Dès notre entrée dans l'enceinte de l'aéroport international de Khartoum, après l'atterrissage de l'avion d'Air Algérie sur le tarmac à 21H 15 mn, heure locale (19h 15 mn, heure algérienne) en provenance d'Alger, nous fûmes déjà agréablement surpris par le chaleureux accueil qui nous a été réservé. Dès notre entrée dans l'enceinte de l'aéroport international de Khartoum, après l'atterrissage de l'avion d'Air Algérie sur le tarmac à 21H 15 mn, heure locale (19h 15 mn, heure algérienne) en provenance d'Alger, nous fûmes déjà agréablement surpris par le chaleureux accueil qui nous a été réservé. Les formalités d'usage ont été effectuées en un temps record par les policiers des frontières qui, sourire aux lèvres, nous souhaitaient la bienvenue. Les membres de la délégation de journalistes, partis pour la couverture du match de l'équipe algérienne contre son homologue égyptienne, croyaient alors que cet accueil n'est que protocolaire et que, peut-être, ce qui nous attendait par la suite allait être aux antipodes de cette chaleureuse conduite. Au Taka Hotel où nous descendions avec l'assistance et l'aide de l'ambassade d'Algérie à Khartoum, tout doute s'est alors dissipé. Car, dès notre arrivée, le personnel de l'hôtel, bien évidemment ravi sans doute de cette inespérée aubaine d'accueillir presque une centaine de clients, a eu le même comportement. Aux petits soins avec les nouveaux clients, les employés de cet établissement, sous l'œil attentif du gérant, répondaient ainsi avec grande amabilité à toutes les sollicitations. Cependant, c'est le lendemain de notre arrivée que nous découvrons les vraies facettes de l'hospitalité légendaire de ce merveilleux peuple. En déambulant dans les rues de Khartoum nous étions en effet considérés comme de véritables « stars» tant les Soudanais nous entouraient d'une incommensurable attention. Des automobilistes, dont certains arboraient l'emblème national, nous lançaient «El Djazair» en élevant les deux doigts de la main exprimant ainsi leur souhait de voir l'Algérie sortir victorieuse de cette confrontation footballistique. Il en est de même des conducteurs des bus TATA (la célèbre marque indienne) de transport en commun, qui n'hésitaient pas à lancer de stridents klaxons à la vue d'un groupe de supporters algériens. C'est par la formule de «Ya hala, ya hala bel djazair» (salut, salut l'Algérie) que les propriétaires des differents magasins accueillaient les Algériens. «Vive l'Algérie. Nous sommes tous avec vous» ne cessaient-ils de nous répéter partout où nous sommes passés. Des Algériens rencontrés sur le chemin du retour vers le pays dans l'aéroport de la capitale du Soudan nous ont assuré avoir même avoir été reçus par des familles soudanaises .Il faut dire que tout les hôtels de Khartoum, notamment le mardi, affichaient complets et nombreux sont ceux qui n'ont pas trouvé un endroit où passer la nuit. Djamal et Nasredine, deux jeunes cadres ingénieurs originaires d'Oran, nous ont confié qu'un quinquagénaire soudanais les a invités chez lui dès qu'il a su qu'ils n'ont pas trouvé une chambre d'hôtel. «Il a tellement insisté pour nous accueillir chez lui que nous avons fini par accepter son invitation» nous ont-ils indiqué. « Tous les membres de sa famille étaient d'une gentillesse sans pareille. Autour d'un thé, nous avons alors longuement discuté des relations inter arabes et des raisons qui font que la majorité des Soudanais soutiennent ouvertement l'équipe algérienne » ont-ils ajouté. Ces deux jeunes supporters des « Verts » n'ont certainement pas inventé cette histoire puisque d'autres témoignages ont corroboré leurs dires. Car avec deux autres confrères, nous avons reçu une invitation pareille. Le Soudanais, un chauffeur de taxi, voulait nous offrir du thé chez lui. «Les Soudanais veulent connaître un peu plus les Algériens tant elles sont très rares les opportunités comme celles-ci» a souligné Abdelmounim. II a beaucoup insisté, mais comme c'était une heure tardive de la nuit, nous avons décliné poliment cette invitation. Alilou, Salim et trois autres algériens, dont un père et son fils, nous ont confirmé la gentillesse et l'hospitalité du peuple soudanais. «Nous avons été hébergés chez un Soudanais et notre hôte, un chauffeur de taxi clandestin, nous a laissé, lui et sa famille, sa maison. Il était aux petits soins avec nous. Chaque matin, il nous préparait du jus d'orange. Figurez- vous que lorsque l'heure du retour vers le pays a sonné et après nous avoir transportés jusqu'à l'aéroport de Khartoum, il a catégoriquement refusé de percevoir de l'argent. Bien sûr que nous avons totalement repoussé cette attitude» nous ont-ils certifié. C'est dire combien l'hospitalité de ce peuple est à mettre en relief. Le comble c'est que, malgré les bousculades à l'aéroport de Khartoum, où les forces de sécurité ont eu tout le mal du monde à canaliser ces milliers d'Algériens tous désireux de rentrer tôt au pays, la sympathie à l'égard du peuple algérien n'a pas été altérée. «Dites aux Algériens que nous les aimons» nous lança un policier soudanais alors que nous nous apprêtions à monter dans l'avion en direction d'Alger. Les formalités d'usage ont été effectuées en un temps record par les policiers des frontières qui, sourire aux lèvres, nous souhaitaient la bienvenue. Les membres de la délégation de journalistes, partis pour la couverture du match de l'équipe algérienne contre son homologue égyptienne, croyaient alors que cet accueil n'est que protocolaire et que, peut-être, ce qui nous attendait par la suite allait être aux antipodes de cette chaleureuse conduite. Au Taka Hotel où nous descendions avec l'assistance et l'aide de l'ambassade d'Algérie à Khartoum, tout doute s'est alors dissipé. Car, dès notre arrivée, le personnel de l'hôtel, bien évidemment ravi sans doute de cette inespérée aubaine d'accueillir presque une centaine de clients, a eu le même comportement. Aux petits soins avec les nouveaux clients, les employés de cet établissement, sous l'œil attentif du gérant, répondaient ainsi avec grande amabilité à toutes les sollicitations. Cependant, c'est le lendemain de notre arrivée que nous découvrons les vraies facettes de l'hospitalité légendaire de ce merveilleux peuple. En déambulant dans les rues de Khartoum nous étions en effet considérés comme de véritables « stars» tant les Soudanais nous entouraient d'une incommensurable attention. Des automobilistes, dont certains arboraient l'emblème national, nous lançaient «El Djazair» en élevant les deux doigts de la main exprimant ainsi leur souhait de voir l'Algérie sortir victorieuse de cette confrontation footballistique. Il en est de même des conducteurs des bus TATA (la célèbre marque indienne) de transport en commun, qui n'hésitaient pas à lancer de stridents klaxons à la vue d'un groupe de supporters algériens. C'est par la formule de «Ya hala, ya hala bel djazair» (salut, salut l'Algérie) que les propriétaires des differents magasins accueillaient les Algériens. «Vive l'Algérie. Nous sommes tous avec vous» ne cessaient-ils de nous répéter partout où nous sommes passés. Des Algériens rencontrés sur le chemin du retour vers le pays dans l'aéroport de la capitale du Soudan nous ont assuré avoir même avoir été reçus par des familles soudanaises .Il faut dire que tout les hôtels de Khartoum, notamment le mardi, affichaient complets et nombreux sont ceux qui n'ont pas trouvé un endroit où passer la nuit. Djamal et Nasredine, deux jeunes cadres ingénieurs originaires d'Oran, nous ont confié qu'un quinquagénaire soudanais les a invités chez lui dès qu'il a su qu'ils n'ont pas trouvé une chambre d'hôtel. «Il a tellement insisté pour nous accueillir chez lui que nous avons fini par accepter son invitation» nous ont-ils indiqué. « Tous les membres de sa famille étaient d'une gentillesse sans pareille. Autour d'un thé, nous avons alors longuement discuté des relations inter arabes et des raisons qui font que la majorité des Soudanais soutiennent ouvertement l'équipe algérienne » ont-ils ajouté. Ces deux jeunes supporters des « Verts » n'ont certainement pas inventé cette histoire puisque d'autres témoignages ont corroboré leurs dires. Car avec deux autres confrères, nous avons reçu une invitation pareille. Le Soudanais, un chauffeur de taxi, voulait nous offrir du thé chez lui. «Les Soudanais veulent connaître un peu plus les Algériens tant elles sont très rares les opportunités comme celles-ci» a souligné Abdelmounim. II a beaucoup insisté, mais comme c'était une heure tardive de la nuit, nous avons décliné poliment cette invitation. Alilou, Salim et trois autres algériens, dont un père et son fils, nous ont confirmé la gentillesse et l'hospitalité du peuple soudanais. «Nous avons été hébergés chez un Soudanais et notre hôte, un chauffeur de taxi clandestin, nous a laissé, lui et sa famille, sa maison. Il était aux petits soins avec nous. Chaque matin, il nous préparait du jus d'orange. Figurez- vous que lorsque l'heure du retour vers le pays a sonné et après nous avoir transportés jusqu'à l'aéroport de Khartoum, il a catégoriquement refusé de percevoir de l'argent. Bien sûr que nous avons totalement repoussé cette attitude» nous ont-ils certifié. C'est dire combien l'hospitalité de ce peuple est à mettre en relief. Le comble c'est que, malgré les bousculades à l'aéroport de Khartoum, où les forces de sécurité ont eu tout le mal du monde à canaliser ces milliers d'Algériens tous désireux de rentrer tôt au pays, la sympathie à l'égard du peuple algérien n'a pas été altérée. «Dites aux Algériens que nous les aimons» nous lança un policier soudanais alors que nous nous apprêtions à monter dans l'avion en direction d'Alger.