Le président de La Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet s'attend à ce que l'économie de la zone euro se développe "à un rythme modéré" en 2010 mais prévient que toute croissance sera "assortie d'un niveau élevé d'incertitude". Lors de sa réunion trimestrielle avec les euro-députés lundi, M. Trichet a ajouté que les stratégies de sortie monétaire doivent se faire "en temps opportun et graduellement". Il a également déclaré que les taux d'intérêt directeurs de la BCE sont encore "appropriés aux niveaux actuels" et qu'ils resteront inchangés. En outre, "les opérations de refinancement de six mois seront terminées fin mars de l'année prochaine". En réponse aux questions d'euros-députés sur la coordination des stratégies de sortie avec les ministères nationaux et la crainte que la crise puisse se reproduire, M. Trichet a assuré ces derniers de la "très bonne compréhension" avec les autorités nationales. Il a reconnu que la demande de crédit a diminué "comme toujours, après une récession" et qu'il faut toujours prendre en compte les chocs susceptibles de se produire car ils sont très "imprévisibles". M. Trichet a mis en évidence le danger que le marché devienne dépendant des mesures prises, aussi la BCE tente-t-elle de trouver le moment "approprié" pour les arrêter. Il a néanmoins fait observer que dans de nombreux pays, les banques remboursent déjà leurs prêts et que la situation s'améliore. Au sujet de la condamnation par les principaux groupes politiques du Parlement européen de l'accord auquel est parvenu le Conseil la semaine dernière sur le paquet de surveillance financière, M. Trichet dira que ce n'est peut être pas être "la meilleure option", mais étant donné la complexité de cette question, il estime que "la présidence suédoise a fait un bon travail". Le président de La Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet s'attend à ce que l'économie de la zone euro se développe "à un rythme modéré" en 2010 mais prévient que toute croissance sera "assortie d'un niveau élevé d'incertitude". Lors de sa réunion trimestrielle avec les euro-députés lundi, M. Trichet a ajouté que les stratégies de sortie monétaire doivent se faire "en temps opportun et graduellement". Il a également déclaré que les taux d'intérêt directeurs de la BCE sont encore "appropriés aux niveaux actuels" et qu'ils resteront inchangés. En outre, "les opérations de refinancement de six mois seront terminées fin mars de l'année prochaine". En réponse aux questions d'euros-députés sur la coordination des stratégies de sortie avec les ministères nationaux et la crainte que la crise puisse se reproduire, M. Trichet a assuré ces derniers de la "très bonne compréhension" avec les autorités nationales. Il a reconnu que la demande de crédit a diminué "comme toujours, après une récession" et qu'il faut toujours prendre en compte les chocs susceptibles de se produire car ils sont très "imprévisibles". M. Trichet a mis en évidence le danger que le marché devienne dépendant des mesures prises, aussi la BCE tente-t-elle de trouver le moment "approprié" pour les arrêter. Il a néanmoins fait observer que dans de nombreux pays, les banques remboursent déjà leurs prêts et que la situation s'améliore. Au sujet de la condamnation par les principaux groupes politiques du Parlement européen de l'accord auquel est parvenu le Conseil la semaine dernière sur le paquet de surveillance financière, M. Trichet dira que ce n'est peut être pas être "la meilleure option", mais étant donné la complexité de cette question, il estime que "la présidence suédoise a fait un bon travail".