Le ministre des Ressources en eau a annoncé, hier, que les exploitants des sablières ont encore six mois pour se conformer à la réglementation en vigueur concernant l'extraction de sable dans les oueds, en marge d'une visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Tissemsilt. Le ministre des Ressources en eau a annoncé, hier, que les exploitants des sablières ont encore six mois pour se conformer à la réglementation en vigueur concernant l'extraction de sable dans les oueds, en marge d'une visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Tissemsilt. Abdelmalek Sellal a expliqué que les cahiers des charges sont prêts, et qu'un conseil interministériel se tiendra prochainement entre les départements de l'Energie, de l'Habitat, de l'Environnement en plus de celui des Ressources en eau, afin de statuer sur la question. «D'ici le mois de septembre prochain, la liste des exploitants de sablières sera prête», a-t-il ajouté, en guise de sursis pour l'application de l'article 14 du décret exécutif stipulant l'interdiction de l'extraction de sable dans les oueds, signé le 23 septembre dernier. Un gel, s'il en est un, justifié par le ministre des Ressources en eau, par la nécessité de parachever les projets en cours de réalisation, allusion faite, bien entendu, aux grands chantiers structurants dans le pays, l'autoroute Est-Ouest, les barrages et autres projets d'envergure et d'utilité économique pour accompagner la dynamique de développement insufflée dans le pays. Autrement, l'article en question sera reconduit donc, dans un souci de sauvegarder l'environnement et préserver les oueds qui subissent une grave agression. Nul besoin de s'attarder sur les opérations d'extraction sauvages et illicites qui ont causé d'énormes préjudices à la nature d'abord et aux riverains ensuite, en accentuant le risque de crues en hiver. Sellal s'est également exprimé sur le contrat de l'entreprise française Suez Environnement qui assure, rappelons-le, la gestion déléguée de l'eau dans la Capitale dans le cadre d'un partenariat avec l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office national d'assainissement (ONA). La Société de l'eau et de l'assainissement d'Alger (SEAAL), puisque c'est d'elle qu'il s'agit, dont le contrat expirera dans une année et demie, se trouve donc dans l'expectative, le ministre n'ayant pas été clair quant à la reconduction ou pas de son contrat de gestion déléguée. Il a annoncé dans ce sens que l'ADE et l'ONA ont fait appel à une société d'audit étrangère pour évaluer justement les résultats des cinq années de gestion de la SEAAL, dans le cadre d'un appel d'offres qui sera prochainement lancé. «Au terme du contrat, une évaluation sera effectuée afin de constater si les objectifs assignés ont été atteints, Ce n'est qu'après cela que le gouvernement tranchera sur la question de renouveller ou non ledit contrat», a affirmé Abdelmalek Sellal en substance. Toutefois, le ministre, sans diminuer de l'expérience acquise dans le cadre de ce partenariat, a insinué que la partie algérienne pourrait bien se passer du partenaire étranger, si les entreprises locales se sentent en mesure de gérer seules le secteur. Une nuance de taille qui laisserait supposer qu'il n'y aura pas de poursuite du partenariat avec Suez. Cela d'autant que le ministre a énuméré un objectif, parmi d'autres, à savoir de l'eau H/24 dans la capitale, objectif que la SEAAL n'est pas parvenue à concrétiser. Par ailleurs, Abdelmalek Sellal a inspecté, au cours de sa visite, plusieurs projets dans le secteur de l'hydraulique dans la wilaya de Tissemsilt, notamment le barrage de Koudiet Rosfa, les stations d'épuration des eaux usées de Tissemsilt et de Théniet El-Had et d'autres chantiers, susceptibles de renforcer l'adduction en eau potable de 14 communes enclavées et également renforcer l'irrigation des périmètres agricoles. Abdelmalek Sellal a expliqué que les cahiers des charges sont prêts, et qu'un conseil interministériel se tiendra prochainement entre les départements de l'Energie, de l'Habitat, de l'Environnement en plus de celui des Ressources en eau, afin de statuer sur la question. «D'ici le mois de septembre prochain, la liste des exploitants de sablières sera prête», a-t-il ajouté, en guise de sursis pour l'application de l'article 14 du décret exécutif stipulant l'interdiction de l'extraction de sable dans les oueds, signé le 23 septembre dernier. Un gel, s'il en est un, justifié par le ministre des Ressources en eau, par la nécessité de parachever les projets en cours de réalisation, allusion faite, bien entendu, aux grands chantiers structurants dans le pays, l'autoroute Est-Ouest, les barrages et autres projets d'envergure et d'utilité économique pour accompagner la dynamique de développement insufflée dans le pays. Autrement, l'article en question sera reconduit donc, dans un souci de sauvegarder l'environnement et préserver les oueds qui subissent une grave agression. Nul besoin de s'attarder sur les opérations d'extraction sauvages et illicites qui ont causé d'énormes préjudices à la nature d'abord et aux riverains ensuite, en accentuant le risque de crues en hiver. Sellal s'est également exprimé sur le contrat de l'entreprise française Suez Environnement qui assure, rappelons-le, la gestion déléguée de l'eau dans la Capitale dans le cadre d'un partenariat avec l'Algérienne des eaux (ADE) et l'Office national d'assainissement (ONA). La Société de l'eau et de l'assainissement d'Alger (SEAAL), puisque c'est d'elle qu'il s'agit, dont le contrat expirera dans une année et demie, se trouve donc dans l'expectative, le ministre n'ayant pas été clair quant à la reconduction ou pas de son contrat de gestion déléguée. Il a annoncé dans ce sens que l'ADE et l'ONA ont fait appel à une société d'audit étrangère pour évaluer justement les résultats des cinq années de gestion de la SEAAL, dans le cadre d'un appel d'offres qui sera prochainement lancé. «Au terme du contrat, une évaluation sera effectuée afin de constater si les objectifs assignés ont été atteints, Ce n'est qu'après cela que le gouvernement tranchera sur la question de renouveller ou non ledit contrat», a affirmé Abdelmalek Sellal en substance. Toutefois, le ministre, sans diminuer de l'expérience acquise dans le cadre de ce partenariat, a insinué que la partie algérienne pourrait bien se passer du partenaire étranger, si les entreprises locales se sentent en mesure de gérer seules le secteur. Une nuance de taille qui laisserait supposer qu'il n'y aura pas de poursuite du partenariat avec Suez. Cela d'autant que le ministre a énuméré un objectif, parmi d'autres, à savoir de l'eau H/24 dans la capitale, objectif que la SEAAL n'est pas parvenue à concrétiser. Par ailleurs, Abdelmalek Sellal a inspecté, au cours de sa visite, plusieurs projets dans le secteur de l'hydraulique dans la wilaya de Tissemsilt, notamment le barrage de Koudiet Rosfa, les stations d'épuration des eaux usées de Tissemsilt et de Théniet El-Had et d'autres chantiers, susceptibles de renforcer l'adduction en eau potable de 14 communes enclavées et également renforcer l'irrigation des périmètres agricoles.