Quel succès pour une telle démarche unilatérale qui provoque déjà une levée de boucliers de la part d'Israël et de ses alliés ? Quel succès pour une telle démarche unilatérale qui provoque déjà une levée de boucliers de la part d'Israël et de ses alliés ? Les Palestiniens envisageraient de demander à l'ONU de reconnaître leur indépendance afin de sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix. Les Israéliens ont évidemment vivement réagi contre une telle démarche qui saperait leurs intérêts tels qu'ils les définissent au mépris de tout droit. "Nous avons décidé de nous adresser au Conseil de sécurité pour essayer d'obtenir son soutien à la création d'un Etat palestinien indépendant ayant Al-Qods Est pour capitale et dont les frontières seraient celles de juin 1967", soit avant l'occupation israélienne, a déclaré dimanche le principal négociateur palestinien Saëb Erakat. "Nous allons chercher à obtenir l'appui de l'Union européenne ainsi que celui de la Russie et d'autres pays", a précisé ce proche du président palestinien Mahmoud Abbas. Cette éventualité illustre la frustration croissante des Palestiniens et leur volonté de reprendre l'initiative alors que les discussions avec Israël sont suspendues depuis bientôt un an en dépit des efforts de la communauté internationale, en particulier américains. La reprise des pourparlers bute sur la colonisation israélienne, les Palestiniens réclamant d'abord un arrêt total des implantations en Cisjordanie occupée dont Al-Qods est annexée en juin 1967. Mais le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu offre seulement un gel partiel de la colonisation et veut renouer le dialogue sans condition préalable. Devant l'impasse, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, veut bâtir les institutions d'un Etat palestinien "viable" d'ici 2011 sans attendre l'issue des négociations avec Israël, ni même la proclamation officielle d'un Etat indépendant qui relève de la compétence de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine). "C'est le but, et plus nous nous en approchons, plus nous avons une très bonne chance d'obtenir le soutien, la sympathie et l'encouragement de la communauté internationale", a souligné M. Fayyad lors d'une visite de membres du Congrès américain à Ramallah en Cisjordanie. Pour le ministre israélien de la Défense Ehud Barak qui reconnait que le soutien international à une telle initiative irait grandissant tant que le processus de paix demeurerait bloqué il ne faut pas prendre cette menace à la légère même si "elle ne se produira pas demain". D'autres ministres ont été plus véhéments. Sylvan Shalom, suppléant du Premier ministre a ainsi mis en garde que "les démarches unilatérales ne mèneront pas aux objectifs que nous cherchons à atteindre. Nous voulons des négociations directes", a-t-il déclaré. Pour le ministre des Infrastructures nationales, Ouzi Landau, membre du parti de droite nationaliste d'extrême-droite Israël Beiteinou, Israël devrait répondre à l'initiative des Palestiniens par l'annexion des zones de Cisjordanie où se trouvent les grands blocs d'implantations juives. Cette initiative, qu'il a qualifiée d'hostile «supprimerait tout espoir de négociations. S'ils vont de l'avant dans leur projet de proclamation unilatérale d'un Etat, nous devrons étendre notre contrôle sur les secteurs C de Cisjordanie", a-t-il dit, en allusion à ces secteurs actuellement sous contrôle total israélien. Youli Edelstein, le ministre chargé des affaires de la Diaspora, a exprimé le souhait que «la communauté internationale ne coopérera pas avec ce projet et s'exprimera clairement en faveur de l'unique approche possible, à savoir la tenue de négociations directes". Les Palestiniens envisageraient de demander à l'ONU de reconnaître leur indépendance afin de sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le processus de paix. Les Israéliens ont évidemment vivement réagi contre une telle démarche qui saperait leurs intérêts tels qu'ils les définissent au mépris de tout droit. "Nous avons décidé de nous adresser au Conseil de sécurité pour essayer d'obtenir son soutien à la création d'un Etat palestinien indépendant ayant Al-Qods Est pour capitale et dont les frontières seraient celles de juin 1967", soit avant l'occupation israélienne, a déclaré dimanche le principal négociateur palestinien Saëb Erakat. "Nous allons chercher à obtenir l'appui de l'Union européenne ainsi que celui de la Russie et d'autres pays", a précisé ce proche du président palestinien Mahmoud Abbas. Cette éventualité illustre la frustration croissante des Palestiniens et leur volonté de reprendre l'initiative alors que les discussions avec Israël sont suspendues depuis bientôt un an en dépit des efforts de la communauté internationale, en particulier américains. La reprise des pourparlers bute sur la colonisation israélienne, les Palestiniens réclamant d'abord un arrêt total des implantations en Cisjordanie occupée dont Al-Qods est annexée en juin 1967. Mais le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu offre seulement un gel partiel de la colonisation et veut renouer le dialogue sans condition préalable. Devant l'impasse, le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, veut bâtir les institutions d'un Etat palestinien "viable" d'ici 2011 sans attendre l'issue des négociations avec Israël, ni même la proclamation officielle d'un Etat indépendant qui relève de la compétence de l'OLP (Organisation de libération de la Palestine). "C'est le but, et plus nous nous en approchons, plus nous avons une très bonne chance d'obtenir le soutien, la sympathie et l'encouragement de la communauté internationale", a souligné M. Fayyad lors d'une visite de membres du Congrès américain à Ramallah en Cisjordanie. Pour le ministre israélien de la Défense Ehud Barak qui reconnait que le soutien international à une telle initiative irait grandissant tant que le processus de paix demeurerait bloqué il ne faut pas prendre cette menace à la légère même si "elle ne se produira pas demain". D'autres ministres ont été plus véhéments. Sylvan Shalom, suppléant du Premier ministre a ainsi mis en garde que "les démarches unilatérales ne mèneront pas aux objectifs que nous cherchons à atteindre. Nous voulons des négociations directes", a-t-il déclaré. Pour le ministre des Infrastructures nationales, Ouzi Landau, membre du parti de droite nationaliste d'extrême-droite Israël Beiteinou, Israël devrait répondre à l'initiative des Palestiniens par l'annexion des zones de Cisjordanie où se trouvent les grands blocs d'implantations juives. Cette initiative, qu'il a qualifiée d'hostile «supprimerait tout espoir de négociations. S'ils vont de l'avant dans leur projet de proclamation unilatérale d'un Etat, nous devrons étendre notre contrôle sur les secteurs C de Cisjordanie", a-t-il dit, en allusion à ces secteurs actuellement sous contrôle total israélien. Youli Edelstein, le ministre chargé des affaires de la Diaspora, a exprimé le souhait que «la communauté internationale ne coopérera pas avec ce projet et s'exprimera clairement en faveur de l'unique approche possible, à savoir la tenue de négociations directes".