Petit à petit, les choses semblent entrer dans l'ordre dans le secteur de l'éducation. Le gel, par les syndicats des enseignants, du mouvement de grève qui a duré trois semaines, a donné lieu à un sentiment de satisfaction aussi bien chez les parents d'élèves que chez la tutelle. Petit à petit, les choses semblent entrer dans l'ordre dans le secteur de l'éducation. Le gel, par les syndicats des enseignants, du mouvement de grève qui a duré trois semaines, a donné lieu à un sentiment de satisfaction aussi bien chez les parents d'élèves que chez la tutelle. Cette dernière, dans un communiqué rendu public, hier, a accueilli avec soulagement «la reprise générale au sein des établissements scolaires» tant dans le secondaire que dans le primaire et le moyen. Cette grève, souligne le communiqué du ministère de l'éducation, a engendré un retard dans le suivi des programmes et ce, «dans des proportions différentes, d'une wilaya à une autre, d'un établissement à un autre et même d'une classe à une autre». Dès lors, se pose la problématique du rattrapage des cours ratés durant ce débrayage. Mais, le département de Boubekeur Benbouzid se veut rassurant et garantit que ce retard «peut être comblé sans bouleversement des emplois de temps initialement fixés et ce, compte tenu des possibilités d'action à exploiter, d'ici à la fin de l'année scolaire». Pour ce faire, le ministère de l'Education a pris deux mesures qu'il soumettra, à partir du 6 décembre courant, aux syndicats des enseignants, à la Fédération des parents d'élèves ainsi qu'aux directeurs de l'éducation, pour une «large concertation» en vue de bâtir «un programme de rattrapage qui sera appliqué à l'échelle nationale dans les conditions pédagogiques les plus normales, sans recours à la précipitation ni à la surcharge». Il s'agit, en premier lieu, du report «à une date ultérieure» des compositions programmées durant la semaine du 23 novembre au 3 décembre 2009. Ceci permettra aux élèves de rattraper une semaine de cours. La seconde proposition de Benbouzid consiste à décaler l'arrêt des cours jusqu'au 25 mai 2009 au lieu de la mi-mai comme cela était de vigueur, notamment, l'année dernière. Ce qui engendrera des gains de temps supplémentaires (10 jours). Le ministère de l'Education rassure, en outre, les élèves des classes terminales que les sujets d'examen du baccalauréat porteront uniquement sur «les cours effectivement dispensés», précisant, à cet effet, l'installation d'une commission nationale qui sera chargée du suivi de la progression pédagogique par matière au niveau de chaque classe et de chaque établissement. Ladite commission, qui sera supervisée par le ministre de l'Education en personne a pour objectif de «déterminer les limites des programmes à partir desquels seront abordés les sujets d'examen», note le communiqué du ministère de l'Education. Toutefois, si cette démarche (consistant à rattraper les cours) a suscité l'adhésion de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), il n'en est pas de même pour le Conseil des lycées d'Algérie (CLA). Ce dernier par la voix de son porte-parole, Idir Achour, joint hier par téléphone, a rejeté toute idée de rattrapage avant la satisfaction totale des revendications. «On ne rattrapera rien tant qu'il n'y pas du concret», affirme catégoriquement Idir Achour. «Nous opterons pour le rattrapage uniquement dans le cas où nos revendications soient prises en charge sérieusement et de façon concrète», a-t-il encore dit. Et si, par contre, la tutelle accède favorablement aux revendications du CLA, ce dernier, assure son porte-parole, trouvera les ressources nécessaires pour rattraper les cours perdus. «Nous avons les moyens de rattraper le temps perdu», assure M. Idir. Pour ce faire, le CLA propose la suppression des deux semaines (de repos) supplémentaires (1semaine au mois de février et une autre au mois de mai) dont bénéficient enseignants et élèves. De son côté, l'UNPEF propose de sacrifier les 5 jours d'arrêt des cours prévus au mois de février ainsi que ceux prévus pour cette fin d'année. Cette dernière, dans un communiqué rendu public, hier, a accueilli avec soulagement «la reprise générale au sein des établissements scolaires» tant dans le secondaire que dans le primaire et le moyen. Cette grève, souligne le communiqué du ministère de l'éducation, a engendré un retard dans le suivi des programmes et ce, «dans des proportions différentes, d'une wilaya à une autre, d'un établissement à un autre et même d'une classe à une autre». Dès lors, se pose la problématique du rattrapage des cours ratés durant ce débrayage. Mais, le département de Boubekeur Benbouzid se veut rassurant et garantit que ce retard «peut être comblé sans bouleversement des emplois de temps initialement fixés et ce, compte tenu des possibilités d'action à exploiter, d'ici à la fin de l'année scolaire». Pour ce faire, le ministère de l'Education a pris deux mesures qu'il soumettra, à partir du 6 décembre courant, aux syndicats des enseignants, à la Fédération des parents d'élèves ainsi qu'aux directeurs de l'éducation, pour une «large concertation» en vue de bâtir «un programme de rattrapage qui sera appliqué à l'échelle nationale dans les conditions pédagogiques les plus normales, sans recours à la précipitation ni à la surcharge». Il s'agit, en premier lieu, du report «à une date ultérieure» des compositions programmées durant la semaine du 23 novembre au 3 décembre 2009. Ceci permettra aux élèves de rattraper une semaine de cours. La seconde proposition de Benbouzid consiste à décaler l'arrêt des cours jusqu'au 25 mai 2009 au lieu de la mi-mai comme cela était de vigueur, notamment, l'année dernière. Ce qui engendrera des gains de temps supplémentaires (10 jours). Le ministère de l'Education rassure, en outre, les élèves des classes terminales que les sujets d'examen du baccalauréat porteront uniquement sur «les cours effectivement dispensés», précisant, à cet effet, l'installation d'une commission nationale qui sera chargée du suivi de la progression pédagogique par matière au niveau de chaque classe et de chaque établissement. Ladite commission, qui sera supervisée par le ministre de l'Education en personne a pour objectif de «déterminer les limites des programmes à partir desquels seront abordés les sujets d'examen», note le communiqué du ministère de l'Education. Toutefois, si cette démarche (consistant à rattraper les cours) a suscité l'adhésion de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), il n'en est pas de même pour le Conseil des lycées d'Algérie (CLA). Ce dernier par la voix de son porte-parole, Idir Achour, joint hier par téléphone, a rejeté toute idée de rattrapage avant la satisfaction totale des revendications. «On ne rattrapera rien tant qu'il n'y pas du concret», affirme catégoriquement Idir Achour. «Nous opterons pour le rattrapage uniquement dans le cas où nos revendications soient prises en charge sérieusement et de façon concrète», a-t-il encore dit. Et si, par contre, la tutelle accède favorablement aux revendications du CLA, ce dernier, assure son porte-parole, trouvera les ressources nécessaires pour rattraper les cours perdus. «Nous avons les moyens de rattraper le temps perdu», assure M. Idir. Pour ce faire, le CLA propose la suppression des deux semaines (de repos) supplémentaires (1semaine au mois de février et une autre au mois de mai) dont bénéficient enseignants et élèves. De son côté, l'UNPEF propose de sacrifier les 5 jours d'arrêt des cours prévus au mois de février ainsi que ceux prévus pour cette fin d'année.