Hier troisième et dernier jour de la grève à laquelle a appelé, pour trois jours, la Coordination des collectivités locales (CCL) affiliée à l'UGTA, le taux de suivi a atteint les 100% dans la wilaya de Tizi-Ouzou. C'est l'affirmation faite par M. Lounès, membre du Syndicat citant le secrétaire général de la Coordination des collectivités et de l'administration, M. Argoub. Ce dernier avait précisé, que même les quelques rares antennes d'APC dans la wilaya où les fonctionnaires ont travaillé le premier jour de grève, en raison de "l'insuffisance de l'information", ont rejoint dès le deuxième jour du mouvement leurs collègues grèvistes. Une rencontre s'est tenue, hier en fin d'après-midi, entre des fonctionnaires, des syndicalistes, à leur tête le SG de la Coordination des collectivités locales de la wilaya, et le chef de daïra de Tizi-Ouzou. Aucune réaction officielle n'a jusqu'à présent été rendu publique. Les raisons ayant mené à cette montée au créneau, deuxième du genre après la journée de protestation observée le 5 novembre passé, sont la demande de l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs des collectivités locales, un secteur qui "demeure le parent pauvre de la Fonction publique". En effet, dans une déclaration rendue publique le 30 novembre, soit le premier jour de la protestation, ledit syndicat a estimé que "les salaires des fonctionnaires ne couvrent que les dix premiers jours du mois en besoins fondamentaux et avec la dégradation du pouvoir d'achat conjugué à l'inflation les ménages sont au bord de l'asphyxie". Aussi demande-t-il "la réparation de ce préjudice" par l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11, l'adoption du statut particulier et son application dans les meilleurs délais, la promulgation d'un régime indemnitaire à la hauteur de la perte du pouvoir d'achat et la titularisation des vacataires et contractuels. La Coordination des collectivités locales, qui est déterminée à maintenir la pression jusqu'à la satisfaction totale de ses revendications, menace de recourir à d'autres actions. Il est à rappeler que le premier jour de grève a connu un taux de suivi de 32% pour atteindre les 100% au troisième et dernier jour. Hier troisième et dernier jour de la grève à laquelle a appelé, pour trois jours, la Coordination des collectivités locales (CCL) affiliée à l'UGTA, le taux de suivi a atteint les 100% dans la wilaya de Tizi-Ouzou. C'est l'affirmation faite par M. Lounès, membre du Syndicat citant le secrétaire général de la Coordination des collectivités et de l'administration, M. Argoub. Ce dernier avait précisé, que même les quelques rares antennes d'APC dans la wilaya où les fonctionnaires ont travaillé le premier jour de grève, en raison de "l'insuffisance de l'information", ont rejoint dès le deuxième jour du mouvement leurs collègues grèvistes. Une rencontre s'est tenue, hier en fin d'après-midi, entre des fonctionnaires, des syndicalistes, à leur tête le SG de la Coordination des collectivités locales de la wilaya, et le chef de daïra de Tizi-Ouzou. Aucune réaction officielle n'a jusqu'à présent été rendu publique. Les raisons ayant mené à cette montée au créneau, deuxième du genre après la journée de protestation observée le 5 novembre passé, sont la demande de l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs des collectivités locales, un secteur qui "demeure le parent pauvre de la Fonction publique". En effet, dans une déclaration rendue publique le 30 novembre, soit le premier jour de la protestation, ledit syndicat a estimé que "les salaires des fonctionnaires ne couvrent que les dix premiers jours du mois en besoins fondamentaux et avec la dégradation du pouvoir d'achat conjugué à l'inflation les ménages sont au bord de l'asphyxie". Aussi demande-t-il "la réparation de ce préjudice" par l'abrogation de l'article 87 bis de la loi 90/11, l'adoption du statut particulier et son application dans les meilleurs délais, la promulgation d'un régime indemnitaire à la hauteur de la perte du pouvoir d'achat et la titularisation des vacataires et contractuels. La Coordination des collectivités locales, qui est déterminée à maintenir la pression jusqu'à la satisfaction totale de ses revendications, menace de recourir à d'autres actions. Il est à rappeler que le premier jour de grève a connu un taux de suivi de 32% pour atteindre les 100% au troisième et dernier jour.