La situation «instable» et «précaire» des enseignants contractuels devrait être résolue le 17 novembre en cours, soit dans une quinzaine de jours. c'est ce qu'a promis, hier, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, en réaction aux revendications de ces derniers. La situation «instable» et «précaire» des enseignants contractuels devrait être résolue le 17 novembre en cours, soit dans une quinzaine de jours. c'est ce qu'a promis, hier, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, en réaction aux revendications de ces derniers. Plus d'une centaine de contractuels, 150 selon le Conseil national des enseignants contractuels sont venus de 42 wilayas du pays pour se regrouper, hier, à Alger en face du lycée Bouamama, à quelques encablures seulement du ministère de l'Education nationale. A l'ordre du jour, «la demande de leur intégration effective dans le secteur», ont unanimement affirmé les enseignants contestataires. Ces derniers sont venus une nouvelle fois dénoncer leur «dure» situation socio-professionnelle, après que les promesses de Benbouzid de les régulariser ne se soient pas concrétisées sur le terrain de la réalité. Figurent, entre autres revendications l'instauration d'un débat entre cette frange du secteur et la tutelle, la réintégration des enseignants contractuels licenciés, améliorer la situation financière des enseignants dans certaines wilayas du pays et l'annulation de la décision 303 consistant à interdire certaines disciplines de l'enseignement primaire, à l'instar de l'art plastique et de la langue anglaise. Les contractuels dénoncent également la décision de la tutelle visant l'interdiction des détenteurs d'une licence libre d'enseigner dans les établissements secondaires et primaires, les limitant ainsi uniquement au palier du moyen. M. Khaldi a reçu une délégation de trois enseignants. «Le SG du ministère a promis de s'entretenir avec les parties concernées pour décider d'une certaine formule capable de régulariser notre situation et mettre fin à l'enseignement contractuel», a affirmé un membre de la délégation. Aucun paramètre ne semble être mis en place, jusqu'à présent pour régulariser à coup sûr la situation de ces contractuels, la preuve est que beaucoup d'entre eux vivent avec le même statut depuis des années, cela s'ils ne sont pas licenciés sans motif. «J'enseigne en tant que contractuel avec des collègues que j'ai formés moi-même et je suis après des années sous le même statut. Où est le bout du tunnel ?», s'est interrogé un enseignant. «Moi personnellement je n'ai pas été payé depuis 2006, alors que d'autres n'ont pas touché leurs salaires depuis 2002 ou 2003», a affirmé Fatima, une enseignante contractuelle depuis 8 ans dans un CEM à Tizi-Ouzou. La même situation est vécue dans d'autres wilayas, notamment Béjaia et Sétif. Fatima nous explique que «le contrat de travail dans ces wilayas est différent des autres. D'abord nous signons un contrat trimestriel et non annuel, en plus de cela nous n'avons pas droit aux primes de rendement comme les autres». Il est à rappeler que le salaire de ces contractuels n'est pas effectué mensuellement, comme pour le reste lité du corps enseignant, mais annuellement, «avec quelques mois de retard», précisent les enseignants contestataires. Même le concours ne semble pas répondre à l'attente des milliers de contractuels (60.000 selon le Conseil des lycées d'Alger, environ 40.000 selon les contractuels). «Le ministre a lui-même affirmé depuis quelques jours que ces concours sont dépourvus de crédibilité, alors pourquoi nous obliger à y participer alors que nous sommes expérimentés» s'interrogent les contractuels «Il faut dire que les élèves qui réussissent le mieux dans les épreuves de fin d'année sont ceux pris en charge par ces contractuels. On se donne beaucoup de peine pour nous imposer alors que les responsables demeurent ingrats», dira une enseignante mostaganemoise, propos que confirment parfaitement ses collègues. Certains vont jusqu'à dire qu'ils sont appelés à accomplir des tâches de responsabilité dans leurs classes alors qu'ils ne sont pas rémunérés pour ces services supplémentaires, comme c'est le cas pour les enseignants titulaires. Plus d'une centaine de contractuels, 150 selon le Conseil national des enseignants contractuels sont venus de 42 wilayas du pays pour se regrouper, hier, à Alger en face du lycée Bouamama, à quelques encablures seulement du ministère de l'Education nationale. A l'ordre du jour, «la demande de leur intégration effective dans le secteur», ont unanimement affirmé les enseignants contestataires. Ces derniers sont venus une nouvelle fois dénoncer leur «dure» situation socio-professionnelle, après que les promesses de Benbouzid de les régulariser ne se soient pas concrétisées sur le terrain de la réalité. Figurent, entre autres revendications l'instauration d'un débat entre cette frange du secteur et la tutelle, la réintégration des enseignants contractuels licenciés, améliorer la situation financière des enseignants dans certaines wilayas du pays et l'annulation de la décision 303 consistant à interdire certaines disciplines de l'enseignement primaire, à l'instar de l'art plastique et de la langue anglaise. Les contractuels dénoncent également la décision de la tutelle visant l'interdiction des détenteurs d'une licence libre d'enseigner dans les établissements secondaires et primaires, les limitant ainsi uniquement au palier du moyen. M. Khaldi a reçu une délégation de trois enseignants. «Le SG du ministère a promis de s'entretenir avec les parties concernées pour décider d'une certaine formule capable de régulariser notre situation et mettre fin à l'enseignement contractuel», a affirmé un membre de la délégation. Aucun paramètre ne semble être mis en place, jusqu'à présent pour régulariser à coup sûr la situation de ces contractuels, la preuve est que beaucoup d'entre eux vivent avec le même statut depuis des années, cela s'ils ne sont pas licenciés sans motif. «J'enseigne en tant que contractuel avec des collègues que j'ai formés moi-même et je suis après des années sous le même statut. Où est le bout du tunnel ?», s'est interrogé un enseignant. «Moi personnellement je n'ai pas été payé depuis 2006, alors que d'autres n'ont pas touché leurs salaires depuis 2002 ou 2003», a affirmé Fatima, une enseignante contractuelle depuis 8 ans dans un CEM à Tizi-Ouzou. La même situation est vécue dans d'autres wilayas, notamment Béjaia et Sétif. Fatima nous explique que «le contrat de travail dans ces wilayas est différent des autres. D'abord nous signons un contrat trimestriel et non annuel, en plus de cela nous n'avons pas droit aux primes de rendement comme les autres». Il est à rappeler que le salaire de ces contractuels n'est pas effectué mensuellement, comme pour le reste lité du corps enseignant, mais annuellement, «avec quelques mois de retard», précisent les enseignants contestataires. Même le concours ne semble pas répondre à l'attente des milliers de contractuels (60.000 selon le Conseil des lycées d'Alger, environ 40.000 selon les contractuels). «Le ministre a lui-même affirmé depuis quelques jours que ces concours sont dépourvus de crédibilité, alors pourquoi nous obliger à y participer alors que nous sommes expérimentés» s'interrogent les contractuels «Il faut dire que les élèves qui réussissent le mieux dans les épreuves de fin d'année sont ceux pris en charge par ces contractuels. On se donne beaucoup de peine pour nous imposer alors que les responsables demeurent ingrats», dira une enseignante mostaganemoise, propos que confirment parfaitement ses collègues. Certains vont jusqu'à dire qu'ils sont appelés à accomplir des tâches de responsabilité dans leurs classes alors qu'ils ne sont pas rémunérés pour ces services supplémentaires, comme c'est le cas pour les enseignants titulaires.