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La baisse des prix des fruits et légumes peu probable
Selon des mandataires d'Oran
Publié dans La Tribune le 22 - 02 - 2010


Photo :S. Zoheir
De notre correspondant à Oran
Samir Ould Ali
La baisse des prix des fruits et légumes est une illusion. C'est la conviction des mandataires d'Oran qui ne croient pas que les récentes mesures du ministère du Commerce auront l'impact annoncé sur le marché : «Les prix des fruits et légumes ne baisseront plus jamais et il serait illusoire de croire que la décision du ministère de fixer des marges y changeront quoi que ce soit !» Pour ces mandataires, le marché des fruits et légumes recèle tellement d'anomalies et d'invraisemblances que sa réforme relève du pur miracle : «Un exemple de ces aberrations, explique un habitué des halles centrales d'Oran.
Auparavant, la pomme de terre de Mascara suffisait à couvrir l'essentiel du marché algérien et était accessible à toutes les bourses. Aujourd'hui que le féculent est produit par presque toutes les régions du pays, son prix dépasse allègrement les 50 DA le kilogramme.» Autre exemple donné sous forme d'interrogation par l'un des 204 mandataires qui activent dans ce temple déchu des fruits et légumes : «Trouvez-vous normal que l'orange soit proposée à 200 dinars le kg alors que l'Algérie dispose de centaines d'hectares d'orangeraies ?» Mais l'exemple le plus parlant de ces invraisemblances, dont les mandataires semblent connaître des centaines, celui asséné par un responsable de l'association des mandataires : «Tels que vous nous voyez ici, en ces lieux, nous sommes dans l'illégalité la plus totale. Depuis février 2005, les halles centrales sont officiellement fermées par décision de l'ancien wali d'Oran : vous ne verrez jamais un agent de la direction du commerce ou des Impôts déambuler entre les étals.»
Autrement dit, voilà cinq années que des millions de dinars algériens échappent au Trésor public, au vu et au su de tout le monde, sans que personne ne daigne lever le petit doigt : «Nous en avons discuté avec la direction du commerce et avec celle des Impôts, nous avons envoyé des correspondances à la wilaya, mais rien n'y fait. Personne ne veut agir !» soutient le président de l'association des mandataires en appelant les autorités locales à intervenir rapidement pour un règlement de cette situation.
Une situation, estime encore l'association, davantage compliquée par les centaines de mandataires informels qui exercent à l'intérieur des halles centrales et sa périphérie : «Même des adhérents à un syndicat reconnu par l'Etat ont profité de cette anarchie et se sont improvisés mandataires, sans même justifier d'un registre du commerce. Avec la bénédiction de leur syndicat, ils occupent un carré et travaillent en toute impunité.»
Pour bon nombre de mandataires, cette anarchie est soigneusement entretenue par des personnes occultes disposant de moyens financiers et d'appuis à l'intérieur de l'administration afin de spéculer dans le marché des fruits et légumes : «Grâce à leurs capacités financières et leurs soutiens, ces personnes mettent la main sur suffisamment de produits pour provoquer la crise, susciter la demande et ressortir leur marchandise au moment qu'ils auront choisi. Et, bien sûr, au prix qu'ils auront fixé.» Le tout avec la complicité active ou passive de structures étatiques chargées de réguler un marché en pleine débandade et dont la seule victime demeure le consommateur.
Et, bien sûr, pas question d'imputer aux mandataires, la flambée des prix que les fruits et légumes connaissent ces dernières années : «L'augmentation des prix n'est pas de notre fait, il faut s'en prendre aux multiples intermédiaires qui s'arrangent pour intervenir plusieurs fois entre le producteur et le consommateur.
En cela, l'Etat doit intervenir en urgence», plaident-ils en protestant de leur bonne foi.
«Il faut appliquer la loi dans toute sa rigueur, opine notre habitué des halles centrales avant de revenir aux mesures décidées par le département de Djaaboub pour réguler le marché. Planification et liberté des prix ne font pas bon ménage. Dès lors que l'Etat a opté pour l'économie de marché, les prix n'obéissent plus qu'à la loi de l'offre et la demande, et même le souci de réguler une mercuriale incroyablement capricieuse n'autorise pas à intervenir sur les marges.»


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