Lundi 06 décembre 2010 Le câble qu'aucun média algérien n'a voulu voir : Le DRS : paranoïaque, incompétent, sclérosé et qui utilise la relation avec les américains dans les luttes internes. ALGER 00000198 002 de 004 de programmation.) Problème du terrorisme : PAS UNE MENACE POUR LA STABILITE ——————————————- 4. (S / NF) Le mécontentement social permet à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) de trouver régulièrement des nouvelles recrues, mais cela ne suffit pour menacer la stabilité. Il y a des attaques terroristes presque tous les jours maintenant, le plus souvent dans les montagnes à l'est d'Alger. (Il y a des attaques occasionnelles au sud et et à l'ouest de l'Algérie.) L'AQMI et d'autres extrémistes islamistes frappent habituellement les forces de sécurité algériennes, mais il y a régulièrement des menaces contre les intérêts occidentaux,en particulier français et américains. Les tactiques des terroristes ont beaucoup changé: neuf attentats-suicides à la voiture piégée depuis avril 2007. L'AQMI ne peut pas menacer la stabilité du gouvernement, mais elle nui à la crédibilité du programme de Bouteflika de réconciliation nationale, et l'affaibli probablement dans les débats internes face aux tenants de la ligne dure à l'intérieur de la direction des forces de sécurité. Cela nuit également à la crédibilité des forces de sécurité algériennes face à l'opinion publique et face à la communauté occidentale. Cela est, notamment, le cas lors de l'attaque du 07 Décembre 2007 qui a détruit le siège de l'ONU à Alger. Cette attaque a profondément embarrassé le gouvernement algérien. Lorsque l'ONU a déclaré qu'il procéderait à sa propre enquête sur les lacunes de sécurité avant l'attentat, les autorités algériennes, hypersensible, ont réagi avec véhémence et contraint l'ONU à faire marche arrière. Cette réponse cassante, a engendré une nervosité chez les entreprises occidentales et les ambassades. Beaucoup disent qu'ils attendent des signaux avant d'envoyer des expatriés. Il n'y a eu aucun autre incident à Alger depuis le 11 Décembre mais il y a des informations, à travers des canaux sensibles, qui confirment que la menace est constante. La coopération contre le terrorisme : TRES BONNE ———————————— 5. (S / NF) Alors que la menace AQMI augmente, nous avons augmenté notre collaboration avec les services de renseignements militaires algériens. C'est un groupe épineux et paranoïaque avec lequel il est très difficile de travailler mais nous avons mis, avec eux, en place un travail pour infiltrer les réseaux qui ont envoyé des Djihadistes algériens en Irak. Selon les informations provenant d'une cellule d'al-Qaida Irak, 64 combattants algériens ont rejoint l'Irak entre août 2006 et août 2007. Ainsi, notre travail collectif n'est pas parfait, mais le nombre d'Algériens en Irak aurait probablement été beaucoup plus élevé si nous n'avions pas travailler en étroite collaboration. Nous avons également aidé le gouvernement algérien à infiltrer les réseaux de l'AQMI qui veulent préparer des attentats en Algérie. Les autorités algériennes ne veulent pas reconnaitre notre coopération contre l'AQMI publiquement. Au lieu de cela, ils se limitent, eux-mêmes, à dire qu'ils coopèrent avec les Etats-Unis et les autres nations contre les réseaux terroristes internationaux. Nous avons, récemment ouvert un nouveau bureau du FBI à l'ambassade et nous espérons mettre en place des programmes de collaboration avec le ministère de l'Intérieur, mais les Algériens ne se précipitent pas pour coopérer. Entre militaires: il faut être patient —————————————– 6. (S / NF) Les Algériens ne se précipitent pas pour développer notre relation militaire-militaire. L'évolution est lente. Pour la première fois depuis début de 2007 les Algériens, eux-mêmes, ont proposé des activités conjointes, et nous avons entrepris des exercices de formation ici, impliquant la marine et l'aviation. L'AFRICOM a offert beaucoup plus, mais les Algériens ont gardé volontairement un pied sur le frein. Ils veulent éviter la dépendance, dans leurs relations militaires, de sorte et éviter que des informations sur leurs activités se propagent parmi les partenaires étrangers. Ils ont des capacités administratives limitées, et les agents qui travaillent sur les activités bilatérales avec la France ou l'Allemagne ou la Russie sont les les mêmes qui travaillent avec nous. Ils sont incompétents lorsqu'ils s'agit des taches polyvalentes. Pour cacher leur méfiance et leur paranoïa, ils utilisent des astuces bureaucratiques. Contrairement à nos programmes avec d'autres pays, les services de renseignements militaires algériens effacent toutes traces de nos activités bilatérales militaires. (Ils sont intéressés de chercher à renforcer leur propre position au sein de la structure du pouvoir algérien en utilisant le contrôle de la relation de sécurité avec les Etats-Unis). En outre, les personnes des services de renseignements algérien sont exceptionnellement prudents dans leurs contacts avec les étrangers en raison de leurs préoccupations interne. Probablement parce que les Renseignement de l'armée algérienne n'étaient pas prêts, les Algériens ont perdu une occasion d'avoir des relations militaires de haut niveau bilatéral lors de la réunion au comité au Pentagone en avril 2008 au cours de laquelle ont été élaborés des plans pour les activités de 2009. L'échec vient de leur volonté de ne pas fixer de dates (Avril) en voulant probablement repousser cette réunion à l'automne ou même attendre la prochaine administration. Nous les avons averti clairement, mais leur propre système était trop sclérosée pour nous répondre.