Le conflit qui perdure entre les enseignants de la Fonction publique et les pouvoirs publics, est loin de voir le bout du tunnel. Le conflit qui perdure entre les enseignants de la Fonction publique et les pouvoirs publics, est loin de voir le bout du tunnel. D'un côté, les syndicats de l'Education se disent déterminés à aller au bout de leurs revendications jusqu'à satisfaction de leurs doléances, d'un autre, le ministère qui continue à faire l'impasse sur les problèmes socioprofessionnels des fonctionnaires. En effet, en dépit de la réunion, tenue jeudi dernier et à laquelle ont assisté le ministre de l'Education nationale, Boubeker Benbouzid et son secrétaire générale, M.Khaldi, ayant regroupé les membres du bureau national du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), la grève des enseignants d'une semaine reconductible à partir du 8 novembre prochain est toujours maintenue. Les promesses et autres assurances de Benbouzid n'ont pas pour autant convaincu et calmé la colère des syndicalistes. «Le dialogue engagé avec la tutelle n'a pas évolué, en ce sens que celui-ci se réduit à de simples rencontres de courtoisie. Le MEN attend du Cnapest le gel de la grève et ce, sans contre-partie palpable en faveur des professeurs et enseignants du secondaire et technique (PEST), se limitant à promettre de défendre nos revendications auprès des instances concernées », lit-on dans un communiqué de presse parvenu hier à notre rédaction. Signé par le Cnapest, la même source a indiqué que « le bureau national du syndicat est convaincu que ces revendications ne sauraient aboutir que par de véritables négociations avec les parties ayant le pouvoir de décision à même de changer la juridiction en vigueur et répondre ainsi favorablement aux doléances des PEST ». A l'issue de son conseil national tenu les 9 et 10 octobre derniers, à Alger, le Cnapest, signale-t-on, est arrivé à la conclusion selon laquelle le ministère de l'Education n'a visiblement pas retenu la leçon du débrayage du 5 octobre. A l'unanimité, ses membres ont approuvé l'option de la grève reconductible. Autrement dit, le Cnapest maintient la protestation devant la tergiversation du ministère de l'Education nationale d'ouvrir des négociations sérieuses, mais particulièrement, «devant la non prise en charge effective des revendications concernant le dossier du régime indemnitaire avec effet rétroactif, le dossier des œuvres sociales ainsi que le dossier de la médecine du travail », précise le communiqué. Le syndicat demande l'annulation de l'instruction gouvernementale, datée du 30 septembre 2009, qui stipule l'interdiction de l'application du régime des primes et augmentations avant sa publication dans le Journal officiel. En outre, le représentant des enseignants appelle à l'entrée en vigueur « rétroactive » du régime des primes et des augmentations à compter du 1er janvier 2008 afin d'améliorer leur situation sociale. Par ailleurs, cette grève simultanée et renouvelable à partir du 8 novembre est, rappelons-le, calmée par le Cnapest, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et le Syndicat autonome des professeurs d'enseignants secondaire et technique (Snapest). Pratiquement, les syndicats du secteur de l'éducation veulent faire converger leur action pour frapper fort et peser de leur poids. Lors de leurs multiples concertations, ils ont exprimé cette volonté d'aller vers la radicalisation de leur action de protestation dans les tous prochains jours. D'un côté, les syndicats de l'Education se disent déterminés à aller au bout de leurs revendications jusqu'à satisfaction de leurs doléances, d'un autre, le ministère qui continue à faire l'impasse sur les problèmes socioprofessionnels des fonctionnaires. En effet, en dépit de la réunion, tenue jeudi dernier et à laquelle ont assisté le ministre de l'Education nationale, Boubeker Benbouzid et son secrétaire générale, M.Khaldi, ayant regroupé les membres du bureau national du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), la grève des enseignants d'une semaine reconductible à partir du 8 novembre prochain est toujours maintenue. Les promesses et autres assurances de Benbouzid n'ont pas pour autant convaincu et calmé la colère des syndicalistes. «Le dialogue engagé avec la tutelle n'a pas évolué, en ce sens que celui-ci se réduit à de simples rencontres de courtoisie. Le MEN attend du Cnapest le gel de la grève et ce, sans contre-partie palpable en faveur des professeurs et enseignants du secondaire et technique (PEST), se limitant à promettre de défendre nos revendications auprès des instances concernées », lit-on dans un communiqué de presse parvenu hier à notre rédaction. Signé par le Cnapest, la même source a indiqué que « le bureau national du syndicat est convaincu que ces revendications ne sauraient aboutir que par de véritables négociations avec les parties ayant le pouvoir de décision à même de changer la juridiction en vigueur et répondre ainsi favorablement aux doléances des PEST ». A l'issue de son conseil national tenu les 9 et 10 octobre derniers, à Alger, le Cnapest, signale-t-on, est arrivé à la conclusion selon laquelle le ministère de l'Education n'a visiblement pas retenu la leçon du débrayage du 5 octobre. A l'unanimité, ses membres ont approuvé l'option de la grève reconductible. Autrement dit, le Cnapest maintient la protestation devant la tergiversation du ministère de l'Education nationale d'ouvrir des négociations sérieuses, mais particulièrement, «devant la non prise en charge effective des revendications concernant le dossier du régime indemnitaire avec effet rétroactif, le dossier des œuvres sociales ainsi que le dossier de la médecine du travail », précise le communiqué. Le syndicat demande l'annulation de l'instruction gouvernementale, datée du 30 septembre 2009, qui stipule l'interdiction de l'application du régime des primes et augmentations avant sa publication dans le Journal officiel. En outre, le représentant des enseignants appelle à l'entrée en vigueur « rétroactive » du régime des primes et des augmentations à compter du 1er janvier 2008 afin d'améliorer leur situation sociale. Par ailleurs, cette grève simultanée et renouvelable à partir du 8 novembre est, rappelons-le, calmée par le Cnapest, le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) et le Syndicat autonome des professeurs d'enseignants secondaire et technique (Snapest). Pratiquement, les syndicats du secteur de l'éducation veulent faire converger leur action pour frapper fort et peser de leur poids. Lors de leurs multiples concertations, ils ont exprimé cette volonté d'aller vers la radicalisation de leur action de protestation dans les tous prochains jours.