Les participants à la réunion de l'Union des cités et gouvernements locaux d'Afrique ont exprimé leur soutien au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. «En tant que comité exécutif de l'UCLGA, nous nous engageons à identifier des actions spécifiques à mener par nos collectivités locales dans différents pays africains pour sensibiliser le continent sur la situation critique du peuple sahraoui», ont-ils précisé dans une déclaration qui a sanctionné les travaux. Mieux, ils ont invité les dirigeants des collectivités locales de la RASD parmi les membres du Comité exécutif en tant que membre de l'UA. Ainsi, l'Algérie est officiellement vice-présidente pour l'Afrique du Nord de l'UCLGA, et ce, à l'issue de la réunion du Comité exécutif tenue hier à Alger en présence de la totalité des membres, soit 19 pays représentés. Le P/APC d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni, a été désigné vice-président en présence du révérend de cette entité affiliée à l'Union africaine, dont le siège se trouve en Afrique du Sud. Les participants à cette réunion ont convenu d'inscrire la question sahraouie parmi les priorités et d'œuvrer ensemble à garantir l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. D'ailleurs, le siège de la sous-présidence de l'UCLGA sera installé au boulevard «Mohamed V» dans la capitale. Un lieu hautement symbolique qui renseigne sur la détermination de l‘Algérie et de la majorité des pays africains de poursuivre le combat jusqu'à l'indépendance de la RASD. Les participants ont également dénoncé les tentatives du Maroc de torpiller ce processus, et ce, en convoquant un sommet main à Marrakech dans l'intention de faire diversion sur la question du Sahara Occidental. Le révérend Smangaliso Mkhaishwa a tenu justement à clarifier que ce sommet n'a rien à voir avec celle d'Alger. Et de révéler que les Marocains ont sollicité l'UA afin d'abriter le siège de l'UCLGA à Rabat et tenté même d'usurper l'appellation. Une demande bien entendu refusée car le Maroc n'est pas membre de l'UA. Le révérend a même poursuivi le Royaume devant la Cour internationale de justice qui lui a donné gain de cause. Ainsi, la proclamation officielle de la vice-présidence de l'Algérie est une réponse claire aux desseins marocains qui voudraient faire main basse sur cette organisation et la détourner de sa mission principale. Pour preuve, ce sont tous les pays participants qui se sont accordés à dénoncer la violation flagrante des droits de l'Homme au Sahara Occidental. Ils ont également rendu un vibrant hommage et exprimé toute leur solidarité à Aminatou Haider, en grève de la faim dans les Iles Canaries depuis près d'un mois. Par ailleurs, l'UCLGA, au-delà de cette mission humanitaire de faire pression sur l'opinion internationale pour l'indépendance du peuple sahraoui, est un pont de rapprochement entre les peuples et pays africains. Tayeb Zitouni, P/APC d'Alger-Centre et vice-président de l'UCLGA «Le Maroc veut torpiller notre organisation» Le P/APC d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni, fraîchement désigné vice-président de l'UCLGA, a dénoncé les tentatives du Maroc de torpiller le déroulement de la réunion du Comité exécutif, en convoquant notamment une réunion parallèle qui se tiendra à Marrakech. «Le Maroc veut perturber cette réunion et a déjà demandé d'abriter le siège», a-t-il déclaré en substance. Cependant, le royaume n'est pas dans la légalité, puisqu'il n'est même pas membre de l'Union africaine (UA), a-t-il soutenu. «C'est une occasion de démontrer que l'Algérie est leader dans la région», a estimé Zitouni, tout en mettant l'accent sur l'importance des échanges interafricains en matière des grandes décisions politiques et stratégiques. C'est également une forme de partenariat Sud-Sud entre les pays africains avec toute sa profondeur historique et culturelle. Mahrez Amari, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui «Le Maroc est dans l'illégalité» Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a indiqué que le Comité exécutif de l'UCLGA a renforcé le soutien de la communauté africaine pour le combat du peuple sahraoui qui se dirige, inéluctablement, vers son indépendance. Mahrez Amari a estimé que les tentatives du Maroc afin de faire diversion sur la question accentue davantage l'illégalité dont il s'est confiné, en bafouant les droits de l'Homme dans les territoires occupés des Sahraouis. Par ailleurs, il a affirmé ne pas avoir les dernières nouvelles de la militante sahraouie Aminatou Haïder, en grève de la faim depuis près d'un mois. Mais en revanche, la rencontre prévue hier entre la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le ministre marocain des Affaires étrangères pourrait déboucher sur une solution, a-t-il ajouté. Les participants à la réunion de l'Union des cités et gouvernements locaux d'Afrique ont exprimé leur soutien au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. «En tant que comité exécutif de l'UCLGA, nous nous engageons à identifier des actions spécifiques à mener par nos collectivités locales dans différents pays africains pour sensibiliser le continent sur la situation critique du peuple sahraoui», ont-ils précisé dans une déclaration qui a sanctionné les travaux. Mieux, ils ont invité les dirigeants des collectivités locales de la RASD parmi les membres du Comité exécutif en tant que membre de l'UA. Ainsi, l'Algérie est officiellement vice-présidente pour l'Afrique du Nord de l'UCLGA, et ce, à l'issue de la réunion du Comité exécutif tenue hier à Alger en présence de la totalité des membres, soit 19 pays représentés. Le P/APC d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni, a été désigné vice-président en présence du révérend de cette entité affiliée à l'Union africaine, dont le siège se trouve en Afrique du Sud. Les participants à cette réunion ont convenu d'inscrire la question sahraouie parmi les priorités et d'œuvrer ensemble à garantir l'autodétermination du peuple du Sahara Occidental. D'ailleurs, le siège de la sous-présidence de l'UCLGA sera installé au boulevard «Mohamed V» dans la capitale. Un lieu hautement symbolique qui renseigne sur la détermination de l‘Algérie et de la majorité des pays africains de poursuivre le combat jusqu'à l'indépendance de la RASD. Les participants ont également dénoncé les tentatives du Maroc de torpiller ce processus, et ce, en convoquant un sommet main à Marrakech dans l'intention de faire diversion sur la question du Sahara Occidental. Le révérend Smangaliso Mkhaishwa a tenu justement à clarifier que ce sommet n'a rien à voir avec celle d'Alger. Et de révéler que les Marocains ont sollicité l'UA afin d'abriter le siège de l'UCLGA à Rabat et tenté même d'usurper l'appellation. Une demande bien entendu refusée car le Maroc n'est pas membre de l'UA. Le révérend a même poursuivi le Royaume devant la Cour internationale de justice qui lui a donné gain de cause. Ainsi, la proclamation officielle de la vice-présidence de l'Algérie est une réponse claire aux desseins marocains qui voudraient faire main basse sur cette organisation et la détourner de sa mission principale. Pour preuve, ce sont tous les pays participants qui se sont accordés à dénoncer la violation flagrante des droits de l'Homme au Sahara Occidental. Ils ont également rendu un vibrant hommage et exprimé toute leur solidarité à Aminatou Haider, en grève de la faim dans les Iles Canaries depuis près d'un mois. Par ailleurs, l'UCLGA, au-delà de cette mission humanitaire de faire pression sur l'opinion internationale pour l'indépendance du peuple sahraoui, est un pont de rapprochement entre les peuples et pays africains. Tayeb Zitouni, P/APC d'Alger-Centre et vice-président de l'UCLGA «Le Maroc veut torpiller notre organisation» Le P/APC d'Alger-Centre, Tayeb Zitouni, fraîchement désigné vice-président de l'UCLGA, a dénoncé les tentatives du Maroc de torpiller le déroulement de la réunion du Comité exécutif, en convoquant notamment une réunion parallèle qui se tiendra à Marrakech. «Le Maroc veut perturber cette réunion et a déjà demandé d'abriter le siège», a-t-il déclaré en substance. Cependant, le royaume n'est pas dans la légalité, puisqu'il n'est même pas membre de l'Union africaine (UA), a-t-il soutenu. «C'est une occasion de démontrer que l'Algérie est leader dans la région», a estimé Zitouni, tout en mettant l'accent sur l'importance des échanges interafricains en matière des grandes décisions politiques et stratégiques. C'est également une forme de partenariat Sud-Sud entre les pays africains avec toute sa profondeur historique et culturelle. Mahrez Amari, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui «Le Maroc est dans l'illégalité» Le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) a indiqué que le Comité exécutif de l'UCLGA a renforcé le soutien de la communauté africaine pour le combat du peuple sahraoui qui se dirige, inéluctablement, vers son indépendance. Mahrez Amari a estimé que les tentatives du Maroc afin de faire diversion sur la question accentue davantage l'illégalité dont il s'est confiné, en bafouant les droits de l'Homme dans les territoires occupés des Sahraouis. Par ailleurs, il a affirmé ne pas avoir les dernières nouvelles de la militante sahraouie Aminatou Haïder, en grève de la faim depuis près d'un mois. Mais en revanche, la rencontre prévue hier entre la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le ministre marocain des Affaires étrangères pourrait déboucher sur une solution, a-t-il ajouté.