Alors que les travaux des commissions mixtes, mises en œuvre depuis dimanche dernier entre le ministère de l'Education et les syndicats du même secteur, sont variablement avancés, ces derniers ne cachent pas leur crainte quant à la tournure que prendront leurs revendications une fois couvées par la commission ad hoc. Or, nulle place aux syndicats dans cette commission dans laquelle ne siègera que la direction de la Fonction publique, le ministère des Finances est celui de l'Education nationale. Une exclusion qui inquiète les syndicalistes faisant preuve par là de méfiance quant aux véritables attentions du premier responsable de ce secteur, Boubekeur Benbouzid. Le président de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), Dziri Sadek, a affirmé, hier, dans une déclaration au Midi Libre, qu'en dépit de certaines craintes, il reste rassuré car «ce document sera perçu comme un projet du secteur et non comme des revendications des travailleurs». Un avis que partage le premier responsable du syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Mériane qui abonde dans le même sens : «On aurait souhaité discuter nous-mêmes avec la Fonction publique. Je ne vois pas pourquoi faire appel à un intermédiaire, qui est la tutelle». Ainsi, ces commissions ne servent apparemment que de calmant pour la rage des travailleurs de l'éducation puisque ces derniers n'hésiteraient pas, tel qu'ils l'ont affirmé dès la reprise des cours, à recourir de nouveau au mouvement de grève si la tutelle ne prend pas en charge leurs revendications. C'était au premier responsable de l'UNPEF de rappeler, hier, ce choix prééminent en estimant que «si les résultats de cette commission ne sont pas à même de satisfaire les attentes des enseignants, on va recourir de nouveau à un mouvement de grève». S'agissant des travaux des commissions, certains éléments ont tendance, selon nos interlocuteurs, à entraver l'entente entre tutelle et syndicats. A rappeler que les trois dossiers faisant objet de négociation sont le régime indemnitaire, les œuvres sociales et la médecine du travail. «Le régime indemnitaire est compté sur l'ancien salaire de base, nous voulons qu'il soit compté sur le nouveau salaire de base. De plus, nous suggérons à ce que ce soit compté sur le salaire de poste, soit le salaire de base ajouté à l'ancienneté». Pour la gestion des œuvres sociales par contre, et après annulation de l'article 94/158 portant gestion des œuvres sociales, l'UNPPEF appelle à l'installation d'une commission désignée par les travailleurs et qui aura pour mission les œuvres sociales. «Les syndicats ne doivent pas prendre en charge cette opération, mais doivent légalement être considérés comme des contrôleurs». S'agissant de la médecine du travail, l'Unpef parle de l'ouverture de 50 unités de santé d'ici la rentrée prochaine ou alors de la signature de conventions entre ministère de l'Education et les centres de soins relevant du secteur public ou privé pour que les travailleurs de l'éducation ouvrent droit à un contrôle médical annuel. Alors que les travaux des commissions mixtes, mises en œuvre depuis dimanche dernier entre le ministère de l'Education et les syndicats du même secteur, sont variablement avancés, ces derniers ne cachent pas leur crainte quant à la tournure que prendront leurs revendications une fois couvées par la commission ad hoc. Or, nulle place aux syndicats dans cette commission dans laquelle ne siègera que la direction de la Fonction publique, le ministère des Finances est celui de l'Education nationale. Une exclusion qui inquiète les syndicalistes faisant preuve par là de méfiance quant aux véritables attentions du premier responsable de ce secteur, Boubekeur Benbouzid. Le président de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), Dziri Sadek, a affirmé, hier, dans une déclaration au Midi Libre, qu'en dépit de certaines craintes, il reste rassuré car «ce document sera perçu comme un projet du secteur et non comme des revendications des travailleurs». Un avis que partage le premier responsable du syndicat national autonome des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Mériane qui abonde dans le même sens : «On aurait souhaité discuter nous-mêmes avec la Fonction publique. Je ne vois pas pourquoi faire appel à un intermédiaire, qui est la tutelle». Ainsi, ces commissions ne servent apparemment que de calmant pour la rage des travailleurs de l'éducation puisque ces derniers n'hésiteraient pas, tel qu'ils l'ont affirmé dès la reprise des cours, à recourir de nouveau au mouvement de grève si la tutelle ne prend pas en charge leurs revendications. C'était au premier responsable de l'UNPEF de rappeler, hier, ce choix prééminent en estimant que «si les résultats de cette commission ne sont pas à même de satisfaire les attentes des enseignants, on va recourir de nouveau à un mouvement de grève». S'agissant des travaux des commissions, certains éléments ont tendance, selon nos interlocuteurs, à entraver l'entente entre tutelle et syndicats. A rappeler que les trois dossiers faisant objet de négociation sont le régime indemnitaire, les œuvres sociales et la médecine du travail. «Le régime indemnitaire est compté sur l'ancien salaire de base, nous voulons qu'il soit compté sur le nouveau salaire de base. De plus, nous suggérons à ce que ce soit compté sur le salaire de poste, soit le salaire de base ajouté à l'ancienneté». Pour la gestion des œuvres sociales par contre, et après annulation de l'article 94/158 portant gestion des œuvres sociales, l'UNPPEF appelle à l'installation d'une commission désignée par les travailleurs et qui aura pour mission les œuvres sociales. «Les syndicats ne doivent pas prendre en charge cette opération, mais doivent légalement être considérés comme des contrôleurs». S'agissant de la médecine du travail, l'Unpef parle de l'ouverture de 50 unités de santé d'ici la rentrée prochaine ou alors de la signature de conventions entre ministère de l'Education et les centres de soins relevant du secteur public ou privé pour que les travailleurs de l'éducation ouvrent droit à un contrôle médical annuel.