, notamment le spectre du tétanos ; le fer rouillant rapidement sous l'effet de l'humidité. Les ouvriers procèdent, en parallèle de tous ces travaux, menés en dépit du bon sens, au bitumage des parkings en travaillant... de nuit. Les nuisances sonores sont le cadet de leurs soucis. Les anciennes bordures arrachées sont jetées pêle mêle et donnent une allure de «douar» clochardisé à une cité qui auparavant pouvait se vanter de l'existence de ravissants petits espaces verts avant le passage de ce tsunami ravageur. Le béton a réussi malheureusement à prendre le pas sur la verdure, qui entourait les immeubles, et les locataires doivent dorénavant faire bon ménage avec une poussière asphyxiante. Les locataires qui pensaient, naïvement, que les travaux seraient à leur bénefice n'ont au final pas eu leur mot à dire et ils sont contraints de faire contre mauvaise fortune bon cœur.
La cité appellé plus communément cité Egeco a bénéficié dernièrement d'une enveloppe, initialement destinée aux travaux de réhabilitation de la cité, à l'instar de l'étanchéité, les minuteries dans les cages d'escaliers, les placards plus que rongés par trente années d'existence, les portes d'entrée des immeubles... bref la liste reste encore longue. Pour preuve, un entrepreneur, locataire lui-même dans ladite cité, et ambitionnant de prendre ledit marché est venu s'enquérir de l'état des appartements ayant souffert des des infiltrations, a même pris des photos à l'intérieur de ces appartements afin de pouvoir, avait-il avancé, de solliciter l'attribution du marché en assurant les locataires que tous les manques et défaillances déplorés seront pris en charge. Les locataires des derniers étages avaient poussé un soupir de soulagement au mois de juin quand ils virent s'installer le campement des ouvriers censés mettre fin aux problèmes déplorés. Les riverains s'étaient même dits que l'été était véritablement la période propice pour entamer les travaux d'étanchéité, puisque ces derniers ne seraient pas surpris et retardés par les pluies automnales. Mais les citoyens ont vite déchanté en constatant que le matériel entreposé ne correspondait nullement aux type de travaux attendus. Du ciment pour confectionner du béton, du parpaing et du pseudo fer forgé à deux sous étaient les matériaux entreposés utilisés pour le prétendu «embellissement des bordures et le bitumage des trottoirs». A cela, rien de mal si ce n‘est que ces travaux sont très mal fagotés, les jointures entre deux parpaings se faisant à l'emporte-pièce avec des «paquets» de ciment plaqués que l'on peut en outre démolir d'un simple coup de pied. Les trottoirs ont été défoncés au marteau-piqueur alors que ces derniers venaient juste d'être refaits... mais il est bon de faire travailler une main d'œuvre en proie au chômage destructeur, sauf que tous les travaux sont faits en dépit du bon sens. Les ouvriers abordent un endroit avant de le délaisser pour passer à un autre endroit de la cité, ceci en laissant des barres de fer dépasser, présentant ainsi un risque certain pour les enfants inconscients du danger, notamment le spectre du tétanos ; le fer rouillant rapidement sous l'effet de l'humidité. Les ouvriers procèdent, en parallèle de tous ces travaux, menés en dépit du bon sens, au bitumage des parkings en travaillant... de nuit. Les nuisances sonores sont le cadet de leurs soucis. Les anciennes bordures arrachées sont jetées pêle mêle et donnent une allure de «douar» clochardisé à une cité qui auparavant pouvait se vanter de l'existence de ravissants petits espaces verts avant le passage de ce tsunami ravageur. Le béton a réussi malheureusement à prendre le pas sur la verdure, qui entourait les immeubles, et les locataires doivent dorénavant faire bon ménage avec une poussière asphyxiante. Les locataires qui pensaient, naïvement, que les travaux seraient à leur bénefice n'ont au final pas eu leur mot à dire et ils sont contraints de faire contre mauvaise fortune bon cœur.


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