Le marché gazier pourrait connaitre d'ici à 2010 un sur-approvisionnement qui se situerait entre 5% et 15%, selon un rapport publié récemment par des experts internationaux qui expliquent cette situation notamment par une baisse de la demande au niveau des pays développés. Entre 1965 et 2007, les ventes de gaz ont connu une progression en volumes commercialisés de 4% par an et même avant le début de la récession l'année dernière, les prévisions tablaient sur une croissance de 2% annuellement. Toutefois, la crise mondiale est venue tout chambouler et la récession qui a touché les pays les plus industrialisés dans différents secteurs a poussé à revoir les prévisions. Le ralentissement qu'a connu l'industrie mondiale de l'automobile, de l'acier ou encore de la pétrochimie est, selon le rapport, à l'origine des nouvelles perspectives. On s'attend, en effet, à ce que la croissance dans l'industrie automobile baisse de 25% en 2009 et d'au moins 30 % dans l'industrie de l'acier en Europe et en Amérique du Nord. Selon George Sarraf, associé à Booz & Company, cette baisse de la demande mondiale sur le gaz naturel pourrait ramener le marché gazier de 10 ans en arrière. Selon lui, « il est attendu que les approvisionnements connaissent un surplus de l'ordre de 5% jusqu'à 15% en 2009 et cette situation se prolongera durant la prochaine décennie, ce qui ne s'est jamais vu auparavant sur ce marché ». En plus de la baisse de la demande, « la profitabilité sera remise en cause si les acheteurs cherchent à renégocier leur contrats », affirment-ils. Des compagnies comme Gazprom, Sonatrach, Statoil ou Qatar Gas devraient ainsi « considérer les implications d'une baisse de la production et aligner leur portefeuille de projet sur les nouvelles réalités du marché », a expliqué M. Sarraf. Selon lui, « le risque le plus important serait pour les compagnies une baisse de la rentabilité des projets et de l'accès aux projets financing. Les clients qui chercheraient à acquérir des capacités sur les nouvelles infrastructures de GNL ou sur des parts dans des gazoducs pourraient reporter leur décision dans ce contexte d'environnement incertain, remettant en cause le financement des nouvelles infrastructures ». Pour les producteurs gaziers des pays du Golfe, la demande est également ressentie avec une destruction de la demande sur les marchés asiatiques, habituellement principal marché pour leur gaz. Cependant, selon le rapport, les compagnies dans la région du Golfe et notamment au Qatar ou aux Emirats arabes unis « restent confiants ». Les marchés du Moyen Orient restent toujours demandeurs de gaz et devraient connaître une croissance de la demande 6% par an sur le moyen terme. Selon M. Sarraf, le principal moteur de cette croissance sera la production d'électricité qui continuera à connaitre de fortes croissances. Le marché gazier pourrait connaitre d'ici à 2010 un sur-approvisionnement qui se situerait entre 5% et 15%, selon un rapport publié récemment par des experts internationaux qui expliquent cette situation notamment par une baisse de la demande au niveau des pays développés. Entre 1965 et 2007, les ventes de gaz ont connu une progression en volumes commercialisés de 4% par an et même avant le début de la récession l'année dernière, les prévisions tablaient sur une croissance de 2% annuellement. Toutefois, la crise mondiale est venue tout chambouler et la récession qui a touché les pays les plus industrialisés dans différents secteurs a poussé à revoir les prévisions. Le ralentissement qu'a connu l'industrie mondiale de l'automobile, de l'acier ou encore de la pétrochimie est, selon le rapport, à l'origine des nouvelles perspectives. On s'attend, en effet, à ce que la croissance dans l'industrie automobile baisse de 25% en 2009 et d'au moins 30 % dans l'industrie de l'acier en Europe et en Amérique du Nord. Selon George Sarraf, associé à Booz & Company, cette baisse de la demande mondiale sur le gaz naturel pourrait ramener le marché gazier de 10 ans en arrière. Selon lui, « il est attendu que les approvisionnements connaissent un surplus de l'ordre de 5% jusqu'à 15% en 2009 et cette situation se prolongera durant la prochaine décennie, ce qui ne s'est jamais vu auparavant sur ce marché ». En plus de la baisse de la demande, « la profitabilité sera remise en cause si les acheteurs cherchent à renégocier leur contrats », affirment-ils. Des compagnies comme Gazprom, Sonatrach, Statoil ou Qatar Gas devraient ainsi « considérer les implications d'une baisse de la production et aligner leur portefeuille de projet sur les nouvelles réalités du marché », a expliqué M. Sarraf. Selon lui, « le risque le plus important serait pour les compagnies une baisse de la rentabilité des projets et de l'accès aux projets financing. Les clients qui chercheraient à acquérir des capacités sur les nouvelles infrastructures de GNL ou sur des parts dans des gazoducs pourraient reporter leur décision dans ce contexte d'environnement incertain, remettant en cause le financement des nouvelles infrastructures ». Pour les producteurs gaziers des pays du Golfe, la demande est également ressentie avec une destruction de la demande sur les marchés asiatiques, habituellement principal marché pour leur gaz. Cependant, selon le rapport, les compagnies dans la région du Golfe et notamment au Qatar ou aux Emirats arabes unis « restent confiants ». Les marchés du Moyen Orient restent toujours demandeurs de gaz et devraient connaître une croissance de la demande 6% par an sur le moyen terme. Selon M. Sarraf, le principal moteur de cette croissance sera la production d'électricité qui continuera à connaitre de fortes croissances.