Malgré les pressions internationales qui s'accentuent de jour en jour, le Maroc reste intransigeant et fait la sourde oreille aux appels incessants et urgents de la communauté internationale pour permettre à la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haider, de retourner à El Ayoune, la capitale du Sahara Occidental occupée. Malgré les pressions internationales qui s'accentuent de jour en jour, le Maroc reste intransigeant et fait la sourde oreille aux appels incessants et urgents de la communauté internationale pour permettre à la militante sahraouie des droits de l'Homme, Aminatou Haider, de retourner à El Ayoune, la capitale du Sahara Occidental occupée. En grève de la faim depuis 24 jours à l'aéroport Lanzarot (Iles Canaries) où elle est expulsée par les autorités marocaines, Aminatou Haider a suscité un large soutien d'ONG internationales, en Europe notamment. Sa santé s'est sensiblement dégradée ces derniers jours et le président sahraoui a tiré la sonnette d'alarme hier. Mohamed Abdelaziz a, en effet, lancé un appel au président français Nicolas Sarkozy à intervenir auprès du Maroc pour sauver la vie de la militante sahraouie. «La Gandhi sahraouie ne peut être laissée mourir à petit feu sur un territoire européen», écrit le président sahraoui dans une lettre adressée au président français. La France, a-t-il souligné, «ne peut rester les bras croisés devant ce grave reniement des droits de l'Homme qui heurte de front les conventions internationales», ajoutant que «la Gandhi sahraouie ne peut être abandonnée à un destin tragique aussi cruel dans une Europe qui a consenti tant de sacrifices pour instaurer la démocratie, le respect des droits de l'Homme et de la liberté d'opinion ». Plusieurs fois primée de la part d'organisations d'envergure internationale pour son combat pour l'autodétermination du peuple sahraoui, Aminatou Haider est «la première femme arabe à avoir reçu cette distinction», a souligné Mohamed Abdelaziz. Le président de la RASD a pointé du doigt l'attitude du gouvernement marocain qui «ne peut continuer de tourner indéfiniment le dos aux appels de l'ONU, de l'Union européenne, de l'Union africaine, du Gouvernement espagnol, des ONG d'envergure internationale qui appellent tous à permettre à Mme Haidar de recouvrer ses droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l'Homme». Pour sa part, le représentant du Front Polisario aux Nations unies, Ahmed Boukhari a averti, dans un message à l'ONU, que le Front Polisario «ne peut poursuivre les négociations avec le Maroc si Aminatou Haidar décède». Le responsable sahraoui a rencontré l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross, et lui a fait part de ses «craintes» quant au danger qu'encourt Aminatou Haidar, soulignant qu'«il n'est pas question de poursuivre les négociations avec le cadavre d'Aminatou Haidar sur la table». Ahmed Boukhari a précisé que si Aminatou Haidar décède, cela portera un «coup fatal» aux négociations entre le Front Polisario et le Maroc parrainées par les Nations unies. De même que les membres du Conseil de sécurité ont été informés sur cette question et à l'adresse desquels le Front Polisario a exprimé sa «préoccupation». En grève de la faim depuis 24 jours à l'aéroport Lanzarot (Iles Canaries) où elle est expulsée par les autorités marocaines, Aminatou Haider a suscité un large soutien d'ONG internationales, en Europe notamment. Sa santé s'est sensiblement dégradée ces derniers jours et le président sahraoui a tiré la sonnette d'alarme hier. Mohamed Abdelaziz a, en effet, lancé un appel au président français Nicolas Sarkozy à intervenir auprès du Maroc pour sauver la vie de la militante sahraouie. «La Gandhi sahraouie ne peut être laissée mourir à petit feu sur un territoire européen», écrit le président sahraoui dans une lettre adressée au président français. La France, a-t-il souligné, «ne peut rester les bras croisés devant ce grave reniement des droits de l'Homme qui heurte de front les conventions internationales», ajoutant que «la Gandhi sahraouie ne peut être abandonnée à un destin tragique aussi cruel dans une Europe qui a consenti tant de sacrifices pour instaurer la démocratie, le respect des droits de l'Homme et de la liberté d'opinion ». Plusieurs fois primée de la part d'organisations d'envergure internationale pour son combat pour l'autodétermination du peuple sahraoui, Aminatou Haider est «la première femme arabe à avoir reçu cette distinction», a souligné Mohamed Abdelaziz. Le président de la RASD a pointé du doigt l'attitude du gouvernement marocain qui «ne peut continuer de tourner indéfiniment le dos aux appels de l'ONU, de l'Union européenne, de l'Union africaine, du Gouvernement espagnol, des ONG d'envergure internationale qui appellent tous à permettre à Mme Haidar de recouvrer ses droits garantis par la Déclaration universelle des droits de l'Homme». Pour sa part, le représentant du Front Polisario aux Nations unies, Ahmed Boukhari a averti, dans un message à l'ONU, que le Front Polisario «ne peut poursuivre les négociations avec le Maroc si Aminatou Haidar décède». Le responsable sahraoui a rencontré l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Christopher Ross, et lui a fait part de ses «craintes» quant au danger qu'encourt Aminatou Haidar, soulignant qu'«il n'est pas question de poursuivre les négociations avec le cadavre d'Aminatou Haidar sur la table». Ahmed Boukhari a précisé que si Aminatou Haidar décède, cela portera un «coup fatal» aux négociations entre le Front Polisario et le Maroc parrainées par les Nations unies. De même que les membres du Conseil de sécurité ont été informés sur cette question et à l'adresse desquels le Front Polisario a exprimé sa «préoccupation».