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La mercuriale fait des siennes
Guelma, Fruits et légumes
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 12 - 2009

Les prix des fruits et légumes continuent leur fulgurante ascension et les bourses modestes trouvent toutes les peines du monde à nourrir leur progéniture. Cet état de fait est imposé par le diktat des mandataires et autres intermédiaires peu scrupuleux.
Les prix des fruits et légumes continuent leur fulgurante ascension et les bourses modestes trouvent toutes les peines du monde à nourrir leur progéniture. Cet état de fait est imposé par le diktat des mandataires et autres intermédiaires peu scrupuleux.
Durant les quelques jours qui ont suivi la célébration de l'Aïd El-Adha, la ménagère était ravie de voir les prix des fruits et légumes, qui étaient auparavant inabordables, connaître une baisse substantielle. Mais malheureusement, cette accalmie a été momentanée au grand dam des pères de familles qui avaient été mis à genoux par les sempiternelles dépenses successives relatives aux vacances estivales, au mois sacré du Ramadhan, à l'Aïd El-Fitr, à la rentrée des classes et à l'achat du bélier.
Les chutes de pluie qui ont affecté l'ensemble du territoire national ces derniers jours ont été accueillies avec soulagement par le monde agricole qui redoutait la sècheresse. Paradoxalement, ces averses tant attendues ont engendré une flambée des prix des produits de la terre et ce, pour des raisons fallacieuses, car les mandataires et les grossistes ont saisi cette opportunité pour s'enrichir illicitement sur le dos des malheureux consommateurs qui subissent ce diktat impuissants. En effet, l'ouverture de l'économie de marché, prônée voilà quelques années par les pouvoirs publics, autorise la liberté des prix.
Un petit tour aux marchés Harcha, Boulevard du Volontariat et Hadj Embarek nous permet de constater cette subite flambée des prix, à savoir pommes de terre nouvelles recouvertes de terre, oignons secs, salade verte, fenouil cédés à 70 dinars le kg, haricots verts, petits-pois, tomates fraîches, poivrons, piments, citrons entre 120 et 150 dinars le kg, artichauts, choux-fleurs, haricots à écosser à 80 dinars le kg, ail importé à 340 dinars le kg, carottes et navets à 60 dinars le kg. Quant aux fruits, ils ont atteint des pics intolérables : clémentines à 160 dinars et les oranges Thompson à 140 dinars le kg. Les pommes et les poires sont cédées entre 160 et 200 dinars tandis que la banane de l'Equateur elle est proposée à 120 dinars le kg. La deglet Nour de premier choix, qui enregistre une récolte exceptionnelle, est vendue entre 280 et 340 dinars le kg.
Cette flambée des prix incite les couches modestes et précaires de notre société à opter pour des plats traditionnels peu onéreux : pois-chiches aux pieds de mouton, loubia aux tripes, chorba aux fèves, "tebaikha", ragoût de pommes de terre… La maîtresse de maison s'ingénie à concocter des mets d'antan dont étaient fières nos grands-mères. Le smicard et le retraité ne peuvent se permettre des menus copieux, sachant que la viande ovine se maintient à 800 dinars, le veau à 840 dinars et le poulet à 350 dinars le kg.
Durant les quelques jours qui ont suivi la célébration de l'Aïd El-Adha, la ménagère était ravie de voir les prix des fruits et légumes, qui étaient auparavant inabordables, connaître une baisse substantielle. Mais malheureusement, cette accalmie a été momentanée au grand dam des pères de familles qui avaient été mis à genoux par les sempiternelles dépenses successives relatives aux vacances estivales, au mois sacré du Ramadhan, à l'Aïd El-Fitr, à la rentrée des classes et à l'achat du bélier.
Les chutes de pluie qui ont affecté l'ensemble du territoire national ces derniers jours ont été accueillies avec soulagement par le monde agricole qui redoutait la sècheresse. Paradoxalement, ces averses tant attendues ont engendré une flambée des prix des produits de la terre et ce, pour des raisons fallacieuses, car les mandataires et les grossistes ont saisi cette opportunité pour s'enrichir illicitement sur le dos des malheureux consommateurs qui subissent ce diktat impuissants. En effet, l'ouverture de l'économie de marché, prônée voilà quelques années par les pouvoirs publics, autorise la liberté des prix.
Un petit tour aux marchés Harcha, Boulevard du Volontariat et Hadj Embarek nous permet de constater cette subite flambée des prix, à savoir pommes de terre nouvelles recouvertes de terre, oignons secs, salade verte, fenouil cédés à 70 dinars le kg, haricots verts, petits-pois, tomates fraîches, poivrons, piments, citrons entre 120 et 150 dinars le kg, artichauts, choux-fleurs, haricots à écosser à 80 dinars le kg, ail importé à 340 dinars le kg, carottes et navets à 60 dinars le kg. Quant aux fruits, ils ont atteint des pics intolérables : clémentines à 160 dinars et les oranges Thompson à 140 dinars le kg. Les pommes et les poires sont cédées entre 160 et 200 dinars tandis que la banane de l'Equateur elle est proposée à 120 dinars le kg. La deglet Nour de premier choix, qui enregistre une récolte exceptionnelle, est vendue entre 280 et 340 dinars le kg.
Cette flambée des prix incite les couches modestes et précaires de notre société à opter pour des plats traditionnels peu onéreux : pois-chiches aux pieds de mouton, loubia aux tripes, chorba aux fèves, "tebaikha", ragoût de pommes de terre… La maîtresse de maison s'ingénie à concocter des mets d'antan dont étaient fières nos grands-mères. Le smicard et le retraité ne peuvent se permettre des menus copieux, sachant que la viande ovine se maintient à 800 dinars, le veau à 840 dinars et le poulet à 350 dinars le kg.


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