Alors que Londres et surtout Paris, qui a réellement commencé à rayonner sur le plan d'afflux des investisseurs et des banquiers du monde musulman, sont devenus des places fortes de la finance islamique ces derniers mois, les banques fonctionnant suivant des préceptes islamiques détiennent un portefeuille évalué à plus de 700 milliards de dollars à travers le monde. Le forum de deux jours qui se tiendra à partir de demain à Alger s'est assigné comme objectif essentiel de décortiquer le marché financier islamique et de quantifier son évolution sur le plan international où les puissances occidentales commencent vraiment à s'intéresser à cette finance, notamment dans les moments difficiles de la conjoncture économique mondiale caractérisée par la crise financière et le manque de liquidités dans les banques, sachant que de nombreuses banques américaines ont déclaré faillite ces derniers temps. La question lancinante et pertinente qui sera abordée durant cet évènement a notamment trait, selon Isla Invest, l'organisateur du forum, au rôle joué par le secteur bancaire privé algérien dans le développement de la finance islamique dans la mesure où «les banques privées n'apportent pas un souffle nouveau et un apport moteur dans le financement des entreprises privées algériennes en ayant des difficultés à trouver leur élan dans un marché encore dominé par les banques publiques». Aussi, afin de promouvoir la finance islamique et lui donner un cachet international plus pointu, Isla Invest a envisagé de rassembler les experts et les consultants afin de mieux appréhender la problématique estimant que «l'Algérie est devenue, aujourd'hui, une terre de prédilection au Maghreb pour les banques islamiques et la présence d'Al Baraka Bank, d'Al Salam Bank et les nombreuses demandes d'agrément, sont des preuves l'attestant. Et certaines banques conventionnelles sont sur le point de franchir le pas avec la mise en place d'Islamic Windows. Le programme du forum s'articulera sur des thèmes importants, tels que les principes, les fondements et les différents instruments, ainsi que le marché mondial de la finance islamique. Lors de la seconde journée, les intervenants feront notamment l'analyse et le diagnostic des perspectives de la finance islamique en Algérie et les impacts de la conjoncture mondiale, tout en abordant les tendances et en fournissant des données chiffrées. Des conférences traiteront le partage d'expériences, notamment celle de Paris devenu le nouveau hub de la finance islamique et auquel la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde attache une grande importance. Chemseddine Hafiz, avocat y abordera également l'exemple de Londres et le rayonnement de Hong Kong et Shangai Bank Corporation Amanah, considérée comme un modèle de réussite. Un autre thème sera lié aux défis de la finance islamique en Algérie en expliquant l'adaptation juridique et réglementaire. Les participants à ce forum, destiné à disséquer ce nouveau marché financier en plein expansion, chercheront notamment à faire l'éclairage sur le renouveau de la finance islamique «afin de permettre aux investisseurs, institutions et établissements financiers de prendre la pleine mesure de la dimension qu'a pris l'industrie financière "Sharia compliant" et des perspectives et solutions qu'elle leur offre, en Afrique ainsi qu'en Europe», selon les organisateurs. Alors que Londres et surtout Paris, qui a réellement commencé à rayonner sur le plan d'afflux des investisseurs et des banquiers du monde musulman, sont devenus des places fortes de la finance islamique ces derniers mois, les banques fonctionnant suivant des préceptes islamiques détiennent un portefeuille évalué à plus de 700 milliards de dollars à travers le monde. Le forum de deux jours qui se tiendra à partir de demain à Alger s'est assigné comme objectif essentiel de décortiquer le marché financier islamique et de quantifier son évolution sur le plan international où les puissances occidentales commencent vraiment à s'intéresser à cette finance, notamment dans les moments difficiles de la conjoncture économique mondiale caractérisée par la crise financière et le manque de liquidités dans les banques, sachant que de nombreuses banques américaines ont déclaré faillite ces derniers temps. La question lancinante et pertinente qui sera abordée durant cet évènement a notamment trait, selon Isla Invest, l'organisateur du forum, au rôle joué par le secteur bancaire privé algérien dans le développement de la finance islamique dans la mesure où «les banques privées n'apportent pas un souffle nouveau et un apport moteur dans le financement des entreprises privées algériennes en ayant des difficultés à trouver leur élan dans un marché encore dominé par les banques publiques». Aussi, afin de promouvoir la finance islamique et lui donner un cachet international plus pointu, Isla Invest a envisagé de rassembler les experts et les consultants afin de mieux appréhender la problématique estimant que «l'Algérie est devenue, aujourd'hui, une terre de prédilection au Maghreb pour les banques islamiques et la présence d'Al Baraka Bank, d'Al Salam Bank et les nombreuses demandes d'agrément, sont des preuves l'attestant. Et certaines banques conventionnelles sont sur le point de franchir le pas avec la mise en place d'Islamic Windows. Le programme du forum s'articulera sur des thèmes importants, tels que les principes, les fondements et les différents instruments, ainsi que le marché mondial de la finance islamique. Lors de la seconde journée, les intervenants feront notamment l'analyse et le diagnostic des perspectives de la finance islamique en Algérie et les impacts de la conjoncture mondiale, tout en abordant les tendances et en fournissant des données chiffrées. Des conférences traiteront le partage d'expériences, notamment celle de Paris devenu le nouveau hub de la finance islamique et auquel la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde attache une grande importance. Chemseddine Hafiz, avocat y abordera également l'exemple de Londres et le rayonnement de Hong Kong et Shangai Bank Corporation Amanah, considérée comme un modèle de réussite. Un autre thème sera lié aux défis de la finance islamique en Algérie en expliquant l'adaptation juridique et réglementaire. Les participants à ce forum, destiné à disséquer ce nouveau marché financier en plein expansion, chercheront notamment à faire l'éclairage sur le renouveau de la finance islamique «afin de permettre aux investisseurs, institutions et établissements financiers de prendre la pleine mesure de la dimension qu'a pris l'industrie financière "Sharia compliant" et des perspectives et solutions qu'elle leur offre, en Afrique ainsi qu'en Europe», selon les organisateurs.