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Les praticiens de la santé radicalisent leur mouvement de grève
Ils déplorent l'indifférence de la tutelle
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2009

Le Syndicat national des patriciens de la santé publique (Snpsp) radicalise son mouvement de protestation entamé cette semaine. Alors qu'aucune réaction n'a été affichée par le ministère de la Santé vis-à-vis de cette crise, les médecins grévistes décident de reconduire leur grève cyclique de trois jours chaque semaine jusqu'à l'aboutissement de toutes les revendications. «Le débrayage sera reconduit tant qu'il n'y a pas d'issue favorable qui arrangerait tout le monde.
On est déterminés à aller jusqu'au bout de nos doléances comme décidé dans le dernier Conseil du bureau national», a affirmé, hier, le Dr Lyes Merabet, président du Snpsp, dans une déclaration au Midi libre. En outre, celui-ci a déploré l'indifférence de la tutelle quant à la situation socioprofessionnelle inchangée des patriciens de la santé publique, ce qui les «pousse davantage à la radicalisation du mouvement». «Des solutions doivent êtres apportées pour régler cette crise qui s'est installée depuis plus d'une année entre la tutelle et notre syndicat. Le ministre se dit ouvert au dialogue, mais il est constamment absent» a souligné notre interlocuteur. Cette crise, selon M.Merabet, remonte à la signature d'un PV, le 30 mars 2008, entre la tutelle et le Snpsp et qui n'a pas été respecté jusqu'au jour d'aujourd'hui. Le PV en question stipule, signale-t-on, la classification du chirurgien dentiste et le pharmacien à l'échelle 15 au lieu de 13, et l'échelle de 16 pour les médecins généralistes avec gradation de deux paliers comme cela a été fait pour d'autres secteurs tels que l'Education. "Pourquoi agit-on de la sorte au ministère alors qu'il a été sollicité à maintes reprises ?" s'est-il interrogé. D'un autre côté, et au-delà des revendications principales du syndicat, le Dr Merabet regrette la démarche de la tutelle qui a remis le dossier du statut particulier au gouvernement sans le consentement du partenaire social. «Il s'agit d'un mépris flagrant vis-à-vis des médecins que nous sommes», a-t-il dit, avant d'ajouter : «je ne sais pas pourquoi nous sommes exclus du dialogue». Tentant de clarifier la situation du côté du ministère de la Santé, ces derniers se sont abstenus de se prononcer. Pour rappel, les principales revendications du Snpsp sont inhérentes au statut particulier ainsi qu'à l'ouverture des négociations sur un régime indemnitaire avec des garanties quant à son application avec effet rétroactif. Le Snpsp attend toujours une éventuelle ouverture de dialogue avec la tutelle, après l'échec des précédentes négociations. Depuis lundi, les praticiens de la santé publique ont répondu favorablement au mot d'ordre de gréve en son premier jour. Le débrayage touchera, souligne-t-on, les DPH (départements hospitaliers), les hôpitaux de Daïra ainsi que les structures légères dans lesquels exercent près de 18.000 praticiens permanents. Cependant, notre interlocuteur assure que les services minimums (d'urgence) sont assurés. Dans le même contexte, une concertation regroupant les différents syndicats de la santé est en cours, afin de s'allier pour une action commune. Il s'agit, en effet, du syndicat des paramédicaux et des spécialistes de la santé.
Le Syndicat national des patriciens de la santé publique (Snpsp) radicalise son mouvement de protestation entamé cette semaine. Alors qu'aucune réaction n'a été affichée par le ministère de la Santé vis-à-vis de cette crise, les médecins grévistes décident de reconduire leur grève cyclique de trois jours chaque semaine jusqu'à l'aboutissement de toutes les revendications. «Le débrayage sera reconduit tant qu'il n'y a pas d'issue favorable qui arrangerait tout le monde.
On est déterminés à aller jusqu'au bout de nos doléances comme décidé dans le dernier Conseil du bureau national», a affirmé, hier, le Dr Lyes Merabet, président du Snpsp, dans une déclaration au Midi libre. En outre, celui-ci a déploré l'indifférence de la tutelle quant à la situation socioprofessionnelle inchangée des patriciens de la santé publique, ce qui les «pousse davantage à la radicalisation du mouvement». «Des solutions doivent êtres apportées pour régler cette crise qui s'est installée depuis plus d'une année entre la tutelle et notre syndicat. Le ministre se dit ouvert au dialogue, mais il est constamment absent» a souligné notre interlocuteur. Cette crise, selon M.Merabet, remonte à la signature d'un PV, le 30 mars 2008, entre la tutelle et le Snpsp et qui n'a pas été respecté jusqu'au jour d'aujourd'hui. Le PV en question stipule, signale-t-on, la classification du chirurgien dentiste et le pharmacien à l'échelle 15 au lieu de 13, et l'échelle de 16 pour les médecins généralistes avec gradation de deux paliers comme cela a été fait pour d'autres secteurs tels que l'Education. "Pourquoi agit-on de la sorte au ministère alors qu'il a été sollicité à maintes reprises ?" s'est-il interrogé. D'un autre côté, et au-delà des revendications principales du syndicat, le Dr Merabet regrette la démarche de la tutelle qui a remis le dossier du statut particulier au gouvernement sans le consentement du partenaire social. «Il s'agit d'un mépris flagrant vis-à-vis des médecins que nous sommes», a-t-il dit, avant d'ajouter : «je ne sais pas pourquoi nous sommes exclus du dialogue». Tentant de clarifier la situation du côté du ministère de la Santé, ces derniers se sont abstenus de se prononcer. Pour rappel, les principales revendications du Snpsp sont inhérentes au statut particulier ainsi qu'à l'ouverture des négociations sur un régime indemnitaire avec des garanties quant à son application avec effet rétroactif. Le Snpsp attend toujours une éventuelle ouverture de dialogue avec la tutelle, après l'échec des précédentes négociations. Depuis lundi, les praticiens de la santé publique ont répondu favorablement au mot d'ordre de gréve en son premier jour. Le débrayage touchera, souligne-t-on, les DPH (départements hospitaliers), les hôpitaux de Daïra ainsi que les structures légères dans lesquels exercent près de 18.000 praticiens permanents. Cependant, notre interlocuteur assure que les services minimums (d'urgence) sont assurés. Dans le même contexte, une concertation regroupant les différents syndicats de la santé est en cours, afin de s'allier pour une action commune. Il s'agit, en effet, du syndicat des paramédicaux et des spécialistes de la santé.


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