L'Algérie, dans sa nouvelle stratégie concernant les hydrocarbures, mise non pas sur le pétrole mais sur la production du gaz. Selon les prévisions de Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, notre pays devrait en exporter 85 milliards de m3 à l'horizon 2013/2014 alors qu'elle en exporte actuellement 62 milliards de m3 par an. L'Algérie, dans sa nouvelle stratégie concernant les hydrocarbures, mise non pas sur le pétrole mais sur la production du gaz. Selon les prévisions de Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, notre pays devrait en exporter 85 milliards de m3 à l'horizon 2013/2014 alors qu'elle en exporte actuellement 62 milliards de m3 par an. C'est ce qui ressort de l'intervention du ministre, hier, sur les ondes de la Radio nationale. Le secteur entend investir plus dans le secteur gazier qui, cependant, connaît actuellement des perturbations dans la tarification. Selon le Dr Chakib Khelil, le prix du gaz a baissé de manière « substantielle » ces derniers mois. Il a expliqué cette diminution par le recours des Etats-Unis à une nouvelle technologie permettant à ce pays d'être autonome en matière du gaz. "Tout le gaz qui devait être destiné aux Etats-Unis a été réorienté vers l'Europe et l'Asie. Il y a un impact sur le marché spot. Jusqu'à aujourd'hui, il y a eu une relation étroite entre les prix du pétrole et ceux du gaz. En ce sens qu'on divise par dix le prix du pétrole pour avoir le prix du gaz. Mais, actuellement, il faut diviser par quinze, parfois par vingt. Ce prix est très bas pour nous", a précisé Chakib Khelil. Et de noter qu'en revanche, le prix du gaz vendu dans le cadre des contrats à long terme malgré sa baisse, n'a pas autant reculé que les prix du marché Spot. La question du prix du gaz devrait être débattu au sein du Forum des pays producteurs et exportateurs de gaz. «Ce forum devait fonctionner comme l'Opep en tant qu'organisation qui défendrait les intérêts économiques des pays membres malgré les divergences politiques », a souligné le ministre de l'Energie et des Mines en précisant que le forum n'est pas « une Opep du gaz ». M. Khelil a regretté que chaque pays membre du forum «garde ses contrats de vente de gaz à long terme très confidentiels ". Lancé à Moscou, ce forum devra se réunir le 9 décembre prochain à Doha, pour élire son secrétaire général. Par ailleurs, le ministre a relevé que les réductions cumulées de 4,2 millions de barils/jour décidées par l'Opep en décembre 2008 ont influé positivement sur les cours du pétrole et les recettes des pays exportateurs, dont l'Algérie, leur permettant de gagner plus de 60 dollars sur un baril de pétrole. "L'Algérie dispose de capacités de production de 1,4 million baril jour mais ne produit effectivement que 1,2 million baril, soit une baisse de 15% en volume de pétrole exporté mais a réussi à tripler le prix avec cette décision", a indiqué le ministre. Ceci en précisant que l'Algérie maintiendra son quota de 1,2 million de baril à l'instar des autres membres de l'Opep pour soutenir les prix au niveau de 70 dollars. L'Algérie diversifie ses énergies Dans cette nouvelle stratégie, l'Algérie ambitionne de se diversifier, « pour ne pas dépendre que du pétrole » avec les énergies solaire et nucléaire. Dans ce sens, des dispositions ont été prises. En plus de l'élaboration d'un projet de loi sur l'énergie nucléaire, actuellement en discussion au niveau du gouvernement, un programme de renforcement des capacités des réacteurs de recherches et de formation du personnel a été mis en place. C'est ce qui ressort de l'intervention du ministre, hier, sur les ondes de la Radio nationale. Le secteur entend investir plus dans le secteur gazier qui, cependant, connaît actuellement des perturbations dans la tarification. Selon le Dr Chakib Khelil, le prix du gaz a baissé de manière « substantielle » ces derniers mois. Il a expliqué cette diminution par le recours des Etats-Unis à une nouvelle technologie permettant à ce pays d'être autonome en matière du gaz. "Tout le gaz qui devait être destiné aux Etats-Unis a été réorienté vers l'Europe et l'Asie. Il y a un impact sur le marché spot. Jusqu'à aujourd'hui, il y a eu une relation étroite entre les prix du pétrole et ceux du gaz. En ce sens qu'on divise par dix le prix du pétrole pour avoir le prix du gaz. Mais, actuellement, il faut diviser par quinze, parfois par vingt. Ce prix est très bas pour nous", a précisé Chakib Khelil. Et de noter qu'en revanche, le prix du gaz vendu dans le cadre des contrats à long terme malgré sa baisse, n'a pas autant reculé que les prix du marché Spot. La question du prix du gaz devrait être débattu au sein du Forum des pays producteurs et exportateurs de gaz. «Ce forum devait fonctionner comme l'Opep en tant qu'organisation qui défendrait les intérêts économiques des pays membres malgré les divergences politiques », a souligné le ministre de l'Energie et des Mines en précisant que le forum n'est pas « une Opep du gaz ». M. Khelil a regretté que chaque pays membre du forum «garde ses contrats de vente de gaz à long terme très confidentiels ". Lancé à Moscou, ce forum devra se réunir le 9 décembre prochain à Doha, pour élire son secrétaire général. Par ailleurs, le ministre a relevé que les réductions cumulées de 4,2 millions de barils/jour décidées par l'Opep en décembre 2008 ont influé positivement sur les cours du pétrole et les recettes des pays exportateurs, dont l'Algérie, leur permettant de gagner plus de 60 dollars sur un baril de pétrole. "L'Algérie dispose de capacités de production de 1,4 million baril jour mais ne produit effectivement que 1,2 million baril, soit une baisse de 15% en volume de pétrole exporté mais a réussi à tripler le prix avec cette décision", a indiqué le ministre. Ceci en précisant que l'Algérie maintiendra son quota de 1,2 million de baril à l'instar des autres membres de l'Opep pour soutenir les prix au niveau de 70 dollars. L'Algérie diversifie ses énergies Dans cette nouvelle stratégie, l'Algérie ambitionne de se diversifier, « pour ne pas dépendre que du pétrole » avec les énergies solaire et nucléaire. Dans ce sens, des dispositions ont été prises. En plus de l'élaboration d'un projet de loi sur l'énergie nucléaire, actuellement en discussion au niveau du gouvernement, un programme de renforcement des capacités des réacteurs de recherches et de formation du personnel a été mis en place.