Le féstival sur la bande dessinée revient cette année encore avec un riche programme. Cette manefestation sera certainement grandiose et haut en couleur puisque les organisateurs nous proposent des expositions, des conférences, des projections, mais également des hommages, et va former dans une immense barge à bulles un bel arc-en-ciel pour porter au firmament, les illustres noms des précurseurs. Slim, Aider, Aram, Melouah, Kaci et tant d'autres. Ainsi, une exposition intitulée «l'Algérie vue par Laurent Galandon, Alexandre Daniel et Jacques Ferrandez» sera offerte au visiteur. Un concept original au chapiteau Esplanade Riad el Feth. Il y aura également dans le même endroit une exposition consacrée à l'œuvre du bédéiste belge et invité d'honneur du FIBDA 2009 : Etienne Schreder. L'idée de ce bédéiste est de proposer des œuvres originales et surtout montrer qu'il n'y a pas que la BD qui le fait vivre, car en plus des planches, il dévoilera ses réalisations pour le cinéma, le cinéma d'animation, les jeux vidéo… Pour cette édition, d'importantes maisons d'éditions ont déjà confirmé leur participation avec une remise exceptionnelle sur les prix de vente ainsi qu'un don de lots de bande dessinée qui sera offert aux enfants hospitalisés. En marge de ce festival, il y aura l'organisation de plusieurs conférences à l'instar de la table ronde animée par par Mohamed Bensalah, qui abordera le thème du parcours des bédéistes au féminin, sous le titre «La femme à l'assaut de la BD…» avec des intervenants venus de plusieurs horizons : Algérie, Congo, Cameroun, France, Liban, Bénin, Turquie, Allemagne, USA, Canada et Nouvelle Zélande. Les intervenants aborderont les débuts de la BD au féminin qui remonte au début du XIXe siècle. A titre de rappel, le 16 février 1896, l'éditeur américain Joseph Pulitzer avait présenté à ses lecteurs, dans l'encart dominical The World, le premier épisode de la série The Yellow Kid du dessinateur Richard Felton Outcault (date de naissance de la BD modenre). Cinq ans plus tard, les premières femmes de la BD américaine montrent déjà le bout du nez. L'année 1901 marque la naissance de "Bun's Puns" de Louise Quarles et de "Tin Tales for Children" de Gracia Kasson, publiés tous deux dans le New York Herald. Et en Suisse? Edith Oppenheim-Jonas (1907-2001) invente en 1955 le bon vieux "Papa Moll", chez Hug Verlag à Zurich (devenu par la suite Globi Verlag). Mais très vite, les Lausannoises s'imposent. Anne-Marie Simond fait une belle carrière en France; Veronik publie trois albums chez Glénat et Cecilia Bozzoli réalise un véritable exploit: une histoire de la Suisse en BD. Outre ces trois pionnières, la BD lausannoise peut s'enorgueillir de nombreux talents. Dessins minimalistes, humour corrosif, intérêt pour le social, goût pour l'absurde, jeune public, ambiance cinématographique: l'exposition tente de rendre compte de ce véritable foisonnement. Il était donc grand temps de parler... d'Elles! Le féstival sur la bande dessinée revient cette année encore avec un riche programme. Cette manefestation sera certainement grandiose et haut en couleur puisque les organisateurs nous proposent des expositions, des conférences, des projections, mais également des hommages, et va former dans une immense barge à bulles un bel arc-en-ciel pour porter au firmament, les illustres noms des précurseurs. Slim, Aider, Aram, Melouah, Kaci et tant d'autres. Ainsi, une exposition intitulée «l'Algérie vue par Laurent Galandon, Alexandre Daniel et Jacques Ferrandez» sera offerte au visiteur. Un concept original au chapiteau Esplanade Riad el Feth. Il y aura également dans le même endroit une exposition consacrée à l'œuvre du bédéiste belge et invité d'honneur du FIBDA 2009 : Etienne Schreder. L'idée de ce bédéiste est de proposer des œuvres originales et surtout montrer qu'il n'y a pas que la BD qui le fait vivre, car en plus des planches, il dévoilera ses réalisations pour le cinéma, le cinéma d'animation, les jeux vidéo… Pour cette édition, d'importantes maisons d'éditions ont déjà confirmé leur participation avec une remise exceptionnelle sur les prix de vente ainsi qu'un don de lots de bande dessinée qui sera offert aux enfants hospitalisés. En marge de ce festival, il y aura l'organisation de plusieurs conférences à l'instar de la table ronde animée par par Mohamed Bensalah, qui abordera le thème du parcours des bédéistes au féminin, sous le titre «La femme à l'assaut de la BD…» avec des intervenants venus de plusieurs horizons : Algérie, Congo, Cameroun, France, Liban, Bénin, Turquie, Allemagne, USA, Canada et Nouvelle Zélande. Les intervenants aborderont les débuts de la BD au féminin qui remonte au début du XIXe siècle. A titre de rappel, le 16 février 1896, l'éditeur américain Joseph Pulitzer avait présenté à ses lecteurs, dans l'encart dominical The World, le premier épisode de la série The Yellow Kid du dessinateur Richard Felton Outcault (date de naissance de la BD modenre). Cinq ans plus tard, les premières femmes de la BD américaine montrent déjà le bout du nez. L'année 1901 marque la naissance de "Bun's Puns" de Louise Quarles et de "Tin Tales for Children" de Gracia Kasson, publiés tous deux dans le New York Herald. Et en Suisse? Edith Oppenheim-Jonas (1907-2001) invente en 1955 le bon vieux "Papa Moll", chez Hug Verlag à Zurich (devenu par la suite Globi Verlag). Mais très vite, les Lausannoises s'imposent. Anne-Marie Simond fait une belle carrière en France; Veronik publie trois albums chez Glénat et Cecilia Bozzoli réalise un véritable exploit: une histoire de la Suisse en BD. Outre ces trois pionnières, la BD lausannoise peut s'enorgueillir de nombreux talents. Dessins minimalistes, humour corrosif, intérêt pour le social, goût pour l'absurde, jeune public, ambiance cinématographique: l'exposition tente de rendre compte de ce véritable foisonnement. Il était donc grand temps de parler... d'Elles!