Refusant de parler de mauvaise gestion de la filière du médicament, Saïd Barkat, qui s'exprimait jeudi en marge de la séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales, préfère parler plutôt de « mauvaise perception ». Refusant de parler de mauvaise gestion de la filière du médicament, Saïd Barkat, qui s'exprimait jeudi en marge de la séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales, préfère parler plutôt de « mauvaise perception ». «Je le dis et le répète : il n'y a pas un seul médicament qui manque ; vous pouvez dès à présent vous adresser à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), et vous verrez que toutes les maladies chroniques ont leurs traitements pour plusieurs mois». Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière se voulait à la fois sévère et rassurant à propos de la pénurie de médicaments dénoncée régulièrement par les professionnels. Refusant de parler de mauvaise gestion de la filière du médicament, Saïd Barkat qui s'exprimait jeudi en marge de la séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales, préfère parler plutôt de «mauvaise perceptio » et parfois de « mauvaise volonté» des prescripteurs et de ceux qui orientent le malade. « Si on veut orienter vers un seul laboratoire, moi j'opte pour les produits qui ne coûtent pas cher mais sont efficaces, qui sont bons et pour les malades et pour l'économie nationale », affirme le ministre de la Santé. Sur un autre volet, l'Algérie a enregistré 53 cas de grippe A H1N1, « tous venus de l'étranger » assure le ministre de la Santé. « Nous n'avons pas de cas autochtones », a-t-il insisté. « Et si nous n'avons connu jusque-là que 53 cas seulement, cela veut dire que notre système de veille répond bien aussi bien qu'au niveau des ports, des aéroports et même au niveau des frontières. Par rapport à d'autres pays pas très éloignés de nous on compte par centaines les cas de contamination au virus responsable de la grippe A H1N1 », se félicite M. Barkat. « En toute franchise, nous n'avons pas caché ne serait-ce qu'un seul cas autochtone. Je vous ai promis et je le promets aujourd'hui dès que le premier cas se déclenche je l'annoncerais le soir même », a-t-il promis. Pour le moment, poursuit-il, «nous sommes à l'aise : les moyens de prévention et de traitement sont là, le traitement est très efficace et nos compétences sont très suffisantes ; nous avons préparé tout au début 52 hôpitaux de référence, aujourd'hui nous en comptons plus de 100». A cela s'ajoutent les hôpitaux sentinelles installés à l'intérieur du pays et basés loin des frontières mais qui peuvent détecter les cas qui n'apparaissent pas au niveau des frontières. «On est protégés grâce à Dieu et ensuite grâce à nos filles et garçons qui veillent sur nos frontières. Beaucoup de pays nous jalousent », affirme Barkat. A propos du vaccin antigrippal, le ministre a précisé que les autorités sanitaires ont déjà entamé la vaccination des 35.000 hadjis pour lesquels 48.000 doses de vaccin antigrippal ont été réservées. De plus, les autorités sanitaires du pays ont mis à la disposition de chacun et à titre gratuit 100 masques de protection contre la grippe A H1N1, selon M. Barkat. «Le médicament est disponible et en abondance, les masques sont également disponibles en quantités suffisantes», a affirmé M. Barkat pour clore le chapitre de la grippe ‘'A''. Sur le registre du vaccin contre la grippe saisonnière, Saïd Barkat a affirmé que les autorités sanitaires du pays ont en priorité entamé d'abord la vaccination du personnel médical (médecins, infirmiers) avant son élargissement vers les autres catégories de la population. Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé que le gouvernement sur instructions du président de la République a programmé un centre « de très haut niveau » spécialisé dans le traitement du cancer. Son rôle : réaliser des recherches dans le domaine et aussi prendre en charge les cas compliqués. Il y aura en outre la réalisation de 14 centres régionaux également de très haut niveau. Ces centres auront pour mission le diagnostic et le traitement du cancer en étroite collaboration avec le Centre national. Un centre est en cours de réalisation à Annaba (95% de taux d'achèvement) et son inauguration «ne dépend que de la disponibilité de l'équipement», précise le ministre. «A l'horizon 2012, l'Algérie dépassera les 19 centres de très haut niveau et parmi cet ensemble quatre auront un matériel de très haut niveau voire de dernières technologies», promet M. Barkat. « Tous les médicaments de traitement du cancer sont disponibles. Malheureusement, certains praticiens au lieu de prescrire les médicaments génériques qui sont 10 fois moins chers, prescrivent les médicaments originaux qui en plus d'être peu accessibles en raison de leur cherté, souvent ils ne sont pas disponibles sur le marché national », ajoute M. Barkat qui a menacé « de sanctions » les médecins qui s'adonnent à ces pratiques, en précisant que les praticiens disposent d'une liste de médicaments génériques à prescrire. Saïd Barkat a par ailleurs annoncé la réalisation « prochainement » de 4 centres régionaux de traitement des brûlures, en attendant leur renforcement par la réalisation d'un centre national d'une capacité de 150 lits qui sera implanté au niveau de la capitale. « Chaque wilaya disposera dorénavant d'un service doté de 10 lits et de matériel de haute qualité pour la prise en charge immédiate des grands brûlés avant leur transfert vers les grands centres », a assuré M. Barkat. «Je le dis et le répète : il n'y a pas un seul médicament qui manque ; vous pouvez dès à présent vous adresser à la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), et vous verrez que toutes les maladies chroniques ont leurs traitements pour plusieurs mois». Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière se voulait à la fois sévère et rassurant à propos de la pénurie de médicaments dénoncée régulièrement par les professionnels. Refusant de parler de mauvaise gestion de la filière du médicament, Saïd Barkat qui s'exprimait jeudi en marge de la séance plénière de l'APN consacrée aux questions orales, préfère parler plutôt de «mauvaise perceptio » et parfois de « mauvaise volonté» des prescripteurs et de ceux qui orientent le malade. « Si on veut orienter vers un seul laboratoire, moi j'opte pour les produits qui ne coûtent pas cher mais sont efficaces, qui sont bons et pour les malades et pour l'économie nationale », affirme le ministre de la Santé. Sur un autre volet, l'Algérie a enregistré 53 cas de grippe A H1N1, « tous venus de l'étranger » assure le ministre de la Santé. « Nous n'avons pas de cas autochtones », a-t-il insisté. « Et si nous n'avons connu jusque-là que 53 cas seulement, cela veut dire que notre système de veille répond bien aussi bien qu'au niveau des ports, des aéroports et même au niveau des frontières. Par rapport à d'autres pays pas très éloignés de nous on compte par centaines les cas de contamination au virus responsable de la grippe A H1N1 », se félicite M. Barkat. « En toute franchise, nous n'avons pas caché ne serait-ce qu'un seul cas autochtone. Je vous ai promis et je le promets aujourd'hui dès que le premier cas se déclenche je l'annoncerais le soir même », a-t-il promis. Pour le moment, poursuit-il, «nous sommes à l'aise : les moyens de prévention et de traitement sont là, le traitement est très efficace et nos compétences sont très suffisantes ; nous avons préparé tout au début 52 hôpitaux de référence, aujourd'hui nous en comptons plus de 100». A cela s'ajoutent les hôpitaux sentinelles installés à l'intérieur du pays et basés loin des frontières mais qui peuvent détecter les cas qui n'apparaissent pas au niveau des frontières. «On est protégés grâce à Dieu et ensuite grâce à nos filles et garçons qui veillent sur nos frontières. Beaucoup de pays nous jalousent », affirme Barkat. A propos du vaccin antigrippal, le ministre a précisé que les autorités sanitaires ont déjà entamé la vaccination des 35.000 hadjis pour lesquels 48.000 doses de vaccin antigrippal ont été réservées. De plus, les autorités sanitaires du pays ont mis à la disposition de chacun et à titre gratuit 100 masques de protection contre la grippe A H1N1, selon M. Barkat. «Le médicament est disponible et en abondance, les masques sont également disponibles en quantités suffisantes», a affirmé M. Barkat pour clore le chapitre de la grippe ‘'A''. Sur le registre du vaccin contre la grippe saisonnière, Saïd Barkat a affirmé que les autorités sanitaires du pays ont en priorité entamé d'abord la vaccination du personnel médical (médecins, infirmiers) avant son élargissement vers les autres catégories de la population. Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé que le gouvernement sur instructions du président de la République a programmé un centre « de très haut niveau » spécialisé dans le traitement du cancer. Son rôle : réaliser des recherches dans le domaine et aussi prendre en charge les cas compliqués. Il y aura en outre la réalisation de 14 centres régionaux également de très haut niveau. Ces centres auront pour mission le diagnostic et le traitement du cancer en étroite collaboration avec le Centre national. Un centre est en cours de réalisation à Annaba (95% de taux d'achèvement) et son inauguration «ne dépend que de la disponibilité de l'équipement», précise le ministre. «A l'horizon 2012, l'Algérie dépassera les 19 centres de très haut niveau et parmi cet ensemble quatre auront un matériel de très haut niveau voire de dernières technologies», promet M. Barkat. « Tous les médicaments de traitement du cancer sont disponibles. Malheureusement, certains praticiens au lieu de prescrire les médicaments génériques qui sont 10 fois moins chers, prescrivent les médicaments originaux qui en plus d'être peu accessibles en raison de leur cherté, souvent ils ne sont pas disponibles sur le marché national », ajoute M. Barkat qui a menacé « de sanctions » les médecins qui s'adonnent à ces pratiques, en précisant que les praticiens disposent d'une liste de médicaments génériques à prescrire. Saïd Barkat a par ailleurs annoncé la réalisation « prochainement » de 4 centres régionaux de traitement des brûlures, en attendant leur renforcement par la réalisation d'un centre national d'une capacité de 150 lits qui sera implanté au niveau de la capitale. « Chaque wilaya disposera dorénavant d'un service doté de 10 lits et de matériel de haute qualité pour la prise en charge immédiate des grands brûlés avant leur transfert vers les grands centres », a assuré M. Barkat.