Le secteur pharmaceutique est en crise. De nombreuses associations de malades chroniques ont fait état d'une grave rupture de stock de médicaments au niveau des hôpitaux, ce qui est d'ailleurs à l'origine du décès de certains malades chroniques cette année. Une situation alarmante à laquelle le ministère de la Santé tourne le dos en dépit des nombreuses tentatives de concertation et de dialogue sur le sujet qu'ont émises ces associations depuis 2007. «La rupture des stocks de quelque 120 médicaments destinés au traitement de certaines maladies chroniques et orphelines s'explique par le diysfonctionnement qu'il y a entre la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et les structures hospitalières, dont la responsabilité revient au ministère de la Santé » a déclaré, hier à Alger, M. Boualague, le coordinateur du réseau des associations des malades chroniques - qui regroupe 8 associations -, lors d'une conférence de presse. Selon ce dernier, la pénurie des médicaments est due principalement à un problème de gestion et d'organisation entre les fournisseurs, les PCH et les hôpitaux. Le contrôle de ces trois sections sanitaires incombe au ministère de la Santé. « La gestion de la tutelle laisse à désirer. Les médicaments sont disponibles tant que l'Etat déploie des budgets colossaux pour l'importation de la matière », a-t-il dit. En effet, le directeur générale la PCH, M.Delih a affirmé, de sa part, la disponibilité des médicament, toutes gammes, au niveau des PCH. En revanche, il s'est interrogé sur la lenteur dans l'arrivage des bons de commande des hôpitaux qui bénéficient à temps des financements pour l'achat du médicament. «Comment peut-on laisser mourir les malades cancéreux pour défaut de médicaments alors que 95% de nos produits sont dédiés à l'oncologie ? » s'est-il interrogé. Et de poursuivre : « Il faut dresser l'état des lieux ». La rupture des médicaments qui a atteint son pic cette année inquiète réellement les malades qui sont sous traitement à vie, surtout ceux souffrant d'hypertension artérielle, de maladies cardiovasculaires et autres maladies chroniques. Ils sont au nombre de 14.000 malades chroniques soit 38% de la population. Selon la présidente de l'association des malades cancéreux, Mme. Gasmi, plusieurs malades sont morts alors qu'ils étaient en attente, durant des mois, d'un éventuel rendez-vous pour une radio thérapie. « Malgré les grands moyens financiers, les malades continuent à se battre pour obtenir un rendez-vous pour un examen biologique et se débattent pour avoir un médicament indisponible pour cause de rupture de stock », déplore le président du réseau de ces associations.A ce propos, le directeur de la prévention au ministère de la santé, de la Population et de la réforme hospitalière, M.Ouahdi Mohamed, a appelé à une transparence dans les dépenses des structures sanitaires, notamment, une liste d'achats: « Il y a une une mauvaise gestion et un manque de transparence dans l'achat des médicaments au niveau des hôpitaux ». En outre, le secrétaire général de l'Union nationale des opérateurs pharmaceutiques (UNOP), M.Nabil Melah, a appelé, de sa part, à la création d'une section de responsabilité pharmaceutique. Par ailleurs, M.Melah prévient sur une autre rupture plus accrue dans les mois à venir.« La rupture et l'indisponibilité de certains produits pharmaceutiques seront encore plus accrues avec la nouvelle réglementation de la LFC qui exige une réduction des quantités des médicaments importés de 30 à 50% », a affirmé le SG de l'UNOP. Autrement dit, toutes les importations, y compris celles des produits pharmaceutiques, vont se faire au moyen exclusif du crédit documentaire, ce qui compliquera dangereusement la situation. À ce titre, le coordinateur du réseau associatif invite le département de Saïd Berkat à ouvrir le débat sur le problème en présence des représentants de la société civile et des partenaires. Le secteur pharmaceutique est en crise. De nombreuses associations de malades chroniques ont fait état d'une grave rupture de stock de médicaments au niveau des hôpitaux, ce qui est d'ailleurs à l'origine du décès de certains malades chroniques cette année. Une situation alarmante à laquelle le ministère de la Santé tourne le dos en dépit des nombreuses tentatives de concertation et de dialogue sur le sujet qu'ont émises ces associations depuis 2007. «La rupture des stocks de quelque 120 médicaments destinés au traitement de certaines maladies chroniques et orphelines s'explique par le diysfonctionnement qu'il y a entre la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et les structures hospitalières, dont la responsabilité revient au ministère de la Santé » a déclaré, hier à Alger, M. Boualague, le coordinateur du réseau des associations des malades chroniques - qui regroupe 8 associations -, lors d'une conférence de presse. Selon ce dernier, la pénurie des médicaments est due principalement à un problème de gestion et d'organisation entre les fournisseurs, les PCH et les hôpitaux. Le contrôle de ces trois sections sanitaires incombe au ministère de la Santé. « La gestion de la tutelle laisse à désirer. Les médicaments sont disponibles tant que l'Etat déploie des budgets colossaux pour l'importation de la matière », a-t-il dit. En effet, le directeur générale la PCH, M.Delih a affirmé, de sa part, la disponibilité des médicament, toutes gammes, au niveau des PCH. En revanche, il s'est interrogé sur la lenteur dans l'arrivage des bons de commande des hôpitaux qui bénéficient à temps des financements pour l'achat du médicament. «Comment peut-on laisser mourir les malades cancéreux pour défaut de médicaments alors que 95% de nos produits sont dédiés à l'oncologie ? » s'est-il interrogé. Et de poursuivre : « Il faut dresser l'état des lieux ». La rupture des médicaments qui a atteint son pic cette année inquiète réellement les malades qui sont sous traitement à vie, surtout ceux souffrant d'hypertension artérielle, de maladies cardiovasculaires et autres maladies chroniques. Ils sont au nombre de 14.000 malades chroniques soit 38% de la population. Selon la présidente de l'association des malades cancéreux, Mme. Gasmi, plusieurs malades sont morts alors qu'ils étaient en attente, durant des mois, d'un éventuel rendez-vous pour une radio thérapie. « Malgré les grands moyens financiers, les malades continuent à se battre pour obtenir un rendez-vous pour un examen biologique et se débattent pour avoir un médicament indisponible pour cause de rupture de stock », déplore le président du réseau de ces associations.A ce propos, le directeur de la prévention au ministère de la santé, de la Population et de la réforme hospitalière, M.Ouahdi Mohamed, a appelé à une transparence dans les dépenses des structures sanitaires, notamment, une liste d'achats: « Il y a une une mauvaise gestion et un manque de transparence dans l'achat des médicaments au niveau des hôpitaux ». En outre, le secrétaire général de l'Union nationale des opérateurs pharmaceutiques (UNOP), M.Nabil Melah, a appelé, de sa part, à la création d'une section de responsabilité pharmaceutique. Par ailleurs, M.Melah prévient sur une autre rupture plus accrue dans les mois à venir.« La rupture et l'indisponibilité de certains produits pharmaceutiques seront encore plus accrues avec la nouvelle réglementation de la LFC qui exige une réduction des quantités des médicaments importés de 30 à 50% », a affirmé le SG de l'UNOP. Autrement dit, toutes les importations, y compris celles des produits pharmaceutiques, vont se faire au moyen exclusif du crédit documentaire, ce qui compliquera dangereusement la situation. À ce titre, le coordinateur du réseau associatif invite le département de Saïd Berkat à ouvrir le débat sur le problème en présence des représentants de la société civile et des partenaires.