La maison de la presse se trouve dans une rue qui porte le nom d'un grand chahid, chef de la katiba Hassania, dans la wilaya 4. Il s'agit de Bachir Attar dit Si Boualem Bousbaa. Né en 1933 à Alger à partir de 1946, il active au sein du groupe SMA "Emir Khaled". Son rôle dans les mouvements de jeunes et surtout dans le scoutisme, véritable école du nationalisme, lui permet de gravir tous les échelons et, en 1965, il est promu responsable des commissariats locaux. A l'appel du devoir, il rejoint ses camardes de combat dans l'Ouarsenis en wilaya 4. Il est vite remarqué par son esprit de dévouement, de courage avec en plus un "bagage" culturel appréciable. En 1958, il devient chef de la katiba Hassania qui s'illustra à travers les fameuses batailles de Teniet El Had, Amrouna et Djebel Louh. En 1959, il dirige le célèbre commando Djamal avec comme adjoint Omar Ramdane (encore en vie), puis devient responsable militaire de la zone II (Médéa). Aujourd'hui, nous avons pu recueillir quelques souvenirs auprès d'un de ses compagnons, M. Drif, mutilé de guerre et ancien membre du commando Djamal si Boualem avait le grade de capitaine. Il avait une grande culture et avait un don de l'organisation remarquable. Tous les djounoud l'appréciaient pour ses qualités exceptionnelles. Le chef de la wilaya 4, Si M'hamed Bouguerra, l'avait en grande estime. En décembre 1960, au cours d'un violent accrochage avec les Bérets noirs, Si Boualem et plusieurs de ses compagnons tombent au champs d'honneur sur les monts de Médéa près de la zone interdite de Ouled Bouachra. "Gloire à notre Algérie éternelle, Gloire à ceux qui sont morts pour elle". Notons, enfin, que le groupe SMA Emir Khaled, dont faisait partie Bachir Attar, compte 67 martyrs. La maison de la presse se trouve dans une rue qui porte le nom d'un grand chahid, chef de la katiba Hassania, dans la wilaya 4. Il s'agit de Bachir Attar dit Si Boualem Bousbaa. Né en 1933 à Alger à partir de 1946, il active au sein du groupe SMA "Emir Khaled". Son rôle dans les mouvements de jeunes et surtout dans le scoutisme, véritable école du nationalisme, lui permet de gravir tous les échelons et, en 1965, il est promu responsable des commissariats locaux. A l'appel du devoir, il rejoint ses camardes de combat dans l'Ouarsenis en wilaya 4. Il est vite remarqué par son esprit de dévouement, de courage avec en plus un "bagage" culturel appréciable. En 1958, il devient chef de la katiba Hassania qui s'illustra à travers les fameuses batailles de Teniet El Had, Amrouna et Djebel Louh. En 1959, il dirige le célèbre commando Djamal avec comme adjoint Omar Ramdane (encore en vie), puis devient responsable militaire de la zone II (Médéa). Aujourd'hui, nous avons pu recueillir quelques souvenirs auprès d'un de ses compagnons, M. Drif, mutilé de guerre et ancien membre du commando Djamal si Boualem avait le grade de capitaine. Il avait une grande culture et avait un don de l'organisation remarquable. Tous les djounoud l'appréciaient pour ses qualités exceptionnelles. Le chef de la wilaya 4, Si M'hamed Bouguerra, l'avait en grande estime. En décembre 1960, au cours d'un violent accrochage avec les Bérets noirs, Si Boualem et plusieurs de ses compagnons tombent au champs d'honneur sur les monts de Médéa près de la zone interdite de Ouled Bouachra. "Gloire à notre Algérie éternelle, Gloire à ceux qui sont morts pour elle". Notons, enfin, que le groupe SMA Emir Khaled, dont faisait partie Bachir Attar, compte 67 martyrs.