Le Centre culturel français d'Alger accueille, depuis le 3 décembre, l'exposition du photographiste français Pascal Coltrat sous le titre «La soupe des renards». Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 28 janvier 2010, mérite largement qu'on s'y attarde, car elle n'est pas seulement un voyage à travers le temps et l'espace, mais également une étude sociologique que vous pourrez découvrir à travers l'image et le regard de ses sujets. Le Centre culturel français d'Alger accueille, depuis le 3 décembre, l'exposition du photographiste français Pascal Coltrat sous le titre «La soupe des renards». Cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 28 janvier 2010, mérite largement qu'on s'y attarde, car elle n'est pas seulement un voyage à travers le temps et l'espace, mais également une étude sociologique que vous pourrez découvrir à travers l'image et le regard de ses sujets. Cette exposition intitulé «la Soupe des renards» est considérée comme le troisième volet de son triptyque aveyronnais, plongé dans un passé familial fait de mensonges, de viols et de meurtres. La "Soupe des renards" est l'exemple même d'un travail artistique accompli. Pascal Coltrat nous plonge dans le monde de la photo d'art mais également dans le monde infini du numérique. Il a su rallier l'esthétique de la photographie traditionnelle et le coté pratique de la technologie. Mais, également, avec "La Soupe des Renards", Pascal nous embarque dans une histoire - car le fondement même de cette exposition se base sur une véritable mise en scène. Ainsi, sous les lumières éclatantes de ses flashs, toute une narration sur la famille nous berce et nous fait rêver. Pascal Coltrat ne fait pas dans la demi-mesure, il dépasse toute limite de la logique et nous entraine vers les profondeurs de la fiction et du surréalisme. Vous découvrirez de surcroit des photos insolites et étonnantes tel que le déracinement d'un arbre mort au beau milieu de la route, symbole de la généalogie en souffrance, ou encore l'arbre mort jailli au hasard d'une route et transporté à grands frais de treuil, de camion, de personnel attentif, d'un dindon, d'un quartier de chêne, d'une voiture accidentée, d'un avion échoué, d'une caravane incendiée… Les vérités comme les mystères sont, désormais, incontournables. Nous voyons bien à travers la "Soupe des Renards", le travail rigoureux de Pascal Coltrat, il suffit de bien prêter attention au moindre détail. La notion de travail est primordiale chez le photo-graphiste, les machines, le forgeron, la soudure, la ficelle, les mains dans la ferraille, la sciure, les clous et les marteaux ! Tous ces éléments sont portés à l'image. Les images sont personnifiées. Les visages, pour Pascal, sont familiers. "La Soupe des renards", est une suite des précédentes expositions : "Du bois dont on se chauffe" (2005) et "Une affaire de famille" (2006). Elle explore les mêmes thèmes, on y retrouve les mêmes personnages. Pascal Colrat est né en 1964 à Paris. Après avoir fait l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris, il choisit très tôt comme support d'expression, l'affiche où l'image pour sa richesse et utilise des réseaux de diffusions variées et croise un public très large et populaire. Cette exposition intitulé «la Soupe des renards» est considérée comme le troisième volet de son triptyque aveyronnais, plongé dans un passé familial fait de mensonges, de viols et de meurtres. La "Soupe des renards" est l'exemple même d'un travail artistique accompli. Pascal Coltrat nous plonge dans le monde de la photo d'art mais également dans le monde infini du numérique. Il a su rallier l'esthétique de la photographie traditionnelle et le coté pratique de la technologie. Mais, également, avec "La Soupe des Renards", Pascal nous embarque dans une histoire - car le fondement même de cette exposition se base sur une véritable mise en scène. Ainsi, sous les lumières éclatantes de ses flashs, toute une narration sur la famille nous berce et nous fait rêver. Pascal Coltrat ne fait pas dans la demi-mesure, il dépasse toute limite de la logique et nous entraine vers les profondeurs de la fiction et du surréalisme. Vous découvrirez de surcroit des photos insolites et étonnantes tel que le déracinement d'un arbre mort au beau milieu de la route, symbole de la généalogie en souffrance, ou encore l'arbre mort jailli au hasard d'une route et transporté à grands frais de treuil, de camion, de personnel attentif, d'un dindon, d'un quartier de chêne, d'une voiture accidentée, d'un avion échoué, d'une caravane incendiée… Les vérités comme les mystères sont, désormais, incontournables. Nous voyons bien à travers la "Soupe des Renards", le travail rigoureux de Pascal Coltrat, il suffit de bien prêter attention au moindre détail. La notion de travail est primordiale chez le photo-graphiste, les machines, le forgeron, la soudure, la ficelle, les mains dans la ferraille, la sciure, les clous et les marteaux ! Tous ces éléments sont portés à l'image. Les images sont personnifiées. Les visages, pour Pascal, sont familiers. "La Soupe des renards", est une suite des précédentes expositions : "Du bois dont on se chauffe" (2005) et "Une affaire de famille" (2006). Elle explore les mêmes thèmes, on y retrouve les mêmes personnages. Pascal Colrat est né en 1964 à Paris. Après avoir fait l'Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris, il choisit très tôt comme support d'expression, l'affiche où l'image pour sa richesse et utilise des réseaux de diffusions variées et croise un public très large et populaire.