Au moment où le virus H1N1 de la grippe porcine bat son plein en Algérie, causant la mort de trois personnes et infectant près de 300 autres, les praticiens de la santé publique observent une grève cyclique de trois jours chaque semaine. En effet, les structures sanitaires sont paralysées au moment où les consultations médicales se sont intensifiées ces derniers jours. Le débrayage a touché, souligne-t-on, les DPH (départements hospitaliers), les hôpitaux de daïra ainsi que les structures légères dans lesquelles exercent près de 18.000 praticiens permanents qui n'assurent que le service minimum. Interrogé sur la question, le président du syndicat national des patriciens de la santé publique (Snpsp), le Dr Merabet Lyes, n'a pas hésité à montrer du doigt le département de Said Barkat. «Le ministère de la Santé est le premier à interpeller sur la question», nous a-t-il dit, avant d'ajouter : «Il doit prendre ses responsabilités en nous assurant nos droits de travail». Selon lui, le ministère a installé un programme national de lutte contre cette pandémie qu'est la grippe A/H1N1. Ajoutant à cela la mise en place d'une commission nationale ainsi que des cellules régionales de veille. Par ailleurs, concernant leur mouvement de protestation, le président du Snpsp a affirmé que le débrayage cyclique de trois jours par semaine est reconduit à nouveau, et ce, à partir d'aujourd'hui. «Tant que le mépris du ministère de la Santé persiste, la radicalisation de notre protestation est inévitable. On est déterminé à aller jusqu'au bout de nos doléances » a déclaré, hier, au Midi libre, le Dr Merabet Lyes. Alors qu'aucune réaction n'a été affichée par le ministère de la Santé vis-à-vis de cette crise, les médecins grévistes décident de reconduire leur grève cyclique jusqu'à l'aboutissement de toutes les revendications. Des revendications inhérentes, rappelons-le, au statut particulier avec classification de la grille de salaires ainsi que l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire avec des garanties quant à son application avec effet rétroactif. En outre, le Snpsp attend toujours une éventuelle ouverture de dialogue avec la tutelle, après l'échec des précédentes négociations. D'un autre côté, le Dr Merabet regrette la démarche de la tutelle qui a remis le dossier du statut particulier au gouvernement sans le consentement du partenaire social. Selon M.Merabet, la grève a été plus ou moins réussie avec un taux de suivi global estimé a plus de 88% sur l'échelle nationale. Par ailleurs, le syndicaliste a dénoncé, en outre, le cafouillage engendré par le week-end semi universel, dans le secteur de la santé. Selon lui, contrairement à l'Ouest, où l'on bénéficie de deux jours de repos hebdomadaires, des établissements de soins, du centre et de l'est du pays continuent à fonctionner la journée du samedi, convenue pour être un repos hebdomadaire pour les fonctionnaires. « Il faudra unifier les jours de repos pour l'ensemble des fonctionnaires» a-t-il réclamé, tout en soulignant que la couverture médicale est assurée par des gardes et autres permanences du personnel médical durant le week-end. Au moment où le virus H1N1 de la grippe porcine bat son plein en Algérie, causant la mort de trois personnes et infectant près de 300 autres, les praticiens de la santé publique observent une grève cyclique de trois jours chaque semaine. En effet, les structures sanitaires sont paralysées au moment où les consultations médicales se sont intensifiées ces derniers jours. Le débrayage a touché, souligne-t-on, les DPH (départements hospitaliers), les hôpitaux de daïra ainsi que les structures légères dans lesquelles exercent près de 18.000 praticiens permanents qui n'assurent que le service minimum. Interrogé sur la question, le président du syndicat national des patriciens de la santé publique (Snpsp), le Dr Merabet Lyes, n'a pas hésité à montrer du doigt le département de Said Barkat. «Le ministère de la Santé est le premier à interpeller sur la question», nous a-t-il dit, avant d'ajouter : «Il doit prendre ses responsabilités en nous assurant nos droits de travail». Selon lui, le ministère a installé un programme national de lutte contre cette pandémie qu'est la grippe A/H1N1. Ajoutant à cela la mise en place d'une commission nationale ainsi que des cellules régionales de veille. Par ailleurs, concernant leur mouvement de protestation, le président du Snpsp a affirmé que le débrayage cyclique de trois jours par semaine est reconduit à nouveau, et ce, à partir d'aujourd'hui. «Tant que le mépris du ministère de la Santé persiste, la radicalisation de notre protestation est inévitable. On est déterminé à aller jusqu'au bout de nos doléances » a déclaré, hier, au Midi libre, le Dr Merabet Lyes. Alors qu'aucune réaction n'a été affichée par le ministère de la Santé vis-à-vis de cette crise, les médecins grévistes décident de reconduire leur grève cyclique jusqu'à l'aboutissement de toutes les revendications. Des revendications inhérentes, rappelons-le, au statut particulier avec classification de la grille de salaires ainsi que l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire avec des garanties quant à son application avec effet rétroactif. En outre, le Snpsp attend toujours une éventuelle ouverture de dialogue avec la tutelle, après l'échec des précédentes négociations. D'un autre côté, le Dr Merabet regrette la démarche de la tutelle qui a remis le dossier du statut particulier au gouvernement sans le consentement du partenaire social. Selon M.Merabet, la grève a été plus ou moins réussie avec un taux de suivi global estimé a plus de 88% sur l'échelle nationale. Par ailleurs, le syndicaliste a dénoncé, en outre, le cafouillage engendré par le week-end semi universel, dans le secteur de la santé. Selon lui, contrairement à l'Ouest, où l'on bénéficie de deux jours de repos hebdomadaires, des établissements de soins, du centre et de l'est du pays continuent à fonctionner la journée du samedi, convenue pour être un repos hebdomadaire pour les fonctionnaires. « Il faudra unifier les jours de repos pour l'ensemble des fonctionnaires» a-t-il réclamé, tout en soulignant que la couverture médicale est assurée par des gardes et autres permanences du personnel médical durant le week-end.