Le Conseil national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a appelé l'ensemble des enseignants à observer une grève de quinze jours renouvelable à partir du dimanche 15 novembre 2009 avec arrêt de toutes les activités pédagogiques et scientifiques. Déjà compromise par des mouvements de grève, la rentrée universitaire 2009-2010 est loin de ressembler à celles des années précédentes ni répondre aux attentes du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Et pour cause, après des arrêts de cours au début de l'année universitaire, le CNES a décidé d'enclencher une grève de 15 jours renouvelable. Réuni en session extraordinaire les 22 et 23 octobre 2009 à Alger, en présence de vingt sections, le Conseil national du CNES a observé une minute de silence à la mémoire du défunt D. Mohammed Benchehida, assassiné il y a une année dans son bureau de chef de département à l'Université de Mostaganem. Ceci en notant « l'oubli et le mutisme » de la tutelle à commémorer cet anniversaire « gênant, ainsi que la mise au placard d'une charte universitaire tant vantée et promise en son temps. » A travers un communiqué de presse, le CNES regrette le non-respect des engagements de la tutelle, pris lors de la réunion du 25 mai 2009, et l'absence de volonté des pouvoirs publics à construire un partenariat réel pour la prise en charge effective de nos revendications. «Après la promulgation d'une instruction relative à l'annulation du transfert de bail des logements conventionnés, touchant des milliers d'enseignants, et la volonté de transformer les 6.500 logements en construction, accordés par le président de la République en logements de fonction, voilà que le gouvernement récidive en remettant en cause la rétribution du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, remettant en cause, par de simples circulaires, des décrets présidentiels. » explique ce syndicat dans ce communiqué. Aussi, le CNES considère que les nombreuses et longues réunions tenues et les grandes promesses données dans le cadre des travaux de la commission mixte MESRS-CNES sur le régime indemnitaire, sont remises en cause et apparaissent vaines. « Ceci dénote une fois de plus le mépris des pouvoirs publics vis-à-vis de l'enseignant et l'absence inquiétante de stratégie pour l'université». estime le CNES. Ce dernier considère que malgré les efforts financiers « colossaux » consentis par l'Etat, l'inexistence de perspectives dans la gouvernance et la gestion des universités permettant à la « gabegie » et au «clientélisme de régner en maîtres dans de nombreux établissements universitaires ouvrant ainsi les voies à la "hogra", à la violence, à la corruption et à de multiples comportements et fléaux qui dénaturent et déforment l'image de l'université.» A ce titre, il a cité comme exemple les poursuites judiciaires à l'encontre d'un membre du Bureau national, enseignant à l'université d'Es Senia. C'est pour ces raisons que le syndicat a décidé d'observer cette action de protestation qui aura des conséquences importantes sur le parcours universitaire des étudiants. Le Conseil national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a appelé l'ensemble des enseignants à observer une grève de quinze jours renouvelable à partir du dimanche 15 novembre 2009 avec arrêt de toutes les activités pédagogiques et scientifiques. Déjà compromise par des mouvements de grève, la rentrée universitaire 2009-2010 est loin de ressembler à celles des années précédentes ni répondre aux attentes du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Et pour cause, après des arrêts de cours au début de l'année universitaire, le CNES a décidé d'enclencher une grève de 15 jours renouvelable. Réuni en session extraordinaire les 22 et 23 octobre 2009 à Alger, en présence de vingt sections, le Conseil national du CNES a observé une minute de silence à la mémoire du défunt D. Mohammed Benchehida, assassiné il y a une année dans son bureau de chef de département à l'Université de Mostaganem. Ceci en notant « l'oubli et le mutisme » de la tutelle à commémorer cet anniversaire « gênant, ainsi que la mise au placard d'une charte universitaire tant vantée et promise en son temps. » A travers un communiqué de presse, le CNES regrette le non-respect des engagements de la tutelle, pris lors de la réunion du 25 mai 2009, et l'absence de volonté des pouvoirs publics à construire un partenariat réel pour la prise en charge effective de nos revendications. «Après la promulgation d'une instruction relative à l'annulation du transfert de bail des logements conventionnés, touchant des milliers d'enseignants, et la volonté de transformer les 6.500 logements en construction, accordés par le président de la République en logements de fonction, voilà que le gouvernement récidive en remettant en cause la rétribution du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008, remettant en cause, par de simples circulaires, des décrets présidentiels. » explique ce syndicat dans ce communiqué. Aussi, le CNES considère que les nombreuses et longues réunions tenues et les grandes promesses données dans le cadre des travaux de la commission mixte MESRS-CNES sur le régime indemnitaire, sont remises en cause et apparaissent vaines. « Ceci dénote une fois de plus le mépris des pouvoirs publics vis-à-vis de l'enseignant et l'absence inquiétante de stratégie pour l'université». estime le CNES. Ce dernier considère que malgré les efforts financiers « colossaux » consentis par l'Etat, l'inexistence de perspectives dans la gouvernance et la gestion des universités permettant à la « gabegie » et au «clientélisme de régner en maîtres dans de nombreux établissements universitaires ouvrant ainsi les voies à la "hogra", à la violence, à la corruption et à de multiples comportements et fléaux qui dénaturent et déforment l'image de l'université.» A ce titre, il a cité comme exemple les poursuites judiciaires à l'encontre d'un membre du Bureau national, enseignant à l'université d'Es Senia. C'est pour ces raisons que le syndicat a décidé d'observer cette action de protestation qui aura des conséquences importantes sur le parcours universitaire des étudiants.