Vendredi soir, le coup d'envoi du troisième festival international du malouf a été donné à partir du théâtre régional de Constantine par le chef de l'exécutif et le commissaire de l'événement, Saïd Zeroual. Dans leurs allocutions d'ouverture respectives, les deux hôtes avaient insisté sur la finalité de ce genre de manifestation, celle de «préserver, de perpétuer et d'innover» dans le domaine des arts et de la culture. A partir du 2 octobre et sur six jours, un public, trié sur le volet puisque l'entrée se fait exclusivement sur invitation en raison de la petite capacité d'accueil du TRC (400 fauteuil seulement), aura le privilège de savourer «un parcours initiatique au cœur du malouf du mouashah et du zadjel, le plus pur, le plus profond le plus innovant, en mélangeant les origines et les provenances» pour paraphraser le commissaire. La soirée inaugurale a vu se produire deux femmes artistes et une troupe locale. Rien d'étonnant puisque le festival est placé sous le signe «Voix de femmes». En hommage à toutes celles qui, durant des siècles, auraient contribuées à la sauvegarde de cet art andalou par le biais de l'oralité et la transmission. Soraya Sbiri a ouvert le bal avec un hymne à Constantine «Ksantina nahouak», «un mélange de malouf et de classique dont j'ai fait les arrangements», a-t-elle déclaré lors des répétitions.Native de Constantine, cette artiste «touche-à-tout» jouit d'une grande popularité sur la scène locale. Elle a pris part à plusieurs manifestations culturelles nationales et internationales. Elle poussera sa vocation et son amour pour le malouf jusqu'à se lancer dans la composition de musique générique de films documentaires pour le compte de la télévision nationale. Celle qui a été bercée par la nouba et le zadjel sublimera encore une fois par sa voix singulière le public constantinois et les invités du festival. L'orchestre régional de musique andalouse malouf lui succédera dans le programme. Créé en 2004, cet ensemble artistique regroupe en son sein des musiciens et des chanteurs de renom à Constantine. Dirigé par le maestro Samir Boukredera, l'orchestre fait partie fut projet initié par la ministre de la Culture, Khalida Toumi qui ambitionne la création d'un ensemble national regroupant, dans ses rangs, les trois écoles de la musique andalouse. La première soirée de ce festival sera clôturée par le récital de Ghada Shbeir, venue du pays du Cèdre. La diva libanaise fera vivre des moments d'intenses émotions au public qui aura à découvrir sa prestation ce soir. C'est sa première production à Constantine, voire en Algérie. Son répertoire est le mouashah. Et pour exceller dans l'interprétation musicale, elle versera dans la recherche des origines et des gammes musicales arabe et andalouse. Ce qui lui a valu plusieurs prix internationaux. Elle confiera qu'elle ne se sent pas dépaysée: «je suis invitée à un festival organisé sur une terre du malouf, une musique qui m'est largement familière». Vendredi soir, le coup d'envoi du troisième festival international du malouf a été donné à partir du théâtre régional de Constantine par le chef de l'exécutif et le commissaire de l'événement, Saïd Zeroual. Dans leurs allocutions d'ouverture respectives, les deux hôtes avaient insisté sur la finalité de ce genre de manifestation, celle de «préserver, de perpétuer et d'innover» dans le domaine des arts et de la culture. A partir du 2 octobre et sur six jours, un public, trié sur le volet puisque l'entrée se fait exclusivement sur invitation en raison de la petite capacité d'accueil du TRC (400 fauteuil seulement), aura le privilège de savourer «un parcours initiatique au cœur du malouf du mouashah et du zadjel, le plus pur, le plus profond le plus innovant, en mélangeant les origines et les provenances» pour paraphraser le commissaire. La soirée inaugurale a vu se produire deux femmes artistes et une troupe locale. Rien d'étonnant puisque le festival est placé sous le signe «Voix de femmes». En hommage à toutes celles qui, durant des siècles, auraient contribuées à la sauvegarde de cet art andalou par le biais de l'oralité et la transmission. Soraya Sbiri a ouvert le bal avec un hymne à Constantine «Ksantina nahouak», «un mélange de malouf et de classique dont j'ai fait les arrangements», a-t-elle déclaré lors des répétitions.Native de Constantine, cette artiste «touche-à-tout» jouit d'une grande popularité sur la scène locale. Elle a pris part à plusieurs manifestations culturelles nationales et internationales. Elle poussera sa vocation et son amour pour le malouf jusqu'à se lancer dans la composition de musique générique de films documentaires pour le compte de la télévision nationale. Celle qui a été bercée par la nouba et le zadjel sublimera encore une fois par sa voix singulière le public constantinois et les invités du festival. L'orchestre régional de musique andalouse malouf lui succédera dans le programme. Créé en 2004, cet ensemble artistique regroupe en son sein des musiciens et des chanteurs de renom à Constantine. Dirigé par le maestro Samir Boukredera, l'orchestre fait partie fut projet initié par la ministre de la Culture, Khalida Toumi qui ambitionne la création d'un ensemble national regroupant, dans ses rangs, les trois écoles de la musique andalouse. La première soirée de ce festival sera clôturée par le récital de Ghada Shbeir, venue du pays du Cèdre. La diva libanaise fera vivre des moments d'intenses émotions au public qui aura à découvrir sa prestation ce soir. C'est sa première production à Constantine, voire en Algérie. Son répertoire est le mouashah. Et pour exceller dans l'interprétation musicale, elle versera dans la recherche des origines et des gammes musicales arabe et andalouse. Ce qui lui a valu plusieurs prix internationaux. Elle confiera qu'elle ne se sent pas dépaysée: «je suis invitée à un festival organisé sur une terre du malouf, une musique qui m'est largement familière».